• Le repas de l’ours

     

    Le repas de l’ours

    Hiéronymus Francken "Les Gras et les Maigres"

    Le repas carnivore spécial auquel Poutine a invité de force les Ukrainiens va coûter très cher, l’addition provisoire est déjà salée : un repas interminable de 1000 jours, au moins un million de soldats morts, blessés, disparus car si l’on avance le chiffre de 700000 pour les Russes, on connait moins celui des Ukrainiens. Tout ça pour que Poutine, maître du plus grand pays du monde, puisse avaler un morceau en grande partie dévasté du territoire ukrainien. Est-ce que ce morceau indigeste baignant dans le sang suffira pour calmer définitivement l’appétit de Poutine ? Probablement pas. Poutine a clairement dit en commençant le repas spécial que l’Ukraine n’existait pas, que c’était en fait la Russie et même le berceau de la Russie. On ne peut pas instaurer  une paix durable avec quelqu’un qui nie votre existence, même après lui avoir abandonné quelques morceaux pour le calmer. Si Poutine ne peut pas absorber le plat entier de suite, il fera en sorte de le mettre au réfrigérateur pour l’absorber d'une façon ou d'une autre plus tard, au calme. En tout cas, en attendant, il ne laissera pas les autres mettre la main dessus, au besoin en le détruisant.

    « Le tableau classique le plus réjouissant

  • Commentaires

    1
    Mardi 19 Novembre à 21:30
    Connaissez vous le bilan carbone d'une bombe atomique, même toute petite ?
      • Mardi 19 Novembre à 23:33

        Une anxiété écologique qui prouve que les menaces de Poutine fonctionnent et qu'il n'a donc aucune raison de ne pas continuer à fournir de la chair aux canons.

    2
    Brindamour
    Hier à 09:21

    Il a envoyé un million de soldats se faire tuer et on ne parle pas des civils. Par contre il a terriblement peur de sa propre mort. Souvenez-vous de la table de 15 mètres pour recevoir des visiteurs pendant le Covid ou bien les centaines de gardes du corps qui l’entourent. Cela rappelle Staline qui refusait de quitter la Russie par peur des attentats ou des accidents d’avion. Ces dictateurs sont impayables.

      • Hier à 09:39

        On n'a pas fait mieux pour les ridiculiser que Charlie Chaplin dans le dictateur. Beaucoup de ces tueurs à grande échelle meurent dans leur lit : Guillaume II, Staline, Mao Zedong...

    3
    Brindamour
    Hier à 11:22

    Les Américains sont des méchants va-t-en guerre. Poutine les accusent de prolonger la guerre en aidant les Ukrainiens. Donc il envahit un pays mais celui-ci a tort de se défendre. Poutine arrive encore à me surprendre.

      • Hier à 11:37

        Que Poutine qui assassine ses opposants et déclenche des guerres se pose en victime en utilisant une rhétorique bien connue de tous les coupables, n'est pas étonnant, ce qui m'étonne davantage est le soutien qu'il trouve chez nous, parfois de façon indirecte en montrant que Zelensky est un épouvantable personnage en sous-entendant ainsi que les Ukrainiens (dont le passé lors de la 2e Guerre Mondiale ne plaide pas en leur faveur) méritent bien ce qu'ils subissent.

      • Hier à 11:44

        On peut quand même prendre en compte que si le vieux Biden n'avait pas rompu un fragile équilibre existant, on n'e serait pas là et, à ma connaissance (je n'ai pas les mêmes multiples sources d'informations que vous), personne ne dit que c'est bien fait pour eux, tralala.

        En revanche, ça doit bien arranger Zelensky le majordome de BIden, qui se rève déjà en libérateur de l'Ukraine aux côtés de Bandera dont il ne manque jamais de saluer la mémoire.

         

      • Hier à 12:17

        Vous trouvez qu'un fragile équilibre a été rompu ! Alors que la Russie accentue sa pression et que c'est justement pour cette raison que les Américains ont changé leur position. Vous ramenez sans cesse Bandera qui avait espéré se libérer des Russes responsables d'une épouvantable famine en Ukraine (plusieurs millions de morts !), je vous rappelle que l'URSS s'était initialement alliée avec les nazis pour dépecer ses voisins.

    4
    Hier à 11:42

    Pour l'aider à absorber le plat, il pourra compter sur ses larbins occidentaux : ceux qui juraient qu'il n'attaquerait pas l'Ukraine alors que des dizaines de milliers de chars étaient massés à la frontière, ceux qui nient les viols massifs, les actes de barbarie et de tortures de civils et les déportations d'enfants, ceux qui répètent à l'envie que l'Ukraine est un pays corrompu comme si Poutine, lui, était un dirigeant intègre parti combattre  la corruption en Europe, ceux qui nous promettent que malgré les déclarations de Medvedev, il n'ira pas plus loin que l'Ukraine... 

    5
    Hier à 12:45

    On ne parle pas de la même chose.

    Je vous salue.

     

      • Hier à 14:43

        Sans doute, nous sommes peut-être dans deux réalités parallèles.

      • Hier à 16:31

        On peut dire ça comme ça si ça vus chante...

        Je vous parle d'une réalité récente datant de deux ou trois jours, Biden et sa "prise du Capitole" à lui tout seul doublant Trump à la corde sans visibilité, vous me parlez de Staline et  d'une réalité des années 1930... Tout d'un coup, il est semble possible et indispensable de lire l'actualité avec une grille de lecture séculaire, alors que vous me le reprochiez pour un délai bien plus court (début des années 2000) pourquoi pas ?.

        Cerise sur le gâteau, Biden vient d'autoriser l'Ukraine à utiliser des mines anti-personnel qu'il devrait lui fournir, une arme interdite par la convention d'Ottawa (mais, pour être honnête, que les USA n'avaient pas signé). Jusque là Biden avait toujours refusé cette fourniture d'engins aveugles et ses conséquences inévitables sur la population civile.

         

         

      • Hier à 17:00

        Si j'ai parlé du passé c'est pour vous suivre car vous avez souvent parlé de Bandera. Pour le présent, le "fragile équilibre" dont vous parlez n'existe plus, les Russes avancent et les moyens des Ukrainiens ne sont pas à la hauteur pour se défendre, d'où le changement d'attitude des Américains (laissez donc Biden tranquille, je pense peu probable que ce soit lui qui prend à présent les décisions). Il faut, je pense, que la situation soit bien préoccupante pour la défense de l'Ukraine pour qu'on lui livre des armes aussi dangereuses pour tous que des mines anti-personnelles.

    6
    Souris donc
    Il y a 28 min

    En titre, vous auriez pu écrire "Le repas de l'ogre". Mais bon, l'ours est (ou fut) dans les armoiries de la Russie, comme il l'est pour de nombreux emblèmes.

    Mon préféré : Berlin. Qui signifie littéralement "petit ours".

    Der Bär = l'ours. Lin = le diminutif "lein" (comme Fräulein). 

    Nous, nous avons le coq. Symbole de gauloiserie. 

    7
    Il y a 20 min
    Pangloss

    Poutine est le méchant dont on a besoin pour faire oublier le reste. Et ne m'interrogez pas sur le reste: lisez la presse!

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