• "Françaises réfugiées dans un camp syrien après avoir fui le groupe EI, le 17 février." (Le Point)

    En quoi ce trio de corbeaux ayant rejoint volontairement les ennemis de la France est-il toujours français ?


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  • Merci les « gilets jaunes »

    La maladie ancestrale et incurable connaît une nouvelle poussée. Une maladie qui, comme toute maladie, n’épargne personne et peut toucher l’idiot comme l’intelligent, l’inculte comme le cultivé, mais surtout le raté.

    Et les malades vomissent imprécations et délires et les égouts des réseaux sociaux débordent dans la rue.

    Merci aux « gilets jaunes » d’avoir contribué à drainer la merde souterraine qui s’étale à présent au grand jour

    Merci les « gilets jaunes »


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  • De quoi se marrerL'entrefilet ci-contre est paru dans le Canard enchaîné d'aujourd'hui.

    Cette  artiste noire dont je ne connais pas le nom, et je pense qu'elle a intérêt à rester anonyme, tient absolument à conserver pour les noires leur apport culturel et dans ce cas précis la découverte majeure qu'est le tressage rasta de la chevelure. 

    Mais alors, les Blancs (ou les Jaunes) devraient-ils conserver uniquement à l'usage des Blancs (ou des Jaunes) ce qu'ils ont  pu apporter à l'Humanité ?

    Heureusement que la bêtise est universelle.


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  • Le nivellement par la baseIl semble donc que ses pairs reprochent à Jérôme Rodrigues blessé par les forces de l’ordre lors de l’acte XI des gilets jaunes de trop montrer sur les écrans son bandeau sur l’œil, ce qui ne l’empêchait pas de parler et d’acquérir en tant que martyr une place de leader. Il a donc décidé de prendre du recul sous la pression de ceux que l’on ne montre pas et qui aimeraient peut-être être vus. A moins que cette décision d’effacement ait été favorisée par l’attention attirée par cette médiatisation sur ses antécédents révélés par Le Parisien du 31 janvier dernier, judiciaires (transport de drogue et vol) et professionnels (licenciement de son dernier emploi pour faute grave).

    Si ce mouvement des GJ est hétéroclite, il semble que l’on y retrouve quelques invariants comme le goût de l’horizontalité et l’hostilité envers Macron qui revendique à l’opposé le goût de la verticalité. Le nivellement par la base est incontestablement un facteur d’égalité accessible, la médiocrité étant plus répandue que le talent.

    Faut-il penser que le peuple français est un peuple d'envieux ? Les élites de tous bords sont donc conspuées, y compris celles susceptibles d’apparaître dans leurs rangs. La plupart des têtes qui dépassent du niveau horizontal sont coupées pour ne pas dire guillotinées. Cependant celle d’Éric Drouet est toujours sur ses épaules et on peut se demander s’il ne s’arrange pas pour éliminer la concurrence. Se proclamer champion de l’horizontalité est une bonne façon d’en sortir.

    Illustration de Yue Minjun


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  • Comme ce blog va bientôt avoir onze ans, je me rends compte que je suis amené à me répéter, et pas qu’une fois. Se répéter peut signifier bien des choses :

    Que les sujets de mécontentement ou d’ironie restent toujours les mêmes, seuls changent les personnages qui jouent la comédie et la façon de jouer un répertoire vieux comme le monde.

    Que les opinions que l’on a sur cette comédie restent toujours les mêmes, mais on ne sait pas alors si c’est un signe de constance ou d’obstination dans un point de vue qui n’est pas forcément le bon (mais qui peut dire quel est le bon ?).

    Reste aussi l’hypothèse où la répétition s’avère être un signe de sénescence, mais je serais alors en bonne compagnie avec tous les commentateurs que je vois défiler sur les écrans ou dans la presse.

    S’il existe un comique de répétition, la répétition à laquelle nous assistons depuis trois mois serait une tragi-comédie de répétition.

    Elle est tragique, car ces manifestations itératives se soldent déjà par des centaines de blessés dans les rangs des « gilets jaunes » et dans ceux des forces de l’ordre.

    Elle est tragique car la France en sortira forcément plus endettée qu’elle ne l’était auparavant, son économie se déglinguera davantage et ce seront les moins nantis (dont les « gilets jaunes ») qui en souffriront le plus. Mais le pire pourrait également survenir si l’Etat partait en vrille.

    Pourtant, cette répétition a aussi son côté comique ou plutôt absurde car on ne sait plus pourquoi ces gens défilent obstinément en se prenant du gaz lacrymogène et des balles de caoutchouc dans la tronche. Et plus comique qu’absurde quand ces milliers de personnes se considérant comme étant le peuple, en négligeant les millions d’autres qui ne manifestent pas, ont des exigences souvent farfelues comme de réclamer la direction du pays.

    Dans ce cas, le côté tragique risque de réapparaître si quelqu’un se lève pour parler au nom du peuple dans un premier temps puis pour le faire taire définitivement dans un second.


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  • La menace

    En cette période de turbulences sociales où des Français persévèrent à scier la branche sur laquelle ils sont assis parce qu’elle n’a pas le confort souhaité, et sans doute souhaitable, nous n’avons guère d’occasions de rire.

    Maxime Nicolle nous en donne une, qu’il en soit ici remercié.

    Ce personnage, connu également sous le pseudo de « Fly rider », est une figure du mouvement des « gilets jaunes », du moins se considère-t-il comme tel, suivi en cela par ses nombreux visiteurs virtuels, et par les médias impressionnés par l’originalité de ses délires. Il est d’ailleurs regrettable que le mouvement des « gilets jaunes » qui a permis de montrer aux gouvernants de réels dysfonctionnements de notre démocratie soit représenté par de tels individus amateurs de complots, aussi farfelus soient-ils, et dont le manque de sérieux est évident.

    Un manque de sérieux qui est finalement réjouissant car ce brave Maxime, la casquette à l’envers et la barbe rousse, menace la France en lançant un ultimatum au gouvernement, dans une vidéo diffusé mardi 29 janvier, sur la page Facebook "Fly rider infos blocage" :

    "Si dans les deux semaines qui suivent, il n'y a aucune avancée, aucune avancée concrète financière envers le peuple et pour tous les membres de la population, pas certains petits groupes comme 'on va prendre tel machin'... Non, c'est tout le monde !"… "Si vous ne faites pas ça, dans deux semaines, je pars de ce pays, je fais une demande d'asile constitutionnel et je me battrais à l'extérieur, mais je peux vous garantir que j'y passerais ma vie (...) jusqu'à ce que j'en crève"… "On demande une action pacifique, écoutez-nous (...). Si vous ne le faites pas, ce sera de votre responsabilité et pas de la nôtre". (déclarations tirées d'un article de Huffpost)

    Ce brave Maxime envisage de s’exiler comme Julian Assange dans un pays d’où il ne pourra pas être extradé "Comme ça, vous n'irez pas me foutre en prison". Devra-t-on considérer ce possible départ comme celui De Gaulle s’exilant à Londres pour continuer le combat contre le IIIe Reich ? 

    Je me demande si le cas de Maxime ne pourrait pas être utilisé en tant qu’exemple dans un ouvrage de psychiatrie pour les nuls. La création de complots imaginaires me semble être une forme de paranoïa où l’individu se sent menacé par des machinations secrètes mais sans fondement et qu’il est le seul ou un des rares à percevoir. Mr Nicolle ajoute à présent la mégalomanie : ultimatum au gouvernement avec à la clef la menace de son départ de la France qui évidemment ne s’en remettra pas étant donnée son importance, une France tétanisée par la crainte de voir Fly Rider ébranler l’hexagone à partir de l’étranger.

    Illustration : Moreelse "Démocrite"


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  • Musique française

    Je ne vous cache pas que je suis déçu. Il paraît que Booba (Duc de Boulogne, s’il vous plait) a annulé (peut-être reporté, ce qui laisse un espoir) son combat contre Kaaris qui devait avoir lieu à Bruxelles en avril prochain. A noter que nos élites s’expatrient même pour un combat, et que l’on assiste encore une fois, impuissants, à une fuite inexorable de nos cerveaux, mais heureusement provisoire dans ce cas.

    A vrai dire, à ma grande honte, je ne connaissais pas ce duo bodybuildé jusqu’à la rixe survenue à Orly, en Août 2018, entre les fans des deux idoles à l’origine de 50000 € de dégâts, et d’une détention provisoire de trois semaines avec une condamnation de 18 mois de prison avec sursis des deux héros qui n’ont fait qu’enrichir leur pedigree et authentifier pour leurs admirateurs leur allure de voyous.

    J’ai donc appris qu’il s’agissait de « deux trublions de la musique française » (Le Point). J’ai aussi appris à cette occasion que le rap était de la musique et de surcroît française. Alors que je pensais bêtement que le rap était un vomi paroxystique de vers de mirliton, de préférence bien violents et bien sanglants, sur un rythme épileptique. ( j'ai néanmoins commis : "Quand le rap dérape")

    Ayant compris mon erreur (bien compréhensible étant donné mon âge), je suis à présent attentivement les péripéties de nos deux musiciens combattants qui semblent manier le contre-poing et la grosse caisse avec dextérité.

    Musique française


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  • « Le premier qui dit la vérité il doit être exécuté »Je n’ai pas de sympathie particulière pour Mme Barèges mais je suppose que son apport au débat lors de la réunion des maires avec Macron à Souillac est exact car de tels faits ne s’inventent pas.

    Cette intervention mettait tout de même le doigt là où ça fait mal (honni soit qui mal y pense), c’est à dire sur un dysfonctionnement de l’Etat, et de la justice dans l’exécution des décisions avec des conséquences qui peuvent être criminelles.

    Ce qui m’étonne dans cet entrefilet tiré du Canard enchaîné d’aujourd’hui, ce sont deux choses :

    - d’abord le titre : « Barèges ose tout », manifestement ironique alors qu’il s’agit de la vérité, du moins je le suppose. C’est vrai que la vérité est parfois osée. Peut-être que la sodomisation, et de surcroît d’une octogénaire, est apparue déplacée dans cette assemblée propre sur elle, et susceptible de heurter les oreilles présidentielles.

    - ensuite les huées qui ont accueilli cette intervention, elles montrent bien que la réalité dans sa crudité n’est pas bonne à raconter, qu’elle est gênante, qu’il vaut mieux la nier pour son confort intellectuel et exécuter par des huées celui ou celle qui dit la vérité.

    Le titre est de Guy Béart


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  • En manque de guerre

    Depuis plus d’un demi-siècle la France est en paix. Le terrorisme tue, mais ce n’est pas une guerre. Cette paix semble peser sur les générations qui n’ont connu qu’elle. Elles n’ont connu ni les bombardements, ni les soldats ennemis défilant dans les rues, ni les otages fusillés contre un mur, ni les officines où l’on torture ceux qui résistent, ni les camps d’internement où l’on meure. Elles n’ont connu que la démocratie : l’élection de leurs représentants, ce qui permet de leur cracher dessus, la libre expression sans la crainte d’être emprisonné pour une opinion, le libre déplacement à travers le pays sans papiers pour se justifier. Elles n’ont connu aucune pénurie vitale, mais au contraire des aides sociales de la part de l’Etat, c’est à dire des autres.

    On peut comprendre qu’un tel manque devient insupportable à la longue. Alors on s’invente une guerre. L’Etat devient une dictature, le président de la République un dictateur, la police une armée ennemie, un défilé dans la rue une résistance, on suscite une arrestation pour avoir l’équivalent d’une torture, les victimes des accidents de la circulation qu’ils ont eux-mêmes provoqués comme l’équivalent d’un massacre qu’il faut honorer.

    Générations actuelles, ne soyez pas nostalgiques, ne jouez pas à la guerre des boutons pour passer le temps et vous donner de l’importance, n’usurpez ni les mots, ni les choses, revendiquez comme la démocratie libérale vous en donne le droit, mais sans grandiloquence, et soyez patients, il suffit d’attendre, une véritable guerre avec des morts par milliers ou millions finit toujours par arriver.

    Illustration : Goya « le 3 mai 1808 »


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  • Pitrerie post mortemLa mort n’est plus une chose sérieuse, la robotique japonaise s’en empare. La période de deuil est habituellement une période de tristesse solitaire. Au Japon, elle dure 49 jours et elle peut ne plus être solitaire mais accompagnée par le défunt lui-même, non pas sous une forme fantomatique, mais sous la forme d’un robot. C’est un simulacre grotesque préparé, bien entendu, du vivant de la personne avant son voyage dans l’au-delà : fabrication du masque imprimé en 3D qui sera collé sur le robot et enregistrement des messages qui seront prononcés par la marionnette pour égayer les soirées de ses proches. Comme les choses sont bien faites la durée de vie - si j’ose dire – du robot macabre est de 49 jours, la durée du deuil. Mais comme la population du Japon diminue, rien n’empêcherait de conserver plus longtemps ces avatars pour faire illusion.

    Source 20minutes.fr


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