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L'exposition Caillebotte
Nous sommes allés voir l'exposition consacrée à Caillebotte au musée d'Orsay depuis le 2 octobre et qui doit durer jusqu'au 19 janvier 2025. C'est une belle exposition, mais comme j'avais déjà publié un billet sur Caillebotte, je reproduis ici des tableaux différents et dont certains sont moins connus.
J'ai bien aimé ce déjeuner en famille :
et cette partie de cartes :
Il faut se rendre à l'évidence, Caillebotte représentait surtout des hommes et parfois dans le plus simple appareil :
Et souvent au balcon. Il existe plusieurs tableaux où un homme ou plusieurs contemplent une rue de Paris en plongée ou simplement par la fenêtre comme celui-ci, très connu :
En passant volontiers du bourgeois à l'ouvrier :
Et les raboteurs de parquet avec ce tableau un peu moins connu :
Des vues de Paris, j'ai trouvé plutôt original ce "refuge du Bd Haussmann"
Caillebotte aimait l'eau et les sports aquatiques. N'a-t-on pas l'impression dans ces deux tableaux d'être embarqué dans le canot :
Tiens, une petite fille :
Enfin, une femme, mais de dos.
Et dans le fascicule de l'exposition, on note l'imprégnation par les concepts qui se doivent d'être évoqués :" .../ Caillebotte serait / marqué par une forme d'admiration, voire de désir, pour un idéal masculin moderne défiant les stéréotypes de genre." (sic)
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Commentaires
3HalleyjcDimanche 13 Octobre à 10:03Les "critiques" "contemporains" ou l'art et la manière de tout gâcher en projetant leurs propres fantasmes sur tout ce qu'ils touchent : :
"Caillebotte semblait attiré, fasciné par une catégorie d'hommes défiant les stéréotypes du genre...", quid des admirateurs de Caillebotte, consciemment ou pas ?
Ces gens sont des dangers mortels pour la société.
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Dimanche 13 Octobre à 12:01
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Dimanche 13 Octobre à 17:47
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Dimanche 13 Octobre à 18:14
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5Souris doncLundi 14 Octobre à 09:32Votre blog est le plus beau.
En nous donnant à voir les oeuvres les plus représentatives de l'artiste, et l'inscrivant dans une tendance, dans son époque ou résolument novateur.
Avec quelques lignes explicatives ou poétiques, toujours parfumées d'humour.
Le goût maniaque de Caillebotte pour les parapluies, la perspective en plongée, l'eau des rivières.
Mais à chaque artiste sa manie. Les danseuses, les pique-niques, les montres molles...
Et, hors du propos de jour, l'encadrement du blog par d'autres oeuvres ou photos, une légende. Schubert, un pape, Einstein ( qui ne tire pas la langue ????).
Suggestion : une blogroll.
Les blogs sur lesquels on tombe sont, soient trop partisans, trop café du commerce, trop prolixes, trop professionnels.
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Lundi 14 Octobre à 10:45
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6BernadetteLundi 14 Octobre à 16:31Que peut bien être un idéal masculin défiant les stéréotypes de genre ?
Vous avez dû sélectionner les tableaux ne correspondant pas au descriptif du fascicule. Les hommes que j'y vois ont l'air tout à fait normaux.
Je ne vois pas également où se trouve le défi aux stéréotypes du genre, sinon dans la tête du rédacteur ou de la rédactrice de ce fascicule.
Merci pour cette visite par procuration
Je pense que ce conservateur (très progressiste et même un peu woke) appelle un stéréotype de genre est que sur 1000 tableaux montrant un être humain totalement nu en train de faire sa toilette, 999 représentent des femmes. Peindre un homme dans cette situation constitue donc pour lui (et pour nous aussi, soyons honnêtes) un acte inhabituel et transgressif.
PS : Par contre, là ou notre woke devient blâmable (selon les critères dont il se réclame), c'est que quand il suppose du "désir" chez l'artiste, c'est une façon de dire "Je le soupçonne d'être un petit peu pédé".
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Lundi 14 Octobre à 17:35
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9BernadetteLundi 14 Octobre à 17:40Grâce à Carlus je comprends un peu mieux.
Résumons. Peindre (ou sculpter, la démarche est similaire) un homme nu n'est pas transgressif mais peindre un homme nu faisant sa toilette est transgressif. Serait-ce en raison d'un rapport particulier que les humains mâles sont censés entretenir avec l'hygiène corporelle?
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Lundi 14 Octobre à 18:19
La transgression est hygiénique : l'homme n'est pas censé faire sa toilette, la propreté est réservée aux femmes. L'homme doit être représenté dans l'effort physique viril et volontiers sale. Peut-être que là se trouve le défi de Caillebotte aux stéréotypes du genre.
Finalement, en creusant un peu, l'auteur du fascicule n'a peut-être pas tort.
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Lundi 14 Octobre à 18:45
Oui, la propreté semble réservée aux femmes. Dans les films d'aujourd'hui, quand un couple arrive dans une chambre avec l'intention de faire l'amour, c'est toujours la femme qui, en s'excusant poliment, va faire un petit tour dans la salle de bain. Les hommes semblent être dispensés de faire une petite toilette intime avant de passer à l'acte, je ne sais pas pourquoi.
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Lundi 14 Octobre à 18:56
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J'aime beaucoup Caillebotte. Il est vrai que si je devais écrire un fascicule dans lequel je me contenterais d'écrire ces mots, ça ne justifierait ni mon salaire ni mon statut d'historien de l'art de gauche intéressé plus par les stéréotypes de genre que par la peinture du XIXème siècle.
Beaux tableaux et fascicule idiot.