• Petites irritations télévisuellesQuand je regarde la télévision en évitant qu’une part de mon cerveau ne soit lavée par les publicités qui martèlent avec persévérance leurs inepties, j’ai remarqué que dans les séries policières pour lesquelles j’ai un faible, trois fois sur quatre, ce sont des femmes qui dirigent les hommes et quand il s’agit d’un homme, il est le plus souvent idiot et/ou injuste. Pour dire vrai j’ignore quelle est la composition « genrée » des policiers et des gendarmes, mais il serait étonnant que la plupart des postes de direction soient occupés par des femmes. Il s’agit là d’un véritable parti pris plus idéologique que réel qui finit par devenir irritant. Si vous voulez aller dans le réel regardez LCI où la guerre en Ukraine constitue l’essentiel des informations. Vous aurez là une brochette de généraux très prolixes sur les armes et les stratégies, c’est-à-dire exposant avec le sourire la meilleure façon de tuer les autres. Je ne connais pas une chaîne qui fasse autant de publicité pour Poutine car quel que soit le discours des experts, elle nous projette systématiquement dans un encadré la tête de Poutine discourant muettement. Une omniprésence quasiment divine.


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  • La dernière farce de l'ONUL'Arabie saoudite a été élue à la présidence du forum des Nations Unies pour les droits des femmes et l’égalité des sexes. Preuve supplémentaire que le monde devient de plus en plus absurde et ne se donne même plus la peine de paraître cohérent. Illustration : Boccioni "Rire"


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  • Pendant la Deuxième guerre mondiale, en France, sous le régime de Vichy, de telles affiches étaient placardées dans des lieux publics et notamment à l'entrée des squares et des parcs interdisant aux chiens et aux Juifs d'y pénétrer. En mars 2024  on a interdit à une Juive, parce que Juive, de pénétrer  dans un amphithéâtre de Sciences Po. où se déroulait une manifestation pro-palestinienne. J'ignore si les chiens pouvaient y entrer, mais peut-être étaient-ils déjà présents.


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  • On sait que les entreprises et le commerce se sont emparés des préoccupations écologiques pour apparaître comme vertueux dans leur communication en prétendant en tenir compte. L'écologie est devenue un argument de vente obligatoire, quel que soit l'objet à vendre, en utilisant un langage approprié dans leur publicité, même s'il ne correspond à rien de concret. On constate donc une débauche de « durable », de « renouvelable », de "responsable" ou « d'écochose ». Quand ce n'est pas la violence ou le maculage alimentaire d'oeuvres d'art devant lesquelles s'exposent fièrement deux donzelles allumées, le ridicule va finir par tuer l'écologie...si elle ne nous tue pas avant d'être réchauffés. Avouez que ce genre d'affiche (photographiée dans une vitrine de la place de l'opéra à Paris) a de quoi énerver, mais pas pour la bonne cause.


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  • Le message politique est à la mode

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  • ARTICLE SUPPRIMÉ CAR SANS AUCUN INTÉRÊT. AUTO-CORRECTION.


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  • Démocratie bidonCe dimanche 4 février, les 1 382 322 Parisiens inscrits sur les listes électorales ont été appelés à voter sur l’augmentation du tarif de stationnement pour les SUV (Sports Utility Vehicle). Cette augmentation de tarif est bien sûr défendue par la Mairie mais critiquée par les associations. Cet appel à voter est un bien grand mot. A chaque consultation proposée par la Mairie de Paris, on ne reçoit aucun papier nous prévenant d’un vote et de son objet si bien que je n’ai appris la chose qu’hier. Pour être honnête, de toute façon je n’aurais pas été voter. La participation à la votation citoyenne (ayant coûté 390692 euros) sur les trottinettes en libre-service à Paris, organisée en avril 2023 et validant leur éviction à venir avait été de 7,46%. Après ce résultat (qui me satisfait), la Mairie a déclaré que les Parisiens ne voulaient plus des 15000 engins circulant comme des bombes en location sur les trottoirs. Les arguments ne manquaient pas pour supprimer un des dangers de la capitale sans passer par ce simulacre de vote qui n’a évidemment aucune signification. Nous n’avons pas l’habitude comme les Suisses de ces votations et c’est sûrement dommage. Les scrutins « organisés » par la Mairie de Paris ressemblent à ceux qui fleurissent dans les dictatures où les dictateurs éprouvent le besoin, on se demande bien pourquoi, d’organiser des scrutins bidons en éliminant au préalable les opposants, en s’appropriant les médias et éventuellement les urnes. La Mairie de Paris fait dire aux Parisiens ce qu’ils ne disent pas mais qu’ils pensent peut-être, alors que les dictateurs font dire massivement à leur peuple l’inverse de ce qu’il pense probablement.

    NB. La participation pour cette votation a été de 5,68% ! Et seulement 54,55% ont été en faveur d'un tarif spécifique pour les SUV, soit environ 3% des Parisiens. Une farce pseudo démocratique dont on aurait pu se dispenser, et qui fut présentée par Mme Hidalgo comme une large approbation de la proposition de la Mairie.


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  • Une nuit calme, mais une vie mouvementéeJe viens de terminer « La nuit sera calme » de Romain Gary. Je conseillerais volontiers sa lecture à ceux qui ne l'ont pas encore lu. Ce n’est pas un roman mais un entretien fictif entre l’auteur et un interlocuteur que je suppose imaginaire. C’est un peu une suite de « La promesse de l’aube », un recueil de souvenirs plutôt que des mémoires de la part d’un homme qui a eu une vie exceptionnelle et des souvenirs à foison. Une vie bien remplie qu’il a interrompue lui-même en 1980 à l’âge de 66 ans. Deux thèmes principaux : sa vie de diplomate après avoir été aviateur en Angleterre pendant la IIe Guerre mondiale et Hollywood qu’il a connu lorsqu’il était consul à Los Angeles, il faudrait y ajouter un hymne à la féminité. Son regard sur les choses et les gens vaut le détour avec une galerie impressionnante de personnalités qu’il a côtoyées de De Gaulle à Groucho Marx (aucun rapport entre les deux). C’est souvent drôle et l’autodérision est permanente. La véracité n’est jamais certaine avec Romain Gary. Il avait le goût de la mystification juqu’à tromper le jury du Goncourt en obtenant un second prix (interdit par le règlement) sous le pseudonyme d’Émile Ajar avec « La vie devant soi ». Un bon moment en compagnie d’un homme intelligent qui a vu le monde sous toutes les coutures, mais avec l'inconvénient de me donner un net sentiment d’infériorité.


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  • J’attendsLe microcosme médiatico-politique est en attente. Il bruit d’une écume de remaniement gouvernemental. Cela n’intéresse que ce petit monde…et moi. J’attends d’être appelé aux plus basses fonctions. Vous vous demandez à juste titre : pourquoi moi ? Et pourquoi pas ? Je suis aussi incompétent que les autres et peut -être même plus. Et de toute façon compétent ou pas, je peux très bien signer des papiers, en tant que ministre je serais heureusement dispensé de toute décision, est-ce qu’une marionnette prend des décisions ? Vous me direz aussi, car vous n’avez aucun égard pour les rares cheveux blancs qui me restent, que je suis trop vieux. Et Biden ? A la tête de la première puissance mondiale. Certes, il trébuche un peu, mais il a pris de bonnes décisions pour son pays. Et Trump qui veut récidiver et continue à faire autant de bruit avec sa bouche qu’avec les casseroles qu’il traîne gaillardement. Alors j’attends….


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  • Ravage, le bien nommé.Je n’avais pas lu le premier roman qui inaugura en France la science-fiction. Il fut écrit par René Barjavel et paru en 1943 en feuilleton dans Je suis partout, journal antisémite et collaborationniste de l’époque, et autant dire que le roman est marqué par elle. Le début décrit une déclaration de guerre d’un empereur noir qui envisage de détruire les Blancs. Ce « nègre » disparait par la suite du roman et on se demande ce qu’il est venu y faire. Un monde futur est par la suite décrit avec talent, un monde qui bénéficie de tous les progrès scientifiques dont on peut rêver mais ceux-ci rendent l’homme dépendant d’eux. Comme aujourd’hui l’électricité est reine, mais moins qu’aujourd’hui puisque le monde où nous vivons est devenu l’esclave de l’informatique. Et tout d’un coup, dans le monde idyllique décrit par Barjavel, l’électricité disparait mystérieusement provoquant un chaos extrême où la loi de la jungle va dominer, les catastrophes se multiplier, et les meurtres courants puisque nécessaires pour survivre. Le héros du livre amène une petite troupe à travers la France pour créer, après de nombreuses aventures plus ou moins horribles, un monde rural dont il devient le patriarche adulé, faisant brûler les livres, bannissant tout progrès scientifique, introduisant la polygamie et lui-même père de multiples enfants, tous des mâles par la grâce de Dieu, sauf un fille qu’il donna en mariage à son successeur : un gaillard blond aux yeux bleus comme tout bon aryen. Manque la devise « Travail, Famille, Patrie ».


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