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    « Le   coup de filet de mardi a été mené sur commission rogatoire du juge   antiterroriste Marc Trévidic, a-t-on précisé de sources policière et   judiciaire. Trois Franco-congolais et un Malien ont été interpellés.

    Il fait suite à l'arrestation l'été dernier à Niamey, au Niger, d'un   ressortissant franco-congolais de 27 ans, Cédric Lobo, qui était animateur   social à Asnières (Hauts-de-Seine).

    Il a été arrêté à Niamey, la capitale du Niger, alors qu'il tentait   d'acheter un véhicule 4x4 avec un faux permis. Il voulait gagner Tombouctou,   au Mali, et rejoindre les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon   les enquêteurs.

    Arrêté par la police du Niger, il a été expulsé vers la France, où il   a été mis en examen et incarcéré, précise-t-on de source policière »

     

    On peut avancer que le Franco-Congolais Cédric Lobo est un ennemi de la France puisqu’il voulait se rendre d’urgence à Tombouctou où il aurait été amené à combattre quelques semaines plus tard les soldats français et leurs alliés Maliens qu’il aurait volontiers tués s’il en avait eu l’occasion. Bien sûr, il ignorait à l’époque que l’armée française allait intervenir ultérieurement, mais je ne pense pas que cela l’aurait arrêté pour autant.

    Comment ne pas souligner que cet individu était auparavant payé par la mairie d’Asnières comme animateur social ! On peut se demander de quelle manière il animait la société. Peut-être serait-il bon de vérifier la personnalité de ceux qui sont chargés de s’occuper officiellement de la jeunesse.

    Ce charmant jeune homme a été mis en examen et incarcéré, mais va-t-il être déchu de la nationalité française ? Certes, il n’a pas eu l’occasion de commettre « un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme » (Article 25 du Code Civil), mais il en avait l’intention. Etant également Congolais, il ne serait pas apatride (obstacle à la déchéance de la nationalité française).

    A vrai dire j’ignore si une telle procédure dans des cas semblables a déjà été suivie, mais il est vraisemblable que l’incarcération de cet apprenti terroriste attiré par l’application intégrale de la charia, manifestement opposé aux principes de la République Française, et qui doit probablement la haïr tout en profitant des subsides qu’il pouvait en tirer, ne sera que provisoire. Pourra-t-il reprendre son activité, sûrement appréciée par les édiles, d’animateur social ? Car après tout, comme certains le diront peut-être, on ne condamne pas une intention, et on ne peut pas exclure un voyage à visée essentiellement touristique. En fait, le seul délit commis est celui d’avoir été en possession d’un faux permis de conduire.


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  • Touche pas à mes roux !Je crois que dans l’antiquité, notamment à Sparte, on n’aimait pas les roux au point de parfois les trucider. Au Danemark, une banque de sperme a  décidé en 2011 de ne plus accepter les donneurs roux, considérant qu’il y avait trop d'offres par rapport à la demande. Pour ma part, je trouve les roux plutôt sympathiques surtout lorsqu’ils sont du sexe féminin. Ils représenteraient 5% de la population française.

    Le docteur britannique Jim Wilson, sans doute lassé de voir autant de roux autour de lui, et son équipe de chercheurs ont mis au point un examen ADN permettant de détecter le gène de la rousseur (le gène MC1R). Un simple test salivaire effectué à un couple attendant un enfant, même si aucun des deux n’a les cheveux roux, permettrait de leur prédire la possibilité  d’avoir une progéniture rousse. Alors que vont faire les futurs parents de cette alerte rouge ? Eliminer le foetus  comme on élimine les fœtus féminins en Asie ?

    Les découvertes génétiques vont finir par déboucher sur plus d’applications nocives, proches de l’eugénisme, que thérapeutiques. Il est dommage que ces chercheurs ne se penchent pas sur la découverte du gène de la connerie, mais je comprends la difficulté : c’est une tare multifactorielle.

     

    Gustav Klimt : « Espérance »


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  • La prostitution permet à un homme de satisfaire son désir sexuel en louant un vagin, un anus ou une bouche. Le prix est à débattre selon le nombre d’organes creux utilisés et la durée d’utilisation, le plus souvent inférieure à une heure et qui excède rarement une nuit. Mais le prix tient encore davantage compte de ce qui entoure les cavités et peut s’élever très haut si dans la luxure on a des goûts de luxe pour ce qui concerne l’objet désiré.

    Si des personnes désirent un enfant en étant dans l’incapacité de le faire elles-mêmes, dans nombre de pays, ils peuvent louer un utérus étranger pour en incuber un pendant une durée de 9 mois. Le prix de la location est évidemment en rapport avec la durée (fixe) mais surtout avec le service rendu qui ne se borne pas à la simple location, car la personne qui loue sa matrice doit également nourrir le fœtus et assurer sa sécurité afin que le résultat final soit conforme aux espérances du ou des bailleurs.

    Il est à noter que les pays qui permettent, comme un progrès, la gestation rémunérée pour autrui, le plus souvent dans un cadre bien organisée et dont les organisateurs touchent leur part au passage, luttent également contre la prostitution et ceux qui l’exploitent. Mais évidemment, on ne peut pas mettre sur le même plan l’exploitation de la femme pour satisfaire le désir sexuel d’un individu et celle qui permet d’assouvir le désir d’enfant. Certes, dans les deux cas la femme prête son corps contre argent (nous ne parlons pas du don) et pour satisfaire un désir égoïste, mais un enfant, c’est tout de même autre chose qu’un orgasme, encore que le premier peut naître du second.

    Mais sauver une vie est au-dessus du plaisir sexuel et plus altruiste que le plaisir de posséder un enfant. Ce serait un geste digne de rémunération, alors pourquoi ne pas permettre aux pauvres de vendre un rein à ceux qui ont les moyens d’en acheter un pour sauver leur peau ? Chacun n’est-il pas libre de disposer de son corps ? Voyons, ce serait indigne. Qui parle de dignité ?


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    Le   Pr. Dominique Marananchi, président de l’Agence nationale de sécurité du   médicament (ANSM), vient d’annoncer la suspension de l’AMM de la pilule Diane   35 et ses génériques dans toutes ses indications dans un délai de trois mois.

     Ce médicament est à la fois un anti-acnéique (indication primitive) et un contraceptif. Il est pris par 350000 femmes, le risque thromboembolique étant dûment signalé et 4 décès sont survenus en 25 ans chez les utilisatrices. C’est évidemment 4 décès de trop, mais c’est tout de même très bas par rapport au nombre d’utilisatrices et la durée de son utilisation. On peut faire les remarques suivantes :

    1- Ce n’est pas le premier médicament contre l’acné que l’on supprime (la minocycline efficace contre les acnés rebelles a été antérieurement supprimée). L’acné est une dermatose difficile à traiter et très mal tolérée par les jeunes femmes. On peut se demander si la solution sans risque ne serait pas le tchador.

    2- Tous les médicaments efficaces ont des effets secondaires dont certains mortels. Combien de morts avec des médicaments largement utilisés come l’aspirine ou le paracétamol ? Sûrement bien davantage qu’avec cette Diane. Pourquoi ne pas supprimer la contraception orale dont les effets délétères sont les mêmes ? Les autres modes de contraception ayant leur risques propres, restera le préservatif.

    3- On assiste petit à petit avec un principe de précaution (constitutionnel, s’il vous plait) sans cesse mis en avant au retrait progressif de nombre de médicaments efficaces qui va finir par désarmer les médecins au détriment des malades. Mais source certaine d’économie.

    4- Curieusement, il y a des domaines où le principe de précaution ne s’applique pas comme par exemple la chasse responsable en 2011-2012 de 18 décès accidentels.

    5- On ne peut que constater que ce sont les journalistes qui prennent les décisions en matière de thérapeutique. Les autorités « compétentes » ne pouvant que les entériner sous leur pression et devant la panique qu’ils suscitent avec gourmandise.


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  • Bonne question


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  • Ces jours-ci, les informations ont pratiquement toutes débuté par l’arrivée de la régate autour du monde le Vendée Globe, en s’étalant largement sur le sujet, rejetant la manifestation en faveur du voile de marié(e) pour tous et la guerre du Mali en seconde  position.

    C’est vrai que les disputes autour du mariage finissent par n’avoir comme seul intérêt que d’entraîner les futurs mariés pour la vie de couple et réclamer un débat alors qu’on ne cesse pas d’en débattre ne changera guère la donne, les deux camps faisant manifestement lit à part.

    Quant à la guerre du Mali, les journalistes n’en savent pas grand-chose, mais on peut imaginer selon les bruits qui courent que les troupes françaises et les quelques troupes africaines que l’on met en avant, avancent, car il est probable que les islamistes se fondent dans la population ou refluent dans le désert, il n’y a pas de honte à mettre les voiles pour attendre bien au chaud le moment propice pour revenir.

    Mais je m’éparpille comme eux. Revenons à la régate. Un voilier, c’est beau et les « voileux » plutôt sympathiques. Il est certain que mener un beau et grand voilier à travers les océans doit donner beaucoup de plaisir à celui ou à celle qui, monté(e) sur son dos, le dirige habilement en affrontant la mer parfois sujette à de fortes vagues à l’âme. Mais le spectateur, lui, ne voit que le départ et l’arrivée. Pendant la course on lui dit qu’untel est devant untel ou qu’untel est en perdition et qu’il va coûter la peau des fesses car des navires vont devoir se dérouter pour le repêcher. Où est le spectacle sportif ? Heureusement que l’on n’a rien payé pour ne rien voir, sinon la marque des sponsors au départ et à l’arrivée.


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  • Aux USA des médecins  peuvent se faire assassiner pour avoir pratiqué des avortements. Histoire de respecter la vie. Lors de la dernière campagne électorale un candidat républicain au Sénat a affirmé qu’une grossesse issue d’un viol est « une volonté de Dieu ». J’ignore si ce candidat a été élu mais il mériterait de l’être, car connaître les desseins divins constituerait un avantage certain en politique. Cependant, si les voies du Seigneur sont habituellement considérées comme impénétrables, celles des femmes peuvent être pénétrées contre leur volonté et il n’est pas très charitable d’attribuer à Dieu des projets aussi malsains.

    Considérant peut-être que faire intervenir sans cesse Dieu dans cette affaire risque de le rendre de moins en moins crédible, une parlementaire républicaine, Cathrynn Brown,  envisage de condamner l’avortement du point de vue juridique (revenant des années en arrière où l’on étudiait en médecine les complications de « l’avortement criminel »). Elle a donc déposé le 23 janvier 2013 un projet de loi de l’Etat du Nouveau-Mexique visant à définir l’avortement "comme une destruction de preuve dans les cas de pénétration sexuelle criminelle ou d'inceste". Selon le projet de loi, "la destruction de preuve doit inclure le fait d'obtenir ou de faciliter, ou de contraindre ou d'obliger une tierce personne à avorter d'un foetus résultant d'une pénétration sexuelle criminelle ou d'un inceste avec l'intention de détruire la preuve du crime". Une victime d’un viol en décidant d’avorter pourrait donc être accusée de destruction de preuves et considérée comme une criminelle, l’IVG devenant un délit passible de trois ans prison.

    La femme violée étant une pièce à conviction (“incubatrice de preuves pour l’Etat”), il n’est pas dit s’il sera nécessaire de la mettre dans une boîte et de l’étiqueter comme pièce à conviction.

    Dieu merci, cette loi n’a aucune chance d’être votée, l’Etat du Nouveau-Mexique ayant une majorité démocrate.

    (source : Huffingtonpost.fr)


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  • Le savant fouTrès soucieux de participer au progrès de la science et heureux de pouvoir apporter ma modeste pierre à la grandeur de cette activité qui, avec les productions artistiques et philosophiques, nous sépare de la bête (car pour les autres activités la confusion est possible), je lance ici un appel muet auquel certaines d’entre vous ne resteront pas aveugles.

    George Church (le bien nommé pour quelqu’un qui a la foi), généticien de l’Harvard Medical School, est à la recherche, selon le magazine allemand le Spiegel, repris par le quotidien britannique l'Independent et que je relais ici même par mon appel, d’une femme "audacieuse" ou « aventureuse » pour donner naissance à un premier bébé Néandertalien (il est incontestable qu’il faut avoir des couilles pour tenter l’expérience).

    George se dit en effet capable de créer un charmant bambin Néandertalien en reconstituant le génome complet de l’homme de Neandertal (disparu il y a 33000 ans) à partir de l’ADN recueilli sur les os fossiles. Une fois l’ADN introduit dans des cellules souches  puis injecté en laboratoire dans un embryon humain, il ne lui manque plus que d’implanter celui-ci dans une mère porteuse (d’où mon appel pressant).

    Bien que cette avancée de la science soit interdite dans de nombreux pays, George ne se pose pas de questions (c’est là que l’on reconnait les grands hommes) et démontre tout l’intérêt de cette manipulation : "l'homme de Neandertal pensait différemment de nous. Peut-être même était-il plus intelligent. Quand le moment viendra de gérer une épidémie ou de quitter cette planète, sa façon de penser pourrait nous être utile" (Le Telegraph), car George sait comment pensait notre cousin humain et voit loin. Cette avancée pourrait même selon lui nous fournir de nouvelles informations pour le traitement de certaines maladies comme le cancer ou le sida. Et pour la folie ?


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    Pour le   prix d’une automobile de moyenne gamme : 23000 €, la mère porteuse   préférée du couple marié depuis 2005 : Elton John (66 ans) et David   Furnish (50 ans), après leur avoir livré le modèle Zachary en 2010  pour la somme de 20000 € ( hélas, les prix   montent, et dans le cas d’une troisième livraison de la même provenance, la   somme serait de 26000 €), vient de leur livrer le 11 janvier dernier un autre   bébé tout fait, en état de marche et sans aucune malfaçon, nommé Elijah. Le   délai d’attente pour la livraison a été de 9 mois, mais il n’y a eu aucun   supplément à payer, la sortie de la fabrique n’ayant pas exigé de césarienne   dont le prix prévu était néanmoins raisonnable (3000 €).

    Tous nos vœux   de bonheur à Elijah qui ne manquera sûrement de rien.


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  • Je t’aime, moi non plus.

    On fête le cinquantenaire du traité de l’Elysée signé entre la France et l’Allemagne. Ce traité fut un grand  évènement après les trois guerres successives qui ont ensanglanté les deux pays. Les politiques évoquent sans cesse, et avec une apparente émotion, l’amitié franco-allemande comme l’on manipule avec précaution une fragile porcelaine pour ne pas qu’elle se brise en la laissant échapper. Le terme d’amitié est ici un terme diplomatique qui n’a rien à voir avec le sentiment.

    Car existe-t-il entre les Français et les Allemands un « sentiment réciproque d’affection ou de sympathie… » (Le Petit Robert) ? Peut-être que cette amitié existe-t-elle réellement entre les jeunes générations pour qui les conflits entre les deux pays sont de l’histoire ancienne, au point que pour certains jeunes Français le nom d’Hitler n’évoque pas grand-chose sinon, peut-être, celui, d’une compagnie aérienne. Pour la plupart des autres, j’en doute. Au moment de la partition de l’Allemagne entre Soviétiques et Alliés, Mauriac ne disait-il pas : « J’aime tellement l’Allemagne que je préfère qu’il y en ait deux » (phrase attribuée à François, mais que je crois être de son fils Claude). Conscients de la force des mots, les amis réunis n’évoquent de pénibles souvenirs qu’en attribuant les exactions passées aux Nazis, peuplade sauvage ayant occupé l’Allemagne, mais à bien distinguer de la population autochtone.

    D’ailleurs, les peuples sont plutôt avares de leur amitié entre eux. On ne perd pas une occasion d’ironiser sur les autres nations. Les Français aiment-ils les Anglais et vice-versa ? Aiment-ils les Américains ? Et pourtant au XXème siècle,  les uns comme les autres ont sauvé la mise aux Français. Peut-être aiment-ils les Russes car moins présents (ce n’est peut-être pas l’avis des habitants de la Côte d’Azur). Pour ma part, j’aime les Italiens…Et les Belges, une fois.

     

    George Grosz : « Caïn ou Hitler en enfer »


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