• Aujourd’hui les chrétiens fêtent la montée au ciel d’une mère juive. Dans la gloire du Père de son Fils circoncis, du haut du ciel, elle doit regarder avec perplexité des croyants en sa progéniture divine brandir le Shabbat des pancartes haineuses contre les descendants de son peuple. Les paradoxes de l’humour juif auraient-ils touché ces chrétiens ? Dali : le plafond du palais du vent.


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  • De l’équivalence de l’Être et du NéantCet événement anticulturel, comme on parle d’antimatière, montre bien que le vide existe et a un prix. L’absence d’œuvre intitulée « Je suis » accrédite l’idée que « L’être et le néant » sont équivalents en référence à l’alternative posée par Sartre. On peut en outre aisément remplacer le cogito de Descartes « Je pense donc je suis » par « Je suis vide donc je suis ». Le vide n’empêche aucunement l’existence. Les discours le plus souvent vides dont nous sommes abreuvés montrent bien l’existence fréquente de la vacuité de ceux (et celles) qui les prononcent et que le vide des ondes permet de diffuser largement en rencontrant parfois le vide existentiel des cervelles. Et comme l’évènement relaté ci-contre montre que le vide a un prix, ce vide qui remplit les médias est rémunéré par de l’argent et/ou du pouvoir pour ceux (et celles) qui l’élaborent et acheté par ceux (et celles) qui le consomment. Bien entendu, je ne fais aucunement allusion à l’allocution prononcée hier soir par Emmanuel Macron qui cherchait, au contraire, en annonçant un plein de mesures, à vider les flacons de vaccin pour ne pas avoir à vider de nouveau les commerces et les salles de spectacles car dans ce cas le vide nouveau en s’ajoutant aux vides anciens aurait un prix stratosphérique ! (Voir aussi "Vacuité").


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  • DépresseurJe viens de terminer « Sérotonine » de Michel Houellebecq. Plus pessimiste que cet auteur, tu meurs, et pourtant, c’est le quatrième livre que je lis de lui. J’ai évité de lire « Soumission », il y a dans les textes de cet écrivain des prémonitions qui finissent par devenir dérangeantes. « Extension du domaine de la lutte » m’a paru comme une extension de « l’Etranger » de Camus. J’ai cependant récidivé avec « Les particules élémentaires », particulièrement sombre : 4 personnages = 3 suicides et 1 folie, mais intéressant. J’ai renoncé à lire le suivant « Plateforme » consacré au tourisme sexuel, car en le feuilletant, j’avais eu l’impression, sans doute erronée, d’en avoir fait rapidement le tour. Par contre j’ai bien aimé « La carte et le territoire » (prix Concourt 2010) où Houellebecq lui-même fait partie des personnages et se décrit assez cruellement, je serais cependant incapable d’en relater l’intrigue. Finalement des romans de cet auteur, c’est le dernier lu « Sérotonine » que je préfère. Ce livre où le sexe – comme d’habitude - est cru et la fellation dominante, d’un pessimisme absolu puisqu’il s’agit du récit d’une dépression que l’on pourrait qualifier de romantique, m’a fait sourire par l’humour féroce des jugements du héros sur le monde qui nous entoure. C’est un grand écrivain capable de nous faire sourire dans la défaite.


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  • Mis en boîte« La fête, le monde de la nuit, les discothèques, la musique qui fait vriller les tympans, la foule hurlante entassée sur trois centimètres carrés, les corps à corps préludes à des étreintes sauvages, la sueur qui colle au revers du slip, le visage extatique de la jeunesse éperdue de liberté, les sourires effarés de mes vis-à-vis quand je me trémousse au point de ressembler à une otarie décoiffée au moment d'atteindre l'orgasme, c'est toute ma vie. » Extrait d’un article de Laurent Sagalovitsch paru dans Slate et, évidemment du second degré où il se réjouit apparemment de la réouverture prochaine des boîtes de nuit. Quand j’avais l’âge adéquat il m’est arrivé de me rendre dans ces boîtes de nuit, dont la dénomination colle parfaitement à l’objet. Des boîtes bourrées dans tous les sens du terme. Je rentrais dans ces boîtes en étant généralement entrainé par d’autres car il ne me serait jamais venu à l’esprit d’y aller spontanément. J’ai toujours trouvé ces lieux insupportables : il y fait chaud, le bruit est infernal, la conversation impossible sauf à hurler jusqu’à extinction de la voix (il arrive qu’elle soit éteinte le lendemain), en n’éprouvant aucun plaisir à sauter sur place au rythme des percussions dans des effluves de sueur mêlé de parfums divers et soumis aux stimulations lumineuses pré-épileptiques prétendument artistiques. Donc dans ma jeunesse ce plaisir m’a totalement échappé, mais je ne conteste pas qu’il s’agit aussi, et sans doute surtout, d’un lieu précoïtal où entrer dans une boîte seul, c’est le plus souvent pour espérer en sortir sauf (et pas forcément sain) à deux.


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  • LE SONNET DE L’ÉLECTEUR SONNÉ

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  • Promotions« À l’occasion de la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, ce 17 mai 2021, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) et Santé publique France s’associent pour lancer une campagne de lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et identité de genre et leur impact sur la santé. » (Santé publique France). Notons que dans ce poulet pondu par Santé public, France, une administration gouvernementale, l'identité de genre est une notion qui va de soi, elle est officiellement admise sans la moindre discussion. Cependant, on aimerait savoir ce que recouvre exactement cette identité de genre en dehors du genre masculin et du genre féminin, car on y fait toujours référence, soit pour passer de l'un à l'autre, soit pour rejeter les deux. Ci-contre deux des affiches que l’on voit sur les murs de Paris montrant la joie des proches après l’annonce de la 

    Promotionspromotion de leurs descendants. Le père est content que sa fille se soit enfin débarrassée de la domination hétérosexuelle et lui des emmerdements qu’il aurait pu avoir avec un éventuel gendre puisque celui-ci sera réduit à l’état d’éprouvette. Quant à la grand-mère elle est heureuse d’avoir eu un petit-enfant successivement des deux sexes, enfin de deux des genres, et de serrer dans ses bras la forme petite-fille, mais à vrai dire on ne sait pas s’il s’agit du genre, avant ou après transformation hormono-chirugicale.

     


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  • L’ouverture des terrasses fut bien arrosée. De ma fenêtre j’ai surveillé les avatars du restaurant d’en face dont les propriétaires avaient sorti pour le déjeuner quelques tables sur le trottoir. Ce petit restaurant tenu par deux jeunes s’étant ouvert – et avec succès – quelques mois avant le premier confinement, j’espérais que le ciel leur soit favorable. Que nenni. Les premiers clients qui s’étaient attablés au bord de la chaussée furent chassés par l’averse et se réfugièrent à l’intérieur pour y rester en emportant leurs plats. Le soir nous avons tenté l’aventure ailleurs. Un œil sur le plat, un œil sur le ciel. Nous sommes restés au sec et nous avons retrouvé et savouré un plaisir dont nous avions été privés de longs mois. Incontestablement, c’était bien avant. Rien de tel que d’être privé d’un plaisir pour l’apprécier quand on peut à nouveau le goûter. Au cours de ce dîner, nous étions quatre et la conversation allait bon train, mais pour conserver la sérénité du moment, nous n’avons pas parlé du médecin du CHR de Metz-Thionville qui fut harcelé et menacé de mort sur les réseaux sociaux après avoir publiquement douté de l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans la prise en charge des malades de la Covid. Ni de l'affirmation de Philippe de Villiers sur CNews le 18/05/21 d'avoir été guéri de la Covid par l'hydroxychloroquine associée au pastis sur les conseils - a-t-il dit - du Pr Raoult. Illustration : Van Gogh : "Terrasse de Café le Soir, place du Forum".


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  • Pour une nouvelle politiqueCet entrefilet paru dans le Marianne du 30 avril dernier ouvre des horizons pour les programmes à venir du personnel politique. Dans les gares, qui par nature sont des espaces très vastes, trouver des toilettes n’est pas toujours évident. En général il s’agit d’un lieu unique, exigu, encombré et le plus souvent payant. Cet entrefilet montre que la solution est simple : plutôt que fournir aux usagers suffisamment de toilettes dans un espace aussi grand, il est évident qu’il faut changer leur comportement quand il est inapproprié, poussé par l’urgence et la nécessité. Je trouve que la solution trouvée par la SNCF devrait être plus largement exploitée. Nous avons déjà la communication pour remplacer la réalisation, il faut y ajouter la modification du comportement de la population face à une situation difficile. S’il existe une menace que l’on est incapable d’écarter, il suffit de changer le comportement de ceux qui sont menacés : leur apprendre à ne pas avoir peur. Si l’on ne peut pas réduire la pauvreté, il faut apprendre aux pauvres à admettre leur pauvreté. Ce programme politique peut se décliner dans tous les domaines de l’impuissance. C’est une extension de la méthode Coué. A vrai dire, je m’aperçois à la fin de ce petit billet que son titre est erroné : cette politique n’est aucunement nouvelle.


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  • Hier j’ai regardé de temps en temps les images télévisées de la manifestation du 1er Mai. J’ai vu, bien sûr, l’individu pousser courageusement dans le dos un policier pour le faire chuter violemment et s’enfuir avec une grande vélocité. Un acte révolutionnaire digne d’une cour d’école dont il va probablement se vanter auprès de ses petits camarades.

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  • J’avoue que le « coaching » dans l’entreprise et la politique m’a toujours un peu étonné. Voilà des personnes qui n’ont comme seule activité que de conseiller des dirigeants alors que ceux-ci ont, par définition, déjà réussi dans leur branche. On peut donc se demander pourquoi ils n’utilisent pas ces conseils pour réussir eux-mêmes, ne pas le faire est manifestement un signe d’incapacité de se réaliser dans la vie active.

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