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Quand le rap dérape
Mec, j’aime pas le rap
J’aime pas quand ton rap dérape
Mec, arrête, c’est pas de la musique
C’est qu’un rythme spasmodique
Toujours le même
Pour ceux qui aiment
L’éruptif
L’agressif
Le vulgaire
Nique ta mère
Protestation
Révolution
Avec ta diarrhée incantatoire
Mec, tu nous prends pour des poires
A jouer la victime
A appeler au crime
Tuer pour te venger
De quoi, mec
Tu pètes la tune, mec
C’est pas ici le malheur
C’est ailleurs
Mais tu restes là bien au chaud
Eructant
Bavant
Dans le micro
Alors soyons vulgaire
Là, mec
Nique ta mère
Mec
Source de la photo : Yan The Jeweler
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Commentaires
L'appel au meurtre est condamné par la loi. Mais ce type de rappeur serait content d'être condamné, car une condamnation ou mieux la prison, donnerait un semblant de vraisemblance à leurs élucubrations qui n'ont rien d'artistiques.
J'applaudis la forme et je souscris totalement au message !
PS : Je note d'ailleurs, en riant, que vous n'avez pas pu vous résoudre à introduire dans votre texte les fautes grossières de liaison et de syntaxe qui émaillent généralement les paroles de ce type de chansons.
Je ne connaissais pas vos talents de rappeurs Bel exercice de dérapage. Bravo. Bon après midi. ZAZA
10vegaVendredi 29 Mai 2015 à 18:03un écrivain connu a dit que l art moderne est une imposture ;on pourrait en dire autant de ces " brailleurs" grossiers et de leur musique épileptique..ils déversent leurs ordures sur les ondes et dans les concerts sans problèmes !
C'est une imposture et de plus elle est le plus souvent néfaste en libérant de bas instincts.
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Voilà bien longtemps que le rap dérape, et qu'on laisse faire, on va même jusqu'à les aider, puisque...c'est de l'art!
Bravo pour votre rap qui ne dérape pas!