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Le blog sans ordonnance de Paul Obraska

Les impertinences du Dr WO

Pourquoi les maîtres du monde éprouvent-ils le besoin de se rendre ridicules ?

C’est la question que l’on peut se poser devant la déclaration de Poutine rapportée par le Canard enchaîné du 25/06/25. Poutine sait très bien que personne ne le prendra au sérieux et qu’il se ridiculise en le faisant, mais chacun saluera le culot de l’acteur. Même les dirigeants iraniens à qui cette déclaration est destinée pour montrer le soutien platonique de la Russie à son allié iranien sont les premiers à ne pas croire un mot de la protestation de Poutine, tout en appréciant sa prestation.

Les dirigeants ne craignent plus le ridicule, ils se moquent de ce que peut penser le public de leurs agissements sur la scène mondiale. L’essentiel est d’être un acteur de la pièce de théâtre historique, de se manifester, de ne pas être un simple figurant quel que soit le texte à déclamer. A cet égard Donald Trump tient le premier rôle, c’est un remarquable comédien tragi-comique, les spectateurs sont suspendus à ses sorties et il sait entretenir le suspense. Par contre Emmanuel Macron qui s’agite beaucoup dans les coulisses en déclamant un texte rabâché que personne n’écoute, ne peut espérer qu’un rôle de figurant et la troupe européenne dont il fait partie attend toujours de décrocher un contrat. Quant à la troupe chinoise, elle s’arme de patience en regardant le spectacle avant d’entrer en scène au moment voulu.

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B
Pendant 50 ans nos communistes français nous affirmaient que l’URSS était un lieu de paix et d’harmonie et que ce pays ami de la liberté était méchamment agressé par les capitalistes. <br /> Aujourd’hui l’antiracisme a remplacé le communisme et les gauchistes nous martèlent que l’immigration est une chance.<br /> Entendre des conneries et de la propagande c’est juste une habitude à prendre.
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D
Je ne m'y suis jamais habitué et malgré l'âge cela m'irrite toujours.
B
Ce n'est pas réservé aux maîtres du monde. Voyez le nombre de politiques qui se ridiculisent chanque jour.
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D
C'est certain mais quand on est à la tête d'un pays, on pourrait respecter une certaine tenue. Il est vrai qu'une partie de la population est toujours sensible et crédule à la propagande.
S
Les analogies avec la comédie, la tragédie, la bouffonnerie, la scène, sont infinies. Du ténor au figurant et à l'utilité. De la déclamation à l'aparté. L'emphase, et toutes les figures de la rhétorique.
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D
Et la scène est mondiale.
P
Les politiciens devraient porter un nez rouge, on les reconnaîtrait plus facilement sur les photos.
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D
Maintenant que nous avons la vidéo, il suffit de les entendre parler pour les reconnaître
B
Les "dirigeants" n'ont pas à craindre le ridicule, comme vous le dites vous-même "l'’essentiel est d’être un acteur de la pièce de théâtre historique, de se manifester, de ne pas être un simple figurant " et "c’est un remarquable comédien tragi-comique, les spectateurs sont suspendus à ses sorties et il sait entretenir le suspense..."<br /> Ils savent à qui ils s'adressent et ce que leur public attend<br /> <br /> Par contre, classer Macron parmi les dirigeants et sur le même plan que Trump, Poutine ou Xi Jinping (quoi qu'on pense d'eux), c'est flatter inutilement (ou pas) son ego...?
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S
Pardon Bedeau, c'est chez Fredy M, Demain à l'Aurore, que mon url n'est pas valide.
B
pour souris donc, si elle repasse par ici...<br /> j'ai reçu ce matin vers 10 heure un magnifique commentaire de votre part tenant en un seul mt "essai"
S
Bedeau, <br /> impossible de commenter sur votre blog : "url non valide"
D
Je suis parfaitement conscient de ce danger et de ses progrès comme l'atteste cette candidature "démocrate" à la mairie d New-York.
B
Je ne sais pas si vous mesurez pleinement la dangerosité de l'islamisme chiite radical qui se revendique comme guidé par les descendants directs réels et attestés du "prophète", celui que professait l'ayatollah Khomeiny qui a pris la place du non fréquentable shah d'Iran. Il n'est pas arrivé là, à grand coups de dollars et d'influences occultes, à un pas du pouvoir pour se laisser berner à la dernière seconde.<br /> Tout l'occident est en train de tomber au mains des fous de Dieu qui ont pour mission d'établir la volonté d'Allah sur le monde (ce n'est pas un fantasme d'islamophobe complotiste), et de le partager entre "dar al Islam" et "dar al Harb".<br /> Même de Gaulle l'avait déjà compris.
D
Dans votre dernier billet vous vous posez la question de ce que devrait penser les anti-Trump (dont je suis pour ce qui concerne sa personnalité) du candidat démocrate à la mairie de New-York, je pense que ce dernier est une véritable caricature d'après ce que l'on sait, et qu'il est possible que le nouveau maire de New-York sera républicain.<br /> Pour la question subsidiaire, les premiers politiques dans l'histoire récente qui me viennent à l'esprit sont, sans originalité, De Gaulle qui a fait - entre autres - d'une défaite une victoire et a permis d'éviter à la France d'avoir une majorité musulmane, et Mendès France qui a fait ce qui était nécessaire en quelques mois dans une IVe République qui avait bien du mal à fonctionner. Il y a sûrement d'autres personnalités moins marquantes qui mériteraient d'être saluées, mais j'ai du mal pour ceux encore vivants.
B
Contrairement à Trump, Poutine ou Xi Jinping (quoi qu'on pense d'eux), Macron n'a jamais été un "dirigeant" et ne le sera jamais.. Une erreur de casting de Jacques Attali, des YGL et de McKinsey, un poulain plus névropathe que prévu..<br /> <br /> Question subsidiaire, si vous le permettez, et facultative : vous semblez déclarer que Mohammed Reza Pahlavi n'était guère fréquentable... <br /> Maintenant que Macron est descendu de son piédestal, à quelle personnalité politique contemporaine ou passée, français ou étranger, accordez vous un minimum d'indulgence ?
D
Macron aimerait être sur la scène, mais il ne fait que du bruitage dans les coulisses.
C
Je crois que c'est la norme actuelle : les faits de valent rien, seul le narratif compte. <br /> <br /> <br /> PS : J'ai décidé pour ma part de me livrer à ce nouvel exercice : <br /> j'affirme que cette guerre n'a jamais eu lieu , que c'est une pure invention des islamo-sionistes du Nevada et que Macron est un agent infiltré du Lesotho qui l'a chargé de livrer les secrets du bœuf bourguignon à Poutine pour fêter dignement ses 258 ans ( oui , c'est un Highlander)
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D
La preuve : j'y crois. Juste après avoir rédigé ce billet, j'ai entendu le vieillard suprême déclaré qu'Israël a failli s'effondrer sous les coups de l'Iran.
H
Ce trait de plume est aussi percutant que pénétrant :<br /> <br /> "Si le ridicule ne tue plus celui qui l'est, il peut tuer les autres. Les personnages outranciers sont souvent ridicules, mais toujours dangereux."<br /> — Dr WO, 26/06/2025<br /> <br /> C'est une pensée qui conjugue avec finesse ironie et lucidité. Elle rappelle que le grotesque, lorsqu'il s'incarne dans le pouvoir ou dans l'impunité, n’est jamais inoffensif. Le rire qu’il provoque peut masquer, ou retarder, la conscience du péril.
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D
"le grotesque, lorsqu'il s'incarne dans le pouvoir ou dans l'impunité, n’est jamais inoffensif." Bien dit.
L
Je crois que Jean-Claude a raison ce "théâtre" politique, tragicomique, est quand même capable de déclarer des guerres !
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D
Le ridicule n'empêche pas la dangerosité, il la favorise.
H
Dr WO, vous décrivez un monde où la politique internationale n’est plus qu’un théâtre d’ombres et d’ego. Mais peut-on vraiment parler de ridicule quand ces « comédiens » tiennent entre leurs mains la paix, la guerre, l’énergie ou le climat ? Ce n’est plus du vaudeville, c’est du tragique, souvent sans catharsis. Quant à Macron, il n’a peut-être pas le texte, mais qui l’écrit aujourd’hui ?
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D
Si le ridicule ne tue plus celui qui l'est, il peut tuer les autres. Les personnages outranciers sont souvent ridicules, mais toujours dangereux.