• Le pape Benoît XVI, visiblement très ému, a déclaré dimanche que Dieu lui avait demandé de «se dédier à la prière et la méditation». «Le Seigneur m’a            appelé à "monter sur la montagne", à me dédier encore plus à la prière et à la méditationSi Dieu me demande cela c’est justement pour que je puisse continuer à le servir avec            la même intensité et le même amour, comme je l’ai fait jusqu'à présent, mais désormais d’une façon plus adaptée à mon âge à mes forces… » (AFP)          

    D’après ces déclarations, le pape a eu une    conversation avec Dieu (rien de plus banal) et c’est sur la demande de ce dernier qu’il a été amené à présenter sa démission. Ce serait  en quelque    sorte une démission forcée, comme celle qu’un ministre présente à son chef de gouvernement lorsqu’il n’est plus en cour après avoir commis une bévue ou lorsqu’il est en désaccord avec la    politique suivie.  

        Dans le temps Chevènement avait avancé qu’un ministre en désaccord devait soit démissionner, soit fermer sa gueule. Peut-on penser que Benoit XVI était en désaccord avec la gouvernance de Dieu et    que la raison de santé invoquée ne serait qu’un prétexte ? Il est vrai qu’il y a beaucoup à redire sur la marche du monde en général et sur celle du Vatican en particulier. Afin de ne pas    blasphémer ou de laisser faire sans dire mot, Joseph a préféré démissionner. Nous lui souhaitons un bon exil sur la montagne et bien du courage à celui qui le remplacera auprès de son    chef.  


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    Coucou ! Philippe Even est revenu. Après avoir déclaré en 1985 (avec l’aval de la ministre de la    Santé de l’époque, Georgina Dufoix) qu’il détenait le traitement du sida, les quatre malades traités ne pouvant pas le contredire puisqu’ils en sont morts, après avoir déclaré à la presse en 2006    que le tabagisme passif n’était aucunement nocif, déclaration que l’on aurait pu prendre au sérieux, le Pr Even étant primitivement pneumologue, après avoir publié avec son compère Pr Debré,    député urologue, un livre sur les médicaments, alors que ni l’un ni l’autre ait prouvé auparavant leurs connaissances en pharmacologie, voilà qu’il semble mettre en doute dans son dernier    opuscule qui vient de paraître (que je n’ai pas lu) la nocivité d’un taux excessif de cholestérol et de l’opportunité de l’abaisser par une statine, médicament trop largement prescrit et qui    ferait plus de mal que de bien. L’affaire ayant apparemment une odeur de complot.  

    Cependant cette remise en question, très critiquée par les cardiologues mais aussi par les associations    de malades (dont l’expertise peut se discuter) me semble moins farfelue que celle de traiter une immunodéficience (le sida) par un immunosuppresseur (la ciclosporine) ou de considérer qu’inhaler    une fumée ne présente aucun danger si elle ne vous appartient pas.  

    Depuis de nombreuses années, il y a et il y a eu dans le monde médical des réfractaires à l’importance    donnée à l’abaissement du taux sanguin du cholestérol dans la prévention de l’athérosclérose qui, en remaniant la paroi des artères par une infiltration fibro-graisseuse, peut conduire à leur    obstruction et notamment à celle des artères coronaires du cœur.  

    Comment l’affaire a-t-elle débuté ?     Il y a plusieurs décennies, à partir d’études sur de larges populations (notamment l’étude de    Framingham), il a été établi le théorème suivant : plus le taux sanguin de cholestérol est élevé plus le    risque d’avoir une maladie coronarienne est grand et ce risque s’accroît de plus en plus à partir de 2,50 gr par litre. Ce théorème a eu rapidement un corollaire établi sur les    essais thérapeutiques visant à abaisser le cholestérol sanguin : toute diminution de 1 pour 100 du    cholestérol entraîne une diminution de 2 pour 100 du risque coronarien. De là date le début de la croisade contre le cholestérol, l’expansion de l’industrie alimentaire des    produits « allégés » et l’offensive des laboratoires pharmaceutiques.  

    Mais le cholestérol ne semble pas avoir la même implication    selon les pays. Le théorème et son corollaire sont basés sur des études surtout    nord-américaines et nord européennes, zones géographiques particulièrement touchées par les maladies coronariennes. Il existe de nombreuses exceptions géographiques, sans doute par le biais des    habitudes alimentaires : le Japon est peu touché par les maladies coronaires, mais les japonais le deviennent lorsqu’ils vivent aux USA, à cholestérolémie égale la morbidité et la mortalité    d’origine coronarienne se sont avérées 3 fois plus faibles en France qu’aux USA et la mortalité 20 fois plus faible en Crète que dans les 6 autres pays étudiés simultanément en 1970.  

    La question peut aussi se poser  de savoir s’il n’est pas dangereux de trop abaisser le cholestérol, celui-ci étant un élément nécessaire à de nombreuses synthèses dans    l’organisme. En 1992 est paru un rapport (1) (publié par les Américains) sur la relation entre le    taux de cholestérol et la mortalité. La mortalité a été déterminée plus de 5 ans après le début de l’étude, laissant le temps à une maladie mortelle pour se déclarer. L’étude a porté sur 524000    hommes, 125000 femmes et 68406 décès ! Les populations étudiées ont été américaines, japonaises et européennes donnant un caractère quasi universel aux conclusions. Quelles ont été les    résultats de cette étude impressionnante ? En prenant comme référence la mortalité des sujets dont le taux de cholestérol est compris entre 1,60 g/l et 1,99 g/l, que l’on soit homme ou femme un    cholestérol inférieur à 1,60 g/l s’accompagne d’une surmortalité relative de 17 pour 100 pour les hommes et 10 pour 100 pour les femmes, cette surmortalité n’étant pas liée à une affection    cardio-vasculaire (le contraire aurait été déprimant). Entre 2 et 2,39 g/l la surmortalité cardio-vasculaire apparaît chez les hommes (sans augmenter la mortalité globale) mais pas chez les    femmes. Au delà de 2,40 la surmortalité cardio-vasculaire augmente encore chez les hommes élevant de ce fait la mortalité globale (car la mortalité liée aux autres causes ne s’élève pas)…Et    toujours aucune surmortalité chez les femmes. Que conclure ? Chez les hommes il y a bien une corrélation (du type exponentiel, c’est à dire en    s’accélérant) entre le taux de cholestérol et la mortalité cardio-vasculaire à partir de 2g/l, mais pas chez la femme (dont le taux du « bon » cholestérol est élevé, au moins    jusqu’à la ménopause). Dans les deux sexes un taux de cholestérol bas s’accompagne d’une surmortalité liée à des causes non    cardio-vasculaires.  

    Les statines sont efficaces pour abaisser le     « mauvais » cholestérol (celui des LDL). La question est de savoir si cet    abaissement est bénéfique. Dès 1994 il a été montré qu’une statine en prévention secondaire (après la survenue d’un accident cardiaque) était    capable de réduire le taux de cholestérol, de réduire nettement le nombre d’évènements coronariens et de façon plus discrète la mortalité globale (autrement dit, on meurt moins du cœur, mais le    nombre de morts à l’arrivée a peu diminué, ce qui permet de suggérer que le traitement a surtout  changé la façon de mourir). En prévention primaire (avant la survenue d’un accident cardiaque, surtout s’il n’y a pas d’autres facteurs prédisposant aux maladies cardiovasculaires) l’action    bénéfique des statines n’est peut-être pas aussi évidente que l’on veut bien le dire et elle n’a pas été démontrée pour toutes les statines et dans tous les pays, alors que les effets    délétères possibles de l’abaissement du taux du cholestérol n’ont guère été étudiés.  

    On ne peut que constater que la focalisation  sur le rôle du cholestérol pendant de nombreuses années a permis d’ouvrir des perspectives dorées à l’industrie agro-alimentaire et aux laboratoires, alors que    d’autres facteurs de risque aussi significatifs, sinon plus, n’ont pas eu pendant longtemps sa notoriété et ont été de ce fait un peu négligés comme l’hypertension artérielle, le tabagisme, le    diabète ou l’obésité.  

    Reste que le Pr Even a une fâcheuse tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain et que si    le doute est source de progrès, la radicalité risque de faire plus de mal que de bien.  

                   

    (1) Report of the Conference on Low Blood Cholesterol : Mortality Associations,        Circulation 1992 ; 86, 3 ; 1046-60.


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  • Visite à l’exposition « L’art en guerre »  (de 1938 à 1946) au musée d’art moderne. C’est une vaste exposition.    De très nombreux tableaux : Picasso, Braque, Matisse, Bonnard, Rouault, Chagall, Derain, Dubuffet, Laurencin, Max Ernst, De Staël, Kandinsky, Van Dongen, Vlaminck…Certains de ces peintres    ont été plus ou moins  instrumentalisés par les nazis et leurs alliés français pour lutter contre l’art « dégénéré ». L’Etat français refuse    la nationalité française à Picasso et la Gestapo le menace. Il vit reclus dans son atelier et en 1942, Vlaminck l’accuse violemment d’avoir « entraîné la peinture française dans la plus    mortelle impasse »  

    A côté de l’exposition picturale (où j’ai fait la connaissance de nombreux peintres qui m’étaient    inconnus), il y a une exposition remarquable de manuscrits, affiches, déclarations, photos qui ressuscitent littéralement le contexte historique de l’époque. Certains documents nauséabonds font    froid dans le dos et démontrent, s’il en était besoin, l’implication active du régime de Vichy dans les exactions contre sa propre population  en    tentant de se mettre à la hauteur de l’occupant et de lui plaire.  

    Ce que l’on constate est qu’il y a très peu de tableaux exprimant la violence qui régnait autour    de ces artistes (Guernica date de 1937). Sans doute avaient-ils peur de la censure et de la critique collaborationniste. Il n’aurait pas été bon    d’exposer dans un salon des œuvres subversives. Seul Joseph Steib peignit dans sa cuisine de petits tableaux contre le régime nazi mais ne les exposa évidemment qu’après la guerre. Aussi le titre    de l’exposition ne me semble pas adapté, ce n’est pas l’art en guerre, mais malgré ou pendant la guerre.  

    Sur un mur est affichée une liste impressionnante de peintres morts en déportation.


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  • Le pénis des indiens est trop petit. Ne souriez pas,    et que ceux qui sont fiers d’avoir un pénis d’âne ne se rengorgent  pas, ils n’y sont pour rien. Ce fait indubitable a été constaté après une étude    menée sur 1200 indiens pendant deux ans par le « Conseil pour la Recherche médiale indien ».  

     La mondialisation a de nombreux effets pervers, non    qu’elle retentisse sur la taille du pénis des indiens, mais elle est responsable de celle des préservatifs, et 60% des Indiens ont des pénis mesurant 3 à 5 centimètres de moins que les standards    internationaux de fabrication des préservatifs,  et ce, quelle que soit la religion, la classe sociale et le lieu de naissance. Cette étude a donc été    très pointilleuse sur le plan méthodologique, mais j’avoue que la prise en compte de la religion comme paramètre possible de la taille du pénis me laisse perplexe. Si c’était le cas, les hommes    dont l’orgueil est parfois mal placé seraient sans doute attirés vers les dieux les plus généreux.  

     Les conséquences sont des    plus fâcheuses car une fois sur cinq les préservatifs utilisés par les Indiens se détachent ou se déchirent, et ce taux est alarmant pour la sécurité et la contraception. Une situation d'autant    plus sérieuse que l’Inde  est un pays surpeuplé et qu’il détient le record en nombre d'infections au HIV. On ne peut qu’approuver le docteur Chander    Puri, spécialiste de la reproduction au Conseil pour la Recherche médicale, lorsqu’il a expliqué à la BBC le besoin urgent de fabriquer les préservatifs sur mesure et non pas du prêt à porter ne    tenant pas compte des normes régionales.  


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    C’est parti ! Une salle de « shoot » plus pudiquement appelée « de consommation contrôlée de drogues » et qui sera peut-être un jour appelée : « salle dédiée    aux usagers toxicomanes », va voir le jour à titre expérimental (j’ai rarement vu un politique à l’origine d’une expérience dire par la suite qu’elle a foiré et que son idée n’était pas    bonne). Cette salle doit être aménagée aux environs de la gare du Nord.  

        Mme Touraine est donc passée outre l’avis négatif de l’Académie de Médecine de janvier 2011,  et qu’elle vient de réitérer. Cette position avait été    arrêtée après de nombreuses auditions d’experts et analyse des résultats des expériences à l’étranger. Pour ces sages (dans l’hypothèse non démontrée que l’âge est source de sagesse) l’état de    maladie caractérisant l’addiction aux substances psycho-actives devait être traité et non entretenu. La docte assemblée a insisté sur le fait que notre pays est doté de soins aux toxicomanes    facilement accessibles, susceptibles de délivrer des produits de substitution à l’héroïne, et que des seringues stériles sont à leur disposition. Cette politique s’étant avérée  efficace  avec une réduction des risques puisqu’on compte moins de 2 % de nouvelles contaminations de toxicomanes    par le virus HIV en France. Or l’argument du risque de contamination est l’argument principal pour l’installation de ces salles, le second étant le désir de faire disparaître du décor les    seringues qui peuvent y traîner après usage. Je suppose que les toxicomanes préfèrent se shooter à domicile et si l’on trouve des seringues dans la rue, c’est qu’ils y vivent    également.  

        Il me semble par ailleurs que la responsabilité du personnel et de l’Etat pourrait être engagée en cas de pépin (le drogué doit arriver avec sa drogue – qui pourra difficilement être analysée -     et se l’injecter lui-même). Déjà l’Etat (c'est-à-dire nous) devra dépenser de 300000 à 1 million par salle d’après les estimations (de quoi loger nombre de toxicomanes SDF).  

        Reste évidemment la contradiction entre l’illégalité de la vente et de la consommation de drogue et la permission officielle d’en consommer qu’implique cette décision, l’aménagement de points    d’attraction pour les dealers sous le nez de la police qui aura sans doute l’obligation de ne pas intervenir dans le périmètre dédié, sinon ces salles coûteuses seront vides alors que l’on    envisage d’y accueillir, 7 jours sur 7, de 200 à 250 drogués à la satisfaction des habitants du quartier.


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  • L’auteur Danois Lars Hedegaard a été gravement blessé par un tireur dans sa maison de Copenhague. L’assaillant n’a pas été arrêté et pour l’instant l’attentat n’a pas été revendiqué. Cet écrivain est connu pour son hostilité à l’égard de l’Islam notamment pour la place réservée aux femmes par cette religion. En 2009 il avait déclaré : "Quand un homme musulman viole une femme, c’est son droit. Ils violent leurs propres enfants.(...) Les femmes n’ont pas de valeur. Elles ne sont pas des êtres humains. Leurs fonction est celle de l’utérus." Une généralisation excessive, mais une affirmation qui ne semble pas erronée pour nombre de pays théocratiques comme le suggèrent de multiples faits tel celui concernant ce prédicateur d’Arabie Saoudite peu inquiété, semble-t-il, après avoir assassiné par ses coups sa fille de 5 ans dont il doutait de la virginité (ce doute venait-il d’un toucher vaginal effectué par ses soins ?).

    On se souvient que dans  son édition du 30/09/2005 le journal danois Jyllands-Posten avait fait paraître des caricatures de Mahomet. Elles n’attaquaient pas la religion elle-même mais son utilisation par les terroristes. Dans plusieurs pays musulmans, des rédacteurs ont été renvoyés et condamnés pour les avoir reproduites. Ces caricatures déclenchèrent la colère des foules musulmanes débouchant sur des incendies d’ambassades, des meurtres (une cinquantaine de morts), des saccages, des alertes à la bombe et les protestations officielles de certains gouvernements de pays musulmans. A trois reprises la justice danoise s’est rangé du côté de la liberté d’expression en relaxant les représentants du journal, s’opposant ainsi aux groupes de fanatiques islamistes qui essaient de saper les démocraties occidentales en tentant d’imposer des règles qui ne sont pas les leurs.

    Le 7 et le 8 février s’ouvre à Paris le procès contre Charlie Hebdo à la suite d’une plainte déposée par des organisations musulmanes françaises qui reprochaient à l’hebdomadaire d’avoir reproduit les caricatures danoises de Mahomet. Il s’agit de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, proche des Frères musulmans) et la Grande Mosquée de Paris, dont le recteur, Dalil Boubakeur, est également président du Conseil français du culte musulman (CFCM), instances qui jouissent, comme on le voit, d’une grande liberté d’action que les chrétiens en pays musulmans leur envieraient.

    On se demande bien ce que Boubaker, considéré comme un modéré, avait à gagner dans cette histoire car ce procès contre Charlie Hebdo s’inscrit dans une campagne contre les valeurs démocratiques et laïques. Il est soi-disant partisan de la liberté d’expression. Je suis d’ailleurs sûr qu’il l’est s’agissant de caricatures concernant le christianisme ou le judaïsme ou toute autre idéologie, exception faite pour l’Islam. Pour Dalil Boubakeur, la reproduction de ces caricatures serait tout simplement un acte raciste, gratuit, qui heurte la sensibilité des millions de musulmans de France. Faut-il apprendre au recteur de la Grande Mosquée de Paris que le racisme ne concerne pas la religion ?

    On pourrait aussi lui faire remarquer que l’on n’entend guère de protestations ou de manifestations de la part des musulmans modérés lorsqu’il s’agit de réprouver les crimes commis au nom de leur religion pour laquelle ils sont si chatouilleux. Il faut se rendre à l’évidence : pour certains la barbarie chatouille moins que des caricatures.


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  • J’ai été accroché par le titre du « Elle » du Ier février 2013 : « SPECIAL RAJEUNIR ». Il est certain qu’au cours du temps la durée de vie moyenne s’est nettement allongée et continue à s’allonger, du moins dans les pays développés grâce, sans doute, aux progrès de l’hygiène, de la médecine, et des conditions alimentaires. Une femme de cinquante ans reste aujourd’hui séduisante alors qu’elle paraissait plutôt cacochyme dans les siècles passés avec un parallélisme entre l’extérieur et l’intérieur. De nos jours, on échappe à des maladies ou elles sont contrôlées alors qu’elles vieillissaient vite celles ou ceux qui en étaient atteints.

    Depuis des décennies la vieillesse s’installe plus lentement, mais on ne rajeunie évidemment jamais, un tel phénomène serait une inversion du cours du temps. On observe ainsi une dissociation entre l’apparence que différentes techniques permettent de modifier pour donner l’illusion d’un retour en arrière et l’inexorable vieillissement intérieur que la médecine cherche à ralentir.

    Le « SPECIAL RAJEUNIR » du magazine féminin est à sa manière une escroquerie admise par tous, il n’entend que donner des recettes pour entretenir la carrosserie et ravaler la façade en leur donnant un « coup de jeune », alors que l’intérieur suivra son destin. C’est vain mais pas négligeable, ne serait-ce que pour l’agrément de l’entourage. Et après tout on ignore l’influence de la satisfaction de soi et de son apparence sur la vitesse de détérioration des organes.


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    « Le   coup de filet de mardi a été mené sur commission rogatoire du juge   antiterroriste Marc Trévidic, a-t-on précisé de sources policière et   judiciaire. Trois Franco-congolais et un Malien ont été interpellés.

    Il fait suite à l'arrestation l'été dernier à Niamey, au Niger, d'un   ressortissant franco-congolais de 27 ans, Cédric Lobo, qui était animateur   social à Asnières (Hauts-de-Seine).

    Il a été arrêté à Niamey, la capitale du Niger, alors qu'il tentait   d'acheter un véhicule 4x4 avec un faux permis. Il voulait gagner Tombouctou,   au Mali, et rejoindre les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon   les enquêteurs.

    Arrêté par la police du Niger, il a été expulsé vers la France, où il   a été mis en examen et incarcéré, précise-t-on de source policière »

     

    On peut avancer que le Franco-Congolais Cédric Lobo est un ennemi de la France puisqu’il voulait se rendre d’urgence à Tombouctou où il aurait été amené à combattre quelques semaines plus tard les soldats français et leurs alliés Maliens qu’il aurait volontiers tués s’il en avait eu l’occasion. Bien sûr, il ignorait à l’époque que l’armée française allait intervenir ultérieurement, mais je ne pense pas que cela l’aurait arrêté pour autant.

    Comment ne pas souligner que cet individu était auparavant payé par la mairie d’Asnières comme animateur social ! On peut se demander de quelle manière il animait la société. Peut-être serait-il bon de vérifier la personnalité de ceux qui sont chargés de s’occuper officiellement de la jeunesse.

    Ce charmant jeune homme a été mis en examen et incarcéré, mais va-t-il être déchu de la nationalité française ? Certes, il n’a pas eu l’occasion de commettre « un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme » (Article 25 du Code Civil), mais il en avait l’intention. Etant également Congolais, il ne serait pas apatride (obstacle à la déchéance de la nationalité française).

    A vrai dire j’ignore si une telle procédure dans des cas semblables a déjà été suivie, mais il est vraisemblable que l’incarcération de cet apprenti terroriste attiré par l’application intégrale de la charia, manifestement opposé aux principes de la République Française, et qui doit probablement la haïr tout en profitant des subsides qu’il pouvait en tirer, ne sera que provisoire. Pourra-t-il reprendre son activité, sûrement appréciée par les édiles, d’animateur social ? Car après tout, comme certains le diront peut-être, on ne condamne pas une intention, et on ne peut pas exclure un voyage à visée essentiellement touristique. En fait, le seul délit commis est celui d’avoir été en possession d’un faux permis de conduire.


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  • Touche pas à mes roux !Je crois que dans l’antiquité, notamment à Sparte, on n’aimait pas les roux au point de parfois les trucider. Au Danemark, une banque de sperme a  décidé en 2011 de ne plus accepter les donneurs roux, considérant qu’il y avait trop d'offres par rapport à la demande. Pour ma part, je trouve les roux plutôt sympathiques surtout lorsqu’ils sont du sexe féminin. Ils représenteraient 5% de la population française.

    Le docteur britannique Jim Wilson, sans doute lassé de voir autant de roux autour de lui, et son équipe de chercheurs ont mis au point un examen ADN permettant de détecter le gène de la rousseur (le gène MC1R). Un simple test salivaire effectué à un couple attendant un enfant, même si aucun des deux n’a les cheveux roux, permettrait de leur prédire la possibilité  d’avoir une progéniture rousse. Alors que vont faire les futurs parents de cette alerte rouge ? Eliminer le foetus  comme on élimine les fœtus féminins en Asie ?

    Les découvertes génétiques vont finir par déboucher sur plus d’applications nocives, proches de l’eugénisme, que thérapeutiques. Il est dommage que ces chercheurs ne se penchent pas sur la découverte du gène de la connerie, mais je comprends la difficulté : c’est une tare multifactorielle.

     

    Gustav Klimt : « Espérance »


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  • La prostitution permet à un homme de satisfaire son désir sexuel en louant un vagin, un anus ou une bouche. Le prix est à débattre selon le nombre d’organes creux utilisés et la durée d’utilisation, le plus souvent inférieure à une heure et qui excède rarement une nuit. Mais le prix tient encore davantage compte de ce qui entoure les cavités et peut s’élever très haut si dans la luxure on a des goûts de luxe pour ce qui concerne l’objet désiré.

    Si des personnes désirent un enfant en étant dans l’incapacité de le faire elles-mêmes, dans nombre de pays, ils peuvent louer un utérus étranger pour en incuber un pendant une durée de 9 mois. Le prix de la location est évidemment en rapport avec la durée (fixe) mais surtout avec le service rendu qui ne se borne pas à la simple location, car la personne qui loue sa matrice doit également nourrir le fœtus et assurer sa sécurité afin que le résultat final soit conforme aux espérances du ou des bailleurs.

    Il est à noter que les pays qui permettent, comme un progrès, la gestation rémunérée pour autrui, le plus souvent dans un cadre bien organisée et dont les organisateurs touchent leur part au passage, luttent également contre la prostitution et ceux qui l’exploitent. Mais évidemment, on ne peut pas mettre sur le même plan l’exploitation de la femme pour satisfaire le désir sexuel d’un individu et celle qui permet d’assouvir le désir d’enfant. Certes, dans les deux cas la femme prête son corps contre argent (nous ne parlons pas du don) et pour satisfaire un désir égoïste, mais un enfant, c’est tout de même autre chose qu’un orgasme, encore que le premier peut naître du second.

    Mais sauver une vie est au-dessus du plaisir sexuel et plus altruiste que le plaisir de posséder un enfant. Ce serait un geste digne de rémunération, alors pourquoi ne pas permettre aux pauvres de vendre un rein à ceux qui ont les moyens d’en acheter un pour sauver leur peau ? Chacun n’est-il pas libre de disposer de son corps ? Voyons, ce serait indigne. Qui parle de dignité ?


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