• Il faut croire que le spectacle donné par le trio d’héritiers d’Alain Delon, chacun d’eux cherchant une place au Soleil, est plus distrayant que minable puisque les médias détaillent quotidiennement l’affaire et nous sommes amenés à suivre, malgré nous, les péripéties de cette querelle familiale. Un déballage qui tourne autour de la santé du vieil acteur avec en arrière-plan un héritage conséquent. Détourner l’intérêt du bon peuple, un peu sonné par les cadavres de l’Ukraine et du Moyen Orient, et effaré par l’obèse lanceur de pétards dans la mer du Japon, par un possible détournement d’héritage est de bonne guerre. Les deux frères se sont alliés contre leur sœur, il est vrai que celle-ci devrait en principe toucher de l’héritage deux fois plus que chacun d’eux. Elle tient beaucoup à amener son père en Suisse, non pas en raison d’une taxe plus faible sur les héritages en Suisse qu’en France, mais pour le faire soigner. C’est là où la soeurette a commis une faute : il n’y a probablement aucun traitement pour améliorer l’état d’Alain Delon et dans le cas contraire, on ne voit pas pourquoi les médecins suisses possèderaient un traitement pour résoudre les problèmes de santé d’Alain Delon que ne possèderaient pas les médecins français, en dehors de l’euthanasie.


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  • J’attendsLe microcosme médiatico-politique est en attente. Il bruit d’une écume de remaniement gouvernemental. Cela n’intéresse que ce petit monde…et moi. J’attends d’être appelé aux plus basses fonctions. Vous vous demandez à juste titre : pourquoi moi ? Et pourquoi pas ? Je suis aussi incompétent que les autres et peut -être même plus. Et de toute façon compétent ou pas, je peux très bien signer des papiers, en tant que ministre je serais heureusement dispensé de toute décision, est-ce qu’une marionnette prend des décisions ? Vous me direz aussi, car vous n’avez aucun égard pour les rares cheveux blancs qui me restent, que je suis trop vieux. Et Biden ? A la tête de la première puissance mondiale. Certes, il trébuche un peu, mais il a pris de bonnes décisions pour son pays. Et Trump qui veut récidiver et continue à faire autant de bruit avec sa bouche qu’avec les casseroles qu’il traîne gaillardement. Alors j’attends….


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  • 472. Pour réduire la dette de la FranceNon, Il ne s’agit pas de réduire les emprunts que la France est obligée de contracter pour assurer son train de vie afin que celui-ci ne déraille pas, mais de la « dette immunitaire » évoquée par certains scientifiques pour expliquer la recrudescence des infections, notamment virales, auxquelles nous sommes plus sensibles en raison d’un déficit de nos défenses immunitaires, amoindries car elles n’ont pas été suffisamment sollicitées par des agressions microbiennes ou virales. On pourrait faire le parallèle avec la situation de l’Europe insuffisamment armée en l’absence, pendant des décennies, de conflit majeur sur le continent depuis la Seconde Guerre mondiale.

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  • Ouf !La nouvelle promotion civile de la Légion d'honneur, celle du 1er janvier, est parue au Journal officiel le dimanche 31 décembre 2023. Me voilà soulagé, je n’y suis pas. C’est que l’on ne sait pas en quelle compagnie on risque de se retrouver. Quelques dirigeants douteux ayant du sang sur les mains y figurent, on vient de retirer cette décoration épinglée par Chirac à l’ex-handballeur Bruno Martini condamné pour avoir un peu trop joué au ballon avec des mineurs, et voilà qu’il est question de la retirer à Depardieu dont l’effigie a déjà été placardisée au musée Grévin. On peut donc se demander si c’est un honneur d’être dans cette légion, mais le pire déshonneur est d’en être chassé. Comme le disait Erik Satie à l'un de ses amis qui avait refusé la légion d’honneur qui lui avait été attribuée : « Il ne suffit pas de refuser la légion d’honneur, encore faut-il ne pas l’avoir méritée ». Heureusement, je ne l’ai pas méritée. Illustration : Quentin De La Tour


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  • Zéro pointéJe suis un habitué des polars de Qiu Xiaolong, Chinois de Shanghai qui vit aux USA depuis les évènements de Tian’anmen. Ses romans ont trois caractéristiques : une intrigue policière de qualité variable, la description lourde de plats de la cuisine chinoise, et le tableau de la Chine sous la férule du parti communiste et de son leader dont le surnom serait : « l’homme à la tête de cochon ». C’est cette description de la Chine actuelle que j’apprécie et je suppose que l’auteur, bien qu’éloigné de son pays natal, a suffisamment de sources pour que cette description soit exacte. Le dernier roman que j’ai achevé avec l’année s’intitule : « Amour, meurtre et pandémie ». L’intrigue policière n’a que peu d’intérêt, la cuisine chinoise est égale à elle-même, mais le tableau de la Chine sous l’application de la fameuse politique sanitaire du « zéro covid » dont les dirigeants chinois sont apparemment si fiers et qu’ils ont présentée comme une stratégie efficace et bien supérieure à toutes les mesures prises par les minables démocraties fut tout simplement effrayante. Une surveillance accrue de tous les individus jusqu’à dans leur vie privée, une armée d’hommes en blanc qui enfermaient les gens chez eux ou dans des zones de quarantaine, clouaient la porte de leur appartement, un enfermement absolu qui pouvait durer de semaines et une nourriture aléatoire. Des gens se sont jetés par les fenêtres. Ceux qui étaient malades pouvaient mourir sans secours, et quand ils pouvaient se déplacer pour se présenter aux urgences, ils devaient fournir un test de dépistage du covid négatif fait dans les dernières 24 H (comment prévoir une crise aiguë d'une maladie quelconque ?!), sinon ils n’étaient pas admis. De nombreuses personnes sont mortes sans recevoir de soins et des grossesses compliquées ont accouché dans la rue. Ces effets collatéraux de la stratégie géniale du leader éclairé étant soigneusement enterrés pour garantir « la stabilité sociale » et ne pas entacher la réputation immaculée du grand parti communiste chinois qui ne pense qu’au bonheur de sa population en s’inspirant de 1984 d’Orwell.


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  • Parapluies

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  • TribuniteAprès la tribune parue dans le Figaro signée par des artistes de premier plan en soutien à Depardieu (et dont certains se sont retirés en particulier parce que l’initiateur est étiqueté d’extrême droite), voilà qu’une tribune protestant contre la précédente parait dans un blog de Mediapart groupant plus de dix fois plus de signataires, la plupart inconnus mais où figurent Rokhaya Diallo et Médine dont on sait que les croyances religieuses sont pleines d’égards pour les femmes.

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  • Dispositifs d’accompagnement artistiqueCes dispositifs rapportés dans cet entrefilet tiré du Canard enchainé font penser aux dispositifs d’accompagnement scolaire afin de permettre aux élèves en difficulté de rattraper leur retard. Les représentants de ces ethnies et de ces groupes raciaux sous-représentés ainsi mis en avant ont peut-être le talent de figurer dans ce concours et seront donc à leur place, mais ceux qui n’ont pas ce talent se réjouiront sans doute d’y être par favoritisme au dépend des gens talentueux qui n’y figureront pas. En fait, ces dispositifs sont la marque du mépris des promoteurs de l'inclusion qui se révèlent paternalistes envers ces groupes humains littéralement considérés comme des "peuplades" sous-représentées que l’on estime incapables de réussir par leur propre talent et que l’on se doit d'accompagner comme des enfants attardés, dans une démarche qui s’apparente  fort à celle des coloniaux envers les peuples colonisés. Premier paradoxe du wokisme qui se veut "décolonial"mais qui réclame une protection par ceux qui décident. Le second est d'avoir fait resurgir la notion de race (sans argument  biologique) et de "racisé", concept essentiellement basé sur la couleur de la peau (à quand le nuancier ?) qui aboutira un jour ou l'autre à la comparaison entre les groupes humains dont on met en avant les caractéristiques, avec le risque d'une hiérarchisation entre eux, ce qui alimentera le racisme que le wokisme prétend combattre.


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  • En passant par hasard devant un écran de TV, j’ai entendu Rokhaya Diallo, qui ne manque pas une occasion de culpabiliser les Blancs, reprocher à un autre journaliste d’utiliser le mot "lynchage" à propos de l’expression « lynchage médiatique » concernant Gérard Depardieu, accusé d’avoir proféré en public des remarques misogynes d’une teneur bien graveleuse et surtout d’agressions sexuelles pour lesquelles on aimerait que la Justice se prononce, plutôt que le petit monde, notamment féministe, avide de déboulonner les idoles et qui l’a de toute façon déjà condamné.

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