-
Parmi les livres qui m’ont été offerts à Noël, l’un s’intitule « Voyages en train », il regroupe des textes, nouvelles ou extraits, de quatorze auteurs qui ont écrit sur le thème du train. J’ai lu aisément et avec plaisir treize d’entre eux. Le quatorzième est Marcel Proust, il s’agit de la troisième partie de « Du côté de chez Swann : « Nom de pays : le nom ». Et je dois me rendre à l’évidence : j’ai au moins une tare, celle de ne pas pouvoir entrer pleinement dans le monument de Proust. C’est le seul auteur parmi les quatorze que j’ai lu en pensant à autre chose, je m’y ennuyais ferme. Je sais, c’est une tare. Je connais des gens qui se délecte de sa prose, pourquoi pas moi ? Pourquoi ai-je été privé de ce plaisir partagé par d’innombrables lecteurs. J’ai pourtant franchi la porte à plusieurs reprises. Certes, j’ai traversé quelques passages, mais je suis sorti le plus souvent rapidement par la première issue de secours. C’est un monument que je ne pourrai jamais visiter complètement, je n’y ai fait que des visites en courant. J’ai renoncé à y rester, insensible à sa beauté, ennuyé par ses digressions. Impardonnable. Illustration Giuseppe Arcimboldo « Le bibliothécaire »
14 commentaires -
-
Le Pont de l'Europe à Paris a inspiré deux grands peintres : Caillebotte et Monet. A vrai dire, il s'agit d'un viaduc qui enjambe les voies ferrées proches de la Gare Saint-Lazare, et ce viaduc est dénommé Place de L'Europe-Simone Veil, elle a remplacé l'ancienne Place de l'Europe disparue avec les travaux d'extension des voies ferrées et la transformation du quartier dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Autoportrait de Gustave Caillebotte.
6 commentaires -
-
J'avais, il y a quelques heures, mis à nouveau en ligne un billet que j'avais écrit en décembre 2010 "Semaine molle" et je me suis aperçu que je l'avais déjà réédité il y a 6 ans. Je l'ai donc fait disparaître. Que les éventuels abonnés venus pour le lire veillent m'excuser. Je pense cependant qu'en ce jour de Noël ils ont autre chose à faire, ne serait-ce que digérer les agapes d'hier ou contempler les cadeaux reçus de la part des proches qui, quoi que j'ai pu écrire, est un des moments les plus agréables de la vie. Quant à la répétition d'une réédition, j'hésite sur son étiologie : radotage ou séquelle d'une lourde soirée ?
8 commentaires -
Voici revenu (Dieu merci) le temps des fêtes obligées et des digestions difficiles. Celui de la réunion des survivants des familles. Celui de la prudence verbale malgré l’imprégnation alcoolique, en évitant soigneusement les sujets qui fâchent, surtout politiques, si l’on ne veut pas aggraver les aléas du transit gastro-intestinal, et ne pas réduire encore le noyau familial dans l’éventualité d’une récidive l’an prochain. Deux fêtes d’affilée à une semaine d’intervalle, c’est dur. On avait tout de même le choix de 365 jours pour fixer la date de naissance de Jésus de Nazareth. Je sais bien que l’on s’est inspiré d’une fête païenne fort prisée à l’époque, mais sa proximité avec celle de la fin de l’année laisse penser qu’en groupant les agapes obligées, en les concentrant sur une semaine, le promoteur chrétien qui eut gain de cause voulait s’en débarrasser. Bonnes fêtes.
15 commentaires -
Pour illustrer je ne sais quoi à la cérémonie de l'élection de Miss France, on fit venir sur scène un beau cheval blanc. Sa présence souleva nombre de protestations des internautes considérant la chose comme une maltraitance animale. Exemples : « Dégoût contre TF1 de voir un cheval de cirque sur un plateau télé » ; « Un cheval dans Miss France, où est-on ? Ce n'est pas une déco, mais un animal ». Mais les mêmes n'ont pas protesté contre l'exhibition de femmes très décoratives sur un plateau télé devant les maquignons du jury.
6 commentaires -
-
Une fois n'est pas coutume, je me permets de rapporter ici un article de Michel Richard paru dans Le Point. Si Mme Hidalgo donne une image ridicule de nos édiles, les prestations actuelles des Mélenchonistes donnent une image inquiétante de ce qui reste de la gauche française qui rejoint par son esprit, sous forme d'ersatz, la brochette des dictateurs communistes qui ont ensanglanté la planète au siècle dernier.
9 commentaires