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    BALLON

     

    Il arrivera qu’un jour ou une nuit

    Je ne sais où, je ne sais comment

    Je serai banni de cette vie

    Pour retourner au néant

     

    Et le monde ne sera plus

    Le monde est fragile, il tient dans le creux de ma main

    Je l’aurai retenu comme j’ai pu

    En vain

     

    Lorsque ma main s’ouvrira comme une fleur fanée

    Le monde s’échappera d’un coup dans le néant

    Libéré

     

    Tel le ballon lâché par l’enfant

    Il disparaîtra comme s’il n’avait jamais existé

     

    Paul Obraska

     

    Magritte : « L’art de vivre »


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    Souvent un mot en « isme » traduit une idéologie, système d’idées qui concerne l’ensemble d’une société ou même le monde entier. Le nombrilisme a ceci de particulier qu’il ne concerne qu’une seule personne : soi-même, ce qui peut-être irritant pour les autres mais pas dangereux. Il peut cependant s’étendre à sa ville ou à son pays pour se grandir soi-même en s’attribuant de cette façon les qualités supposées et parfois erronées du milieu dans lequel on vit.

    L’axe de la Terre passe par le nombril de chacun. Et le monde tourne autour de son nombril. C’est un moteur puissant. C’est un composant de l’Histoire qui n’est plus à la mode, on parle plus volontiers de forces économiques, d’évolution sociale, mais sans le nombril tordu d’Hitler la deuxième guerre mondiale aurait-elle eu lieu ?  

    Il n’est donc pas étonnant que chacun regarde son nombril et avec la caution philosophique du « connais-toi toi-même » de Socrate. Il le regarde avec attendrissement ou désespoir. Après tout le nombril est unique et périssable et le temps est limité pour le regarder.  

    La tendance est de le montrer, on ne perd pas une occasion pour le faire et le mettre en valeur. Les pipoles en ont fait leur activité principale, et les voyeurs de leur nombril doré largement étalé dans la presse ou sur internet, sont innombrables et le regardent avec avidité et envie.  

    Il y a peu, la mode pour les jeunes filles était de le laisser à l’air, ce qui a entrainé sa banalisation, conscientes du phénomène, elles ont maintenant tendance à l’enfouir à nouveau pour le garder pour soi, en ne le révélant qu’à bon escient.  

    La littérature est d’une autre portée, et surtout la poésie qui est l’expression littéraire la plus nombriliste, le nombril étant recouvert d’un voile transparent, charmant ou amer. Les écrivains appuient souvent sur leur nombril comme sur un bouton pour exprimer le désespoir du monde qui passe forcément par leur corps, même si celui-ci vit dans le plus grand des conforts, mais les chants désespérés ne sont-ils pas les plus beaux ?  

    Regarder son nombril, bien que pleinement justifié, ne permet pas toujours de jeter un œil intéressé sur le nombril des autres et sur le monde qui tourne autour. Mais heureusement, il y a des spécialistes pour regarder le nombril d’autrui : notamment les psychologues et les psychanalystes. Souvent ces spécialistes ont du mal à faire le tour de leur propre nombril, alors il gagne leur vie en contemplant celui des autres.  

     

    Dali : « La métamorphose de Narcisse »


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  • id-es-de-M-2.jpgEn lisant un article du Point (« Les bêtes lui disent merci » de Pascale Hugues), j’ai appris (mais je ne connais rien en la matière) que l’Allemagne dans le vent de la libération sexuelle avait, en 1969, légalisé la zoophilie en même temps que l’homosexualité  logée dans le même article du code pénal ! En innocent que je suis, j’ai été déniaisé en apprenant que les animaux subissaient jusqu’à présent, en toute légalité outre-Rhin, des sévices sexuels à condition que l’animal ne soit pas gravement blessé. Quand on constate la diversité des animaux violés, on reste effaré car parmi eux il y aurait le hamster et le serpent ! Ce retour à la nature pour le moins bizarre est interdit en France depuis 2004, l’Allemagne vient de le faire en suivant en cela les directives européennes. Non sans une certaine résistance du ministre de l’Agriculture (conservateur). Sur internet, les zoophiles ont annoncé qu’ils porteraient plainte contre la nouvelle loi et notamment l’un d’entre eux, un bibliothécaire de 52 ans, qui a fait son « coming out » en 2005, et s’est fait photographié avec sa partenaire, une bergère allemande de 8 ans du nom de Cessie. Il déplore « ce retour de bâton de la morale et de l’intolérance » en affirmant que cette liaison avec sa chienne (de même nationalité) est consentie et qu’il « est d’ailleurs plus facile de comprendre les animaux que les femmes ». En somme, un couple équilibré malgré la différence d’âge.


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  • Le 14 juin dernier, Marisol Touraine, lors de la journée mondiale du don du sang, estimait que pouvait (et même devait) être mis fin à l'interdiction qui pèse sur les homosexuels de donner leur sang, et on vit fleurir des affiches sur la toile aux alentours du 14 juin, se réclamant des 25 000 donneurs potentiels laissés à la porte des centres de don.

    La ministre de la Santé vient de faire marche arrière en se remettant dans le bon sens, et a finalement maintenue l’interdiction (suivant ainsi les précédents ministres). Ce qui a amené la déclaration suivante de Sergio Coronado, député d'Europe Ecologie-Les Verts : "Alors même que le gouvernement avance vers l'égalité des droits avec l'ouverture du mariage pour tous les couples, c'est une véritable discrimination d'Etat que vient d'entériner la ministre de la Santé"… Il est temps de cesser ces discriminations nocives pour la santé publique et le vivre-ensemble", en soulignant qu'il s'agissait d'une promesse de campagne de François Hollande.

    Ce monsieur a le toupet de parler de santé publique, alors que la levée de l’interdiction, selon des estimations récentes, multiplierait le risque de transmission du virus du sida par 4 lors d’une transfusion (voir « Bonnes nouvelles »). En outre, parler de discrimination (« nocive » !) est parfaitement ridicule : le don du sang n’est pas un droit mais une offre généreuse et seul le corps médical devrait pouvoir juger de  son opportunité, n’est-il pas ahurissant que les politiques et les groupes de pression ne cessent de s’en mêler ? L’interdiction est  largement étayée par les constatations actuelles (voir l'encadré, mais elles peuvent changer dans l’avenir) et ne cherche aucunement à nuire aux personnes visées. Il s’agit avant tout d’un problème médical : protéger la population contre une infection. Isoler un malade contagieux n’est pas une discrimination du malade en tant qu’être humain, mais une protection des autres. Un navire que l’on met en quarantaine n’est pas une discrimination des passagers, mais un isolement des porteurs possibles d’une maladie contagieuse, parmi ces passagers certains ne sont pas atteints mais ils risquent de l’être  ou de transmettre la maladie, d’où leur isolement obligatoire. La situation est semblable pour les homosexuels masculins, environ 60% d’entre eux n’ont pas ou n’ont plus de comportements à risque, mais la difficulté est d’en être certain, et la prudence s’impose, n’en déplaise à ce député écologiste aux déclarations farfelues.

    D’ailleurs, nombre d’homosexuels se révèlent plus sensés que des politiques comme Mr Coronado. C’est ainsi que l'association Aides a déclaré en juin dernier : «le don du sang n’est pas fait pour démontrer l’égalité des droits». Christian Saout ancien président d'Aides a souligné pour sa part : « Ne mélangeons pas tout. Vous verriez l’effet dévastateur si quelqu’un se révélait contaminé après un don du sang positif donné par un gay ».

     

    En France, en 2011 :

    - Environ 6 100 personnes ont découvert leur séropositivité au VIH. Pas de diminution par rapport aux années précédentes.

    - L’infection au VIH touche 3 fois plus les hommes que les femmes.

    - Les deux groupes les plus concernés sont les homosexuels masculins (40%), les découvertes étant pour eux en progression depuis 10 ans, et les hétérosexuel(le)s né(e)s à l’étranger (40%), dans 75 % des cas en Afrique Sub-Saharienne. Il faut y ajouter les utilisateurs de drogues IV.

    - Pour les homosexuels masculins les comportements à risque ont augmenté de 32% en 2004 à 38% en 2011, et l’incidence (nouveaux cas) de l’infection à VIH est chez eux 200 fois plus élevée que chez les hétérosexuels. La prévalence (nombre de cas dans la population) est 65 fois plus élevée. 19% des transgenres seraient séropositifs (Lancet 2012) 

    - Pour la syphilis (comme pour les autres maladies sexuellement transmissibles), le nombre de cas récents est en augmentation chez les homo-bisexuels masculins, qui représentent toujours la grande majorité des cas rapportés.


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    Cette histoire n’est pas très fraîche, puisqu’elle date de septembre 2012, mais elle reste néanmoins rafraîchissante. Elle se passe en  Iran et plus précisément à Shahmirzad, un joli nom qui évoque les contes de mille et une nuits. Dans cette ville, dont  j’ignorais jusqu’à ce jour l’existence, et que je suis incapable de situer sur la carte, un mollah dont le nom a été révélé par les gazettes du cru (mais que je tairais par bienséance) vaquait à son occupation favorite dont l’utilité n’échappe à personne : se rendre à la mosquée.

    Or, sur son chemin,  le brave homme, bien qu’occupé par ses pensées dévotes, remarqua tout de même qu’une jeune personne du sexe complémentaire ou secondaire (au choix) avait une tenue indécente car sa tête (oh ! Mon Dieu) était découverte (on ne peut pas contester que des cheveux de femme à l’air libre frise –si j’ose dire- la pornographie). Conscient de son devoir, le mollah demanda à la jeune femme de se couvrir la tête, ce qui prouve sa dévotion car il était conjointement fort gêné par une ébauche d’érection provoquée par cette chevelure impudique. 

    Et que pensez-vous que répondit la créature du diable ? Je vous le donne en mille et une, elle répondit : « couvre-toi les yeux ! ». Mais la jeune Iranienne ne se contenta pas de cette répartie osée, quoique frappée au coin du bon sens, elle frappa également le brave homme en l’insultant, alors que celui-ci ne voulait que son bien (la difficulté est, je vous l’accorde, de distinguer le bien du mal) et le rossa de telle sorte qu’elle l’envoya pour trois jours à l’hôpital. J’ignore la suite de l’histoire et je crains le pire, car le bon sens est la chose du monde la moins bien partagée. « Je n’ai pas voulu la poursuivre personnellement, mais si les autorités veulent s’emparer de l’affaire, je n’y vois pas d’inconvénient », a déclaré le mollah tabassé.

     

    Ingres : « L’odalisque couchée ». Les peintres occidentaux ont éprouvé le malin plaisir à dévêtir les femmes musulmanes, mais en laissant leur tête couverte.


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  • A la fin de l’année nous devons subir des fêtes obligatoires et des repas obligés. Mais là n’est pas le plus difficile, le plus difficile est de trouver des cadeaux à offrir et quand on prend de l’âge, ce n’est pas une mince affaire car les surprises qui peuvent faire plaisir se raréfient, et l’imagination se tarie avec le temps. Heureusement que d’autres n’en manquent pas.

    Le site Psycadeau.com. vient de créer le premier coffret offrant une séance de psy à un proche qui en a besoin. Le choix est grand à l’étalage : gestion du stress, surmenage, sexualité, sevrage tabagique, estime de soi, relations parents-enfants, préparation aux examens, accompagnement de régime, phobie… Ce cadeau de 59 euros donne accès à une séance découverte de 45 minutes auprès d'un psychologue, psychothérapeute, psychanalyste ou d'un coach agréé.  

    N’hésitez pas à surprendre une personne de votre entourage en glissant sous la sapin une enveloppe à son nom contenant, par exemple, un « Bon pour un bilan sexualité » accompagné d’un carton où vous ne manquerez pas d’écrire « Avec tout mon amour » ou « Avec toute mon affection » selon le degré d’intimité. Je suis sûr, qu’elle en serait profondément touchée.  

      


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  • Médicalisation des opinionsCe dessin fait partie d’un livre « Les dessous du New Yorker » qui montre l’absence de tabous de ce magazine. A ce propos, l’auteur de l’article du Point fait remarquer : « Plus on feuillette et plus on se dit : la France est vraiment malade de trouille. Où sont passées notre liberté, notre ironie ? ».

    C’est qu’en France, comme dans la plus grande partie de l’Europe, la tendance est de rendre pathologique une opinion contraire ou une hostilité en utilisant avec une grande facilité le terme, avant tout médical, de phobie. La raison en est, sans doute, la folie des massacres qui se sont déroulés en Europe pendant la IIème guerre mondiale.  

    La phobie est une aversion instinctive sans aucune justification raisonnable. Si une opinion sur un groupe humain n’est aucunement justifiée ou pire repose sur des arguments erronés et encore pire sur des bases inventées de toutes pièces, il s’agit d’une aversion instinctive et on peut parler de phobie. Dans le cas contraire, utiliser le terme de phobie c’est considérer qu’une opinion défavorable, même argumentée, sur un groupe humain ou une de ses parties,  ressort de la psychiatrie et son porteur comme un malade, ce qui conduit à condamner son opinion comme sans fondement raisonnable et celui qui l’émet comme irresponsable mentalement, mais éventuellement responsable devant les tribunaux.

    Reste qu'il est souvent injuste et parfois dangereux de généraliser et d'englober dans une opinion sans nuance, aussi argumentée soit-elle, tous les individus d'un même groupe. Un individu doit être jugé sur ce qu'il est et ce qu'il fait, et non sur son appartenance à un groupe. La radicalité est au moins une psychorigidité, si elle n’est pas une phobie.

     On comprend alors que les gens, le personnel politique, les médias ont acquis la crainte d’être traités de X-phobes, même s’il s’agit d’une opinion étayée ou d’une antipathie sans la moindre agressivité (car on a tout de même la liberté de trouver des gens sympathiques ou antipathiques). D’où cette frilosité, les précautions oratoires un peu lâches, et le maniement d’une ironie le plus souvent constipée, surtout si celle-ci touche une fraction de la population prompte à dégainer ou protégée par des associations qui visent à niveler la pensée selon un politiquement correct de plus en plus étouffant.


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  • Je ne sais pas si vous avez observé le même phénomène sur votre blog, mais sur le mien certains mots de mes billets sont soulignés, des mots comme ordinateur, recrutement ou appliquée, et si vous cliquez dessus vous tombez sur une page ou un encadré publicitaire. Pour ma part, j’ai toujours refusé l’introduction de la publicité sur mon blog, mais celle-ci par ce biais réussit à s’introduire contre ma volonté à la manière d’un viol. J’ignore l’origine de cette manipulation malhonnête et probablement illégale, puisqu’il s’agit de la dégradation par une pollution publicitaire de textes dont je suis le propriétaire et qui servent ainsi, malgré moi, de vecteurs gratuits pour des vantardises commerciales. Est-ce Over-blog ? (qui met tout de même une plate-forme gratuite à notre disposition), est-ce lié à mon changement d’ordinateur ? Ou à une intervention extérieure ?


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  • J’ai lu quelques livres de Patrick Modiano (1) et j’ai commencé son dernier roman : « L’herbe des nuits ». Au bout de quarante pages, je me suis dit : encore ! Il exagère, il recommence ! Oui, il fait à chaque fois le même livre à peu de choses près, et je continue à le lire !

    La trame est toujours la même. Un homme s’exprimant à la première personne, dont on ne sait pas ou peu ce qu’il est et ce qu’il fait, est à la recherche de son passé, peut-être pour y trouver sa place dans le présent. Des retours en arrière portés par des notes, des pérégrinations dans des quartiers de Paris et des lieux (surtout des cafés). Des noms surgissent, des personnages plutôt esquissés que décrits tournent en rond autour du narrateur, à moins que cela soit l’inverse. On ne sait pas trop pourquoi le narrateur se trouve mêlé à ces personnages ou fréquente leur milieu, et tout est noyé dans le halot du souvenir et l’incertitude de la mémoire. Le récit fait souvent référence à une période trouble comme l’occupation allemande. Les personnages sont souvent peu recommandables (le « Je » est maintes fois interrogé par un policier), mais le narrateur n’est pas très explicite ou il n’en sait trop rien car les personnages qui se succèdent sont insaisissables comme des fantômes et conservent souvent longtemps leur mystère.  

    Quant à l’intrigue, il n’y en a pas dans le sens linéaire du terme, et je serais incapable de raconter un de ces livres. Elle est ébauchée par petites touches entre le passé et le présent, le second n’étant qu’une quête incomplète et incertaine du premier. Une intrigue brisée en zigzag dans la trame temporel, mais menée habilement pour soutenir l’attente.  

    Alors pourquoi lire du Modiano ? Là est la magie de cet écrivain. Prendre un de ses livres, c’est être pris par lui, et on ne le quitte pas si la magie opère (car ses romans sont inégaux). Le plaisir de lire une écriture parfaite mais d’une grande simplicité, et finalement le destin de ces personnages, la plupart disparus, qui ne sont souvent que des noms, nous intéresse et on espère voir leur mystère éclairci au fil des pages. Oui, Modiano exagère, il ne se renouvelle aucunement et je comprends que l’on puisse s’en lasser, mais j’ai hâte de reprendre la lecture de « L’herbe des nuits » (beau titre).

    (1) La place de l’étoile, Une jeunesse, Pedigree, Dans le café de la jeunesse perdue, Rue des boutiques obscures, Horizon.

         

     

     

     


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  • A l’occasion de l’anniversaire de la loi du 9 décembre 1905, François Hollande a annoncé la mise en place en 2013 d’un observatoire national de la laïcité. Le projet de cet observatoire existe en fait depuis 8 ans. Si cette annonce se concrétise, il y aura bientôt dans le paysage français autant d’observatoires que d’éoliennes pour brasser du vent.

    En astronomie, un observatoire est doté d’instruments permettant de rendre visible des objets lointains. En politique, il est fait pour éloigner un objet en espérant le rendre invisible. Il est vrai que les religions se comportent comme des trous noirs dont l’énergie attire des composants de la société pour les engloutir. Mais l’observer n’empêche pas le phénomène de se produire.

    Pourquoi observer la laïcité par le petit bout de lorgnette, puisqu’il existe une loi et qu’il suffit de l’appliquer ? Si l’on éprouve le besoin de payer des observateurs, c’est qu’elle n’est pas appliquée correctement par l’Etat, et que ses serviteurs pusillanimes sont donc dans l’illégalité. Des observateurs ne sont que des témoins. Il serait temps de remplacer les témoins par des acteurs.

    Pour prendre l’exemple simple des cantines scolaires, si la nourriture habituelle, qui convient à la grande majorité de la population, ne convient pas aux parents qui ont embrigadés leurs enfants dans une religion qui sélectionne les aliments, c’est à eux de préparer les repas à emporter pour leur progéniture, et non pas à l’école de modifier les menus en fonction  d’impératifs religieux. Pas besoin d’observatoire pour cela. L’école de la République est laïque et n’a pas à se plier aux revendications d’une minorité religieuse agissante, quelle qu’elle soit.

    Imam prêtre rabbin JR


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