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484. La France en « trans »
Aujourd’hui, des manifestations sont prévues dans une quarantaine de villes pour défendre les droits des personnes « trans » et dénoncer une « offensive transphobe », en raison d’un rapport sénatorial (LR) sur la transidentification des mineurs et la publication du livre « Transmania », livre contre lequel s’exerce d’ailleurs une véritable censure pour sa promotion (l’opérateur JC Decaux a retiré les affiches qui faisaient la promotion du livre dans les rues de la capitale, « les jugeant contraires à sa charte de déontologie et a présenté ses excuses » ( ?!). Les autrices Dora Moutot et Marguerite Stern se défendent de toute transphobie et présentent leur ouvrage comme une « enquête sur les dérives de l’identité transgenre ».
Ils sont nombreux à vouloir transiter dans les rues à travers la France : plus de 800 collectifs et des personnalités politiques, artistiques, militantes et intellectuelles. Du beau monde parmi lequel se trouve l’inévitable Annie Ernaux drapée de son prix Nobel de littérature accordé par un jury qui avait sans doute abusé des boissons fortes auparavant. Bien sûr le planning familial, qui promeut les hommes « enceints », est dans le coup. Des partis politiques ne sont pas en reste : les écologistes qui trouvent peut-être là une façon de réduire la population mondiale et l’émanation de CO2, la France Insoumise (à quoi ?) qui après avoir perdu le peuple se rabat sur les minorités, à l’exception de la minorité juive (faut pas déconner tout de même). L’illustration ci-jointe donne une vue des soutiens nombreux et divers aux victimes « trans ».
Je ne suis pas transphobe, comme je ne suis pas « dépressophobe » ou « diabétophobe », mais je suis certain que considérer la dysphorie du genre comme une pathologie sera immanquablement qualifié de transphobie, d’autant plus qu’elle a été retirée de la liste des maladies mentales depuis de nombreuses années. A juste titre, car ce n’est pas une maladie mentale, mais c’est un état pathologique qu’on le veuille ou non. C’est un état qui provoque des troubles et un mal-être qui conduisent les personnes atteintes à vouloir être traitées pour bénéficier d’une « transition ». Un traitement à vie, médical ou médico-chirurgical et pris en charge par l’Assurance maladie.
Il faut donc considérer la transition du genre non seulement comme un fait social et même socio-politique, mais avant tout comme un problème médical. Se poser la question sur la nécessité ou non d’imposer un traitement lourd et qui n’est pas sans conséquence, et à quel moment le mettre en œuvre est du domaine de la médecine et non de celui des collectifs et des partis politiques.
Je n’ai pas lu le livre « Transmania », je ne porte donc aucun jugement sur sa crédibilité, mais à mon avis toute thèse peut avoir ses dérives et il est sain que l’on puisse en discuter sans faire régner un totalitarisme de la pensée qui risque finalement de nuire à ceux qui l’impose.
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Commentaires
Désolé! L'exhibitionnisme de ce qui est un problème médical (rarement, à mon avis), psychiatrique (quelquefois), civilisationnel (certainement) me met mal à l'aise. Je ne nie pas le mal-être mais en faire un étendard apportera-t-il la guérison ou au moins un amélioration et une diminution de la souffrance?
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Dimanche 5 Mai à 16:48
La dysphorie du genre existe, elle était autrefois classée parmi les maladies mentales, l'exhibitionnisme ne fait pas partie de son traitement, mais du militantisme qui, s'il devient excessif, risque de provoquer une réaction. La société peut respecter une maladie et la prendre en charge, mais en faire une cause idéologique (la théorie du genre) occupant une place disproportionnée par rapport au nombre de gens concernés peut devenir insupportable.
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Entre la drag-queen porte flamme, Aya Nakamura chantant Piaf, les taxis au noir facturant 250 € la course Roissy-Paris, les agents de la RAPT qui ont déjà déposé des préavis de grève pendant TOUTE la durée des jeux, les éboueurs de Paris qui menacent eux aussi de faire grève pendant les jeux, les politiques qui continuent à promettre qu'on pourra se baigner dans la Seine, Paris risque d'échanger son statut de "ville la plus romantique du monde" contre celui de "ville la plus ridicule du monde"
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Dimanche 5 Mai à 23:09
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4BernadetteLundi 6 Mai à 16:48En tout cas, le drag queen Arthur est représentatif à lui seul de ce courant exhibitionniste. S'attribuer le surnom de mini-majesté, ce n'est pas l'humilité qui l'étouffe.
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Lundi 6 Mai à 17:10
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5BernadetteMardi 7 Mai à 09:486BrindamourMercredi 8 Mai à 09:14Le dernier moment où j’aurais envie de quitter ma campagne pour monter à la capitale est cet été.
Est-ce que LFI a essayé la jonction du mouvement drag-queen avec les luttes ouvrières?-
Mercredi 8 Mai à 09:26
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Je sais que ça n'est pas tout à fait la même chose, mais malgré tout..
MINIMA GESTE, DRAG-QUEEN PORTERA LA FLAMME OLYMPIQUE LE 14 JUILLET APARIS
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Minima Gesté: "En tant que drag queen, mais aussi en tant que moi, Arthur, jeune homosexuel, je suis ultra fière et ultra fier de pouvoir porter la flamme olympique le 14 juillet à Paris"
Cette personne est fier(e) de sa visibilité mais c'est une caricature qui, à mon avis, ne fait pas avancer sa cause avec une flamme ou pas.
"faire avancer sa cause..." Iel doit s'en battre comme de son premier gode !
Si la cause avance, Arthur (vous avez remarqué que c'est son nom) recule, alors comment voulez vous...?
Comme quoi il faut avancer pour reculer. Cela pourrait être une définition du progressisme.