• On rase bien les églises

    Pendant que l’on attaque des églises un peu partout dans le monde, que des musulmans massacrent des chrétiens et les chassent de pays où ils vivaient depuis des siècles et bien avant que naisse l’islam, le pape a fortement réagi en conseillant aux coiffeurs (qu’il recevait) de ne pas colporter des potins lorsqu’ils font la conversation à leurs clients et d’exercer leur profession dans un style chrétien. Une tentation dont on ne peut contester la gravité. On se pose évidemment la question du style chrétien, mais que l’on se rassure, il ne s’agit pas de tonsure. Lorsqu’une joue est rasée, il faut tendre l’autre.


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  • C’est du Gros

    Ce dessin est paru dans le magazine Marianne (12/04/19) consacré à l’offensive des obsédés de la race, du sexe, du genre, et de l’identité.

    Il exprime à lui seul la tendance de notre époque à ériger la victimisation en art, et la culpabilisation en idéologie. Un art qui commence par le langage et une idéologie qui se termine en haine.


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  • La pyromanie des révolutionnaires

    Maximilien Luce : "Une rue de Paris en mai 1871"

    A chaque manifestation hebdomadaire de ceux qui revêtent un gilet jaune qui vire souvent au noir en fin de journée, et qui manifestent pour manifester sans trop savoir pour quoi ils manifestent, sinon pour user du droit de manifester inhérent à toute démocratie libérale avec le risque que celle-ci disparaisse, des manifestants tentent de provoquer des incendies, ne serait-ce que celles des poubelles mais parfois avec des réussites plus glorieuses sans se soucier des conséquences mortelles possibles.

    Les émeutiers adorent le feu purificateur et la destruction des biens d'autrui. Obnubilés par leurs idées, ils paraissent insensibles à la beauté des choses, elle semble même parfois les irriter, peut-être parce qu’ils n’ont pas les moyens de la posséder.

    Le billet qui va suivre est largement inspiré d'un article d’Yvan Pandelé paru le 19-04-2019 dans Egora, avec Retronews, le site de presse de la BNF, relatant comment la cathédrale Notre-Dame a échappé de peu à sa destruction par le feu le 24 mai 1871 grâce à des internes de l'hôpital Hôtel-Dieu :

    En Mai 1871, Paris dominé par la Commune est assiégé. Les troupes du gouvernement Thiers lancent l'assaut face à une dizaine de milliers de combattants communards. Devant l’avancée des troupes gouvernementales, le Comité de salut public, organe de direction de la Commune, ordonne de mettre le feu à Paris. Une mesure s’inspirant des paroles de Louise Michel : "Paris sera à nous ou n'existera plus". « Ordre est porté dans les rues de la capitale de réduire en cendres certains édifices emblématiques. Parmi eux, Notre-Dame de Paris, symbole d'une Église réputée acquise au pouvoir ».

    "Dans la nuit de mardi à mercredi, je m'étais endormi sur un fauteuil de la salle de garde. Vers trois heures du matin, alors que je le jour commençait à poindre, je fus éveillé par des cris qui venaient de la rue", relate dans le Temps un certain Hanot, interne à l'Hôtel-Dieu. A la porte, un lieutenant de la garde nationale, entouré d'une vingtaine d'adolescents nageant sous leurs képis. Fusils au poing, ils sont venus réquisitionner du matériel au nom de la Commune ».

    "Un des infirmiers chargés de satisfaire à ces ordres apprit de ces hommes qu'ils avaient mission d'incendier Notre-Dame", poursuit le jeune homme. "Nous nous approchâmes de l'officier pour lui faire remarquer que mettre le feu à la cathédrale c'était aussi compromettre, sacrifier même sûrement la vie de 900 malades ou blessés contenus dans l'hôpital : l'homme ne répondit que par des monosyllabes, réitéra ses ordres, nous ordonna de nous éloigner, et tourna les talons."

    « À l'époque plus encore qu'aujourd'hui, ce sont les internes qui font tourner l'hôpital. En ces temps d'insurrection armée, l'Hôtel-Dieu ne compte même plus qu'un seul médecin agrégé : son directeur, le Pr Paul Brouardel, nommé par la Commune. Selon l'interne Hanot, il parvient à négocier un sursis auprès de l'officier, le temps d'évacuer les malades ».

    « Mais plus tard dans la matinée, coup de théâtre : on signale un départ de feu à Notre-Dame. Prévenu par un ouvrier venu donner l'alerte à l'Hôtel-Dieu, un interne en pharmacie recrute quelques camarades pour se rendre sur les lieux. Ils constatent une colonne de fumée sortant par la lucarne et, rejoints par quelques voisins, les internes se font remettre les clés de la cathédrale. À l'intérieur, l'atmosphère est déjà irrespirable. »

    Un immense brasier fut découvert au niveau du chœur, constitué de chaises et de meubles d'église. Ils parviennent à l'éteindre. Un autre est découvert près de l'autel. En explorant l'église à la recherche d'autres foyers, les sauveteurs du jour ne manquent pas de remarquer la "forêt de charpentes qui remontent à huit cents ans", se félicitant de "l'oubli ou l'ignorance" des incendiaires. Une forêt que nous avons vu flamber il y a quelques jours.

    La catastrophe fut évitée de justesse grâce à quelques internes en pharmacie de l’Hôtel-Dieu aidés d’un pompier et de badauds et par la peur d'un mourant "Tout était préparé pour faire sauter l'édifice", révèle La Gazette nationale du 29 mai 1871" Mais l'homme qui avait été chargé de cacher sous le maître-hôtel cinq barils de poudre (…) a été blessé mortellement un instant après avoir commis le crime. Il a eu peur, il a demandé un prêtre qui a reçu sa révélation et a pu prévenir à temps l'officier qui commandait là."

    Ce fut évidemment le Pr Brouardel, qui n’avait aucunement participé à l’extinction de l’incendie, ni apporté l'aide réclamée par ses subordonnés, qui reçut la Légion d’honneur pour avoir sauvé la cathédrale, recueillant, comme il se doit, les lauriers mérités par ses internes.


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  • Nous avons des étudiants que nous méritonsDeux étudiants (sic) faisant partie du bureau national de l’UNEF se sont distingués par leur indigence intellectuelle après l’incendie de Notre-Dame. En étalant de surcroît une haine de la France et de ses habitants.

    « Je m’en fiche de Notre-Dame car je m’en fiche de l’histoire de France ». Ce message publié lundi soir sur Twitter par la vice-présidente de l’Unef Lille, Hafsa Askar (et oui, elle est vice-présidente), quelques heures après l’incendie de la cathédrale de Paris. En ajoutant pour faire bonne mesure et bien montrer « d’où elle parle » : « On s’en balek objectivement c’est votre délire de petits blancs »

    Un autre responsable (sic) de l’Unef, Édouard Le Bert, qui se présente sur Twitter comme membre du bureau national du syndicat, a publié de son côté un message « moqueur et minimaliste » : « Ca y est drame national, une charpente de cathédrale brûle ». Lui, il est franchement con.


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  • Devine qui vient parler ce soir ?

    La une du Spectator du 13 avril 2019. Perfide Albion !

    Non, il ne parlera pas : NOTRE-DAME de Paris est en feu et c'est un désastre.

    Devine qui vient parler ce soir ?


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  • Les manuels scolaires ne représentent toujours pas correctement le clitoris : article de F.Na paru le 15/03/19 sur le site Egora: 

    "Le clitoris n'est toujours pas représenté dans la totalité des manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre (SVT), s'indigne un collectif de femmes qui vient de lancer une pétition. Le texte a récolté près de 50 000 signatures".

    "Le clitoris est l’organe essentiel du plaisir sexuel des femmes, pourtant, il demeure un organe oublié des manuels scolaires. Selon un rapport sur l’éducation sexuelle remis en juin 2016 par le Haut Conseil à l’égalité, un quart des filles de 15 ans ne savent pas qu’elles possèdent un clitoris et 83 % d’entre elles ignorent sa fonction érogène", écrivent les femmes du collectif "It's not a bretzel" dans une pétition lancée il y a quelques jours.

    Le texte demande aux ministres Marlène Schiappa, en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes et à Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale que le clitoris soit fidèlement représenté dans les manuels scolaires. La pétition réclame aussi une "formation solide des enseignants" pour qu'ils puissent délivrer une éducation à la sexualité "sans tabou ni censure".

    J'avoue être un peu étonné que 83% des jeunes filles de 15 ans ignorent la fonction érogène du clitoris.

    "Depuis plusieurs jours, le collectif à l'origine de la pétition a aussi entrepris de coller des images de clitoris dans l'espace public".

    Notons que si l'on avait collé des images de phallus dans l'espace public, nous aurions sûrement eu des protestations indignées.

     Avec une telle représentation du clitoris, les utilisateur-trice-s néophytes risquent d'être perdu-e-s. Heureusement que l'on a le GPS

    Orientation sur le terrain sexuel


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  •  

    Hier, par une visite surprise à une réunion organisée par les gilets jaunes à Fréjus, Brigitte Bardot a apporté son soutien à leur cause.

    Elle a déclaré  à Var-Matin, : Je soutiens les Gilets jaunes parce qu'ils ont des couilles.  Ce sont donc des mâles.

    Elle ne les prend tout de même pas pour des bêtes en perdition ?


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  • L’humoristiquement correctEn Angleterre, les étudiants de la School of Oriental and African Studies ont organisé une soirée en invitant plusieurs humoristes mais ont voulu s'assurer à l'avance que personne dans le public ne se sentirait offensé par les blagues.

    Ils ont donc pondu un «formulaire du contrat de comportement» :

    « En signant ce contrat, vous acceptez notre politique de tolérance zéro envers le racisme, le sexisme, les discriminations fondées sur la classe sociale, l'âge et le handicap, ainsi que l'homophobie, la biphobie, la transphobie, la xénophobie, l'islamophobie, l'antireligion et l'anti-athéisme»Tous les sujets doivent être présentés d'une façon respectueuse et bienveillante. Cela ne veut pas dire que tous les sujets ne peuvent pas être discutés. Mais cela doit être fait d'une façon respectueuse et non-injurieuse»

    J'aime beaucoup la "tolérance zéro". Le seul créneau humoristique permis semble donc être l'hétérosexuel blanc en état de marche, mais prudente ou les animaux.

    Pierre Desproges est bien mort.

    Source : Slate


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  • Le 23 octobre dernier j'ai écrit un billet : "sexisme onusien" à propos des remontrances de l'ONU à la France pour avoir verbalisé deux musulmanes portant le niqab. La chronique de l'écrivain algérien Kamel Daoud paru dans Le Point du 1er novembre est consacrée à ce sujet et je me suis permis de la reporter ci-dessous :

    Lire la suite...


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  • Brèves du 15.10.18Faits divers

    - La liquidation de son siège n’a pas empêché le parti socialiste de fuir de toutes parts provoquant un important dégât des os dans le cimetière des éléphants.

    - Le pape a révélé que des tueurs à gages déguisés en médecins sévissaient dans les hôpitaux. Leurs manoeuvres ont avorté.

    - Le journalisme mène à tout à condition de sortir indemne d’un consulat d’Arabie Saoudite ou de ne pas y entrer

    - La Seine-Saint-Denis est mal barrée. Des enfants y jouent mortellement à coups de barres de fer.

    - Le Brexit se passe mal : un chasseur français tue un cycliste britannique en Haute- Savoie.

    « Navigation »

    - Un navire tunisien est entré en collision au nord de la Corse avec un porte-conteneurs chypriote en heurtant son flanc. On peut en conclure : soit que les porte-conteneurs ne sont pas encore assez gros, soit que les lunettes sont hors de prix en Tunisie, soit que les Tunisiens manquent de sommeil ou ont facilement le mal de mer. L’hypothèse d’une confusion avec l’attraction des auto-tamponneuses est peu probable.

    - Dans le sud, les rivières se sont prises pour la mer et les voitures pour des bateaux.

    Cuisine. On cherche comment tirer le Macron du feu.

    Consensus.

    - François Bayrou déclare n’avoir aucune envie de redevenir ministre. Nous non plus.

    - Ségolène Royal déclare « être bien loin » d’une candidature aux européennes. Tant mieux, loin des yeux près du cœur.

    - Hollande regrette son « Président normal ». Nous, nous ne le regrettons pas.

    Insolite. Je viens de voir place de Clichy une noire vêtue d’une burqa, harnachée d’un sac à dos, de gros écouteurs encadrant son voile, foncer sur un trottoir debout sur une trottinette.

    Débat. Un ministre de l’Intérieur est-il utile ?


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