• TribuniteAprès la tribune parue dans le Figaro signée par des artistes de premier plan en soutien à Depardieu (et dont certains se sont retirés en particulier parce que l’initiateur est étiqueté d’extrême droite), voilà qu’une tribune protestant contre la précédente parait dans un blog de Mediapart groupant plus de dix fois plus de signataires, la plupart inconnus mais où figurent Rokhaya Diallo et Médine dont on sait que les croyances religieuses sont pleines d’égards pour les femmes.

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  • Dispositifs d’accompagnement artistiqueCes dispositifs rapportés dans cet entrefilet tiré du Canard enchainé font penser aux dispositifs d’accompagnement scolaire afin de permettre aux élèves en difficulté de rattraper leur retard. Les représentants de ces ethnies et de ces groupes raciaux sous-représentés ainsi mis en avant ont peut-être le talent de figurer dans ce concours et seront donc à leur place, mais ceux qui n’ont pas ce talent se réjouiront sans doute d’y être par favoritisme au dépend des gens talentueux qui n’y figureront pas. En fait, ces dispositifs sont la marque du mépris des promoteurs de l'inclusion qui se révèlent paternalistes envers ces groupes humains littéralement considérés comme des "peuplades" sous-représentées que l’on estime incapables de réussir par leur propre talent et que l’on se doit d'accompagner comme des enfants attardés, dans une démarche qui s’apparente  fort à celle des coloniaux envers les peuples colonisés. Premier paradoxe du wokisme qui se veut "décolonial"mais qui réclame une protection par ceux qui décident. Le second est d'avoir fait resurgir la notion de race (sans argument  biologique) et de "racisé", concept essentiellement basé sur la couleur de la peau (à quand le nuancier ?) qui aboutira un jour ou l'autre à la comparaison entre les groupes humains dont on met en avant les caractéristiques, avec le risque d'une hiérarchisation entre eux, ce qui alimentera le racisme que le wokisme prétend combattre.


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  • En passant par hasard devant un écran de TV, j’ai entendu Rokhaya Diallo, qui ne manque pas une occasion de culpabiliser les Blancs, reprocher à un autre journaliste d’utiliser le mot "lynchage" à propos de l’expression « lynchage médiatique » concernant Gérard Depardieu, accusé d’avoir proféré en public des remarques misogynes d’une teneur bien graveleuse et surtout d’agressions sexuelles pour lesquelles on aimerait que la Justice se prononce, plutôt que le petit monde, notamment féministe, avide de déboulonner les idoles et qui l’a de toute façon déjà condamné.

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  • LA NUIT ECLAIREE

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  • Préparez-vous


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  • Quand la grandiloquence vient remplir la vacuitéL’Assemblée Nationale ayant refusé tout débat sur la loi immigration présentée par le gouvernement, un quarteron de députés et de sénateurs nous ont offert pour la fin de l’année une mixture législative comme cadeau. On ne sait pas encore s’il s’agit d’un cadeau empoisonné ou d’un cadeau utile ou inutile. Quoi qu’il en soit, vendu sur internet, le cadeau semble apprécié par le public. Ce n’est pas le cas d’une partie de nos élus qui se drapent dans une dignité offensée, ne proposant rien sinon l’ouverture des frontières et la créolisation de l’hexagone, mais en faisant preuve d’une éloquence grandiloquente, prophétisant la fin de la démocratie, le retour aux heures les plus sombres de notre histoire, et la perte des valeurs de la France qui ont fait sa renommée. Est-ce bien raisonnable ? Illustration : Louis-Léopold Boilly « Les grimaces »


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  • Ravage, le bien nommé.Je n’avais pas lu le premier roman qui inaugura en France la science-fiction. Il fut écrit par René Barjavel et paru en 1943 en feuilleton dans Je suis partout, journal antisémite et collaborationniste de l’époque, et autant dire que le roman est marqué par elle. Le début décrit une déclaration de guerre d’un empereur noir qui envisage de détruire les Blancs. Ce « nègre » disparait par la suite du roman et on se demande ce qu’il est venu y faire. Un monde futur est par la suite décrit avec talent, un monde qui bénéficie de tous les progrès scientifiques dont on peut rêver mais ceux-ci rendent l’homme dépendant d’eux. Comme aujourd’hui l’électricité est reine, mais moins qu’aujourd’hui puisque le monde où nous vivons est devenu l’esclave de l’informatique. Et tout d’un coup, dans le monde idyllique décrit par Barjavel, l’électricité disparait mystérieusement provoquant un chaos extrême où la loi de la jungle va dominer, les catastrophes se multiplier, et les meurtres courants puisque nécessaires pour survivre. Le héros du livre amène une petite troupe à travers la France pour créer, après de nombreuses aventures plus ou moins horribles, un monde rural dont il devient le patriarche adulé, faisant brûler les livres, bannissant tout progrès scientifique, introduisant la polygamie et lui-même père de multiples enfants, tous des mâles par la grâce de Dieu, sauf un fille qu’il donna en mariage à son successeur : un gaillard blond aux yeux bleus comme tout bon aryen. Manque la devise « Travail, Famille, Patrie ».


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  • 171. AcronymophobieVeuillez m'excuser pour ce néologisme d'acronymophobie par lequel j’essaie de traduire les troubles que me provoquent les rafales de sigles dont sont troués les textes non littéraires, en espérant que ces derniers ne seront pas touchés à leur tour par l’invasion de ces initiales malfaisantes qui se groupent ensemble pour me déstabiliser. En médecine, c’est une épidémie. A la moindre occasion, au moindre motif : signe, syndrome, maladie, conduite thérapeutique, évaluation, classification, technique, imagerie…etc...naissent de nouveaux acronymes qui viennent s’ajouter aux anciens ou tenter de les remplacer. Chaque auteur veut introduire son acronyme en l’estimant plus séduisant que le précédent. Et je ne parle pas des acronymes dont sont affublées les études médicales, chaque sigle qui les intitule étant choisi avec soin afin que le groupement des initiales soit lui-même un mot, de préférence rigolo, afin qu’il soit retenu par la mémoire. La mémoire, voilà la triste vérité ; les acronymes par leur multiplication forment des forêts où je finis par m'égarer. Lorsque je les perds de vue pendant un temps, je finis par oublier leur signification et j’ai parfois l’impression que le texte est rédigé en langue étrangère. Vous comprenez mon désarroi, il ne faut pas plaisanter avec l’acronymophie, c’est sérieux. Si vous rencontrez d’autres acronymophobes, faites-moi signe, on pourrait ainsi créer une association et se grouper pour demander réparation pour cette atteinte à la santé mentale provoquée par des altérations de la langue.


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  • EPILOGUE

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  • Le wokisme frappé au portefeuille ?L’affirmation identitaire pointilleuse, victimaire, et concurrentielle, prônant l'inclusion pour exclure, et raciste par antiracisme,  ne serait pas économiquement rentable. Le PDG de Walt Disney vient de s’en apercevoir, il constate, un peu tard, que le but de son entreprise est de distraire et non de délivrer des messages. On peut aussi constater que le but des universités est de transmettre des connaissances et non de les manipuler ou de les effacer pour plaire aux minorités effrayées par des « micro agressions » au point de disposer sur leur carte d’étudiant, à côté du numéro d’appel pour un secours médical et celui pour un évènement terroriste, d’un numéro permettant de signaler une micro-agression (mentale) subie. La belle idée du respect des autres s’est transformée en censure, en effacement culturel touchant même le passé, en procès staliniens menés par les étudiants transformés en commissaires politiques. Devant les excès liés à cette sensibilité exacerbée des minorités identifiées par la couleur de peau ou la façon d’utiliser son sexe ou son Dieu, assortis d’un antisémitisme paradoxalement réveillé par l’effroyable pogrom subi par les Israéliens le 7 octobre et entretenu à présent par la riposte massive subie par les habitants de Gaza, les universités risquent fort d’être frappées au portefeuille par le retrait de donateurs sans lesquels elles risquent d’être réduites à leur plus simple expression : celle d’une idéologie devenue folle, la folie étant le destin des idéologies lorsqu’elles sont appliquées.


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