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Par Dr WO le 20 Septembre 2016 à 16:54
Le rapport de l’Institut Montaigne sur l’islam en France métropolitaine donne lieu en ce moment à beaucoup de commentaires. Les uns se montrant satisfaits du verre à moitié plein, les autres redoutant le verre à moitié vide. Il est vrai que ce genre d’enquête est plutôt rare et il n’a pas finit de faire parler. Ce que je fais derechef.
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Par Dr WO le 16 Septembre 2016 à 18:01
Quand on parle de guerre, il parait sensé de s’adresser à un militaire malgré l’avertissement de Clémenceau : « la guerre est une chose trop sérieuse (ou trop grave) pour être confiée à des militaires ».
Un article du Canard enchaîné du 14/09/16 fait état de l’opinion d’un spécialiste : le chef d’état-major des armées françaises, Pierre de Villiers, lors de l’université d’été de la Défense qui s'est tenue début septembre. Le premier de nos militaires, en suivant le conseil de Clémenceau, préfèrerait ne pas faire la guerre ou en tout cas de la façon dont nous la faisons (très modestement) contre l’Etat islamique, s’opposant ainsi à la stratégie du chef de l’Etat : « Gagner la guerre ne suffit pas à gagner la paix, et on ne détruit pas une idéologie uniquement avec des bombes ».
C’est certain. L’idéologie étant dans les têtes, il faudrait pour bien faire détruire toutes les têtes porteuses pour avoir une chance de la faire disparaître. Et encore, l’idéologie est increvable car elle se réfugie, en quelque sorte, dans le Cloud, prête à envahir de nouvelles têtes. Le terrorisme islamique existait avant le « califat » et survivra à sa disparition.
Reste tout de même qu’un encrage territorial est un élément attractif pour les décérébrés, à tel point que l’on peut se demander, de façon paradoxale, s’il ne serait pas souhaitable de maintenir ce califat pour y déverser notre trop-plein de têtes brulées, mais en les priant d’y rester.
Notre chef d’état-major est un pacifiste car il a également déclaré : « Une stratégie basée sur les seuls effets militaires ne pourra jamais agir sur les racines de la violence quand celles-ci s’ancrent dans le manque d’espoir, d’éducation, de justice, de développement, de gouvernance, de considération. ».
Fermez le ban !
Ce qui implique, d’après ce militaire propre sur lui et politiquement correct, que nous sommes coupables du terrorisme islamique sur notre territoire et ailleurs, comme dans un pays aussi sous-développé que les Etats-Unis. Par contre, il semble ne pas avoir mentionné (mais je n’ai pas connaissance de l’intégralité de ses déclarations) le rôle de la religion musulmane dans sa forme intégriste en tant que racine de la violence. A moins de considérer que nous sommes également responsables de l’intégrisme islamique pour ne pas avoir offert à ces misérables (comme Oussama Ben Laden, héritier richissime) de l’espoir, l’accès à l’éducation et la considération qu’ils méritent.
Clémenceau avait raison.
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Par Dr WO le 13 Septembre 2016 à 17:27
Cette question pleine de suspense manque rarement au cours d’une émission, qu’elle soit radiophonique ou télévisuelle, lorsque l’émission est consacrée à une interview ou à un débat où se sont exprimées auparavant des personnalités le plus souvent compétentes sur le sujet traité
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Par Dr WO le 11 Septembre 2016 à 18:10
S’il y a un domaine où je ne connais rien (et ce billet va le prouver), c’est bien celui du climat. Pourtant chaque jour je suis à même de l’observer en ouvrant ma fenêtre ou mon iPhone.
Mais c’est un devoir de se poser des questions lorsque l’on est ignorant.
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Par Dr WO le 9 Septembre 2016 à 16:32
Ces primaires commencent à me sortir par les trous de nez.
Ce n'est pas tant l'abondance des candidats venant de tous les horizons qui m'horripile, car ce troupeau ne manque pas de pittoresque, et après tout c'est un indice de démocratie. Mais on peut cependant se demander si c'est un indice de vivacité ou d'un état grabataire car la plupart de ces postulants, en mal de publicité, ne sont là que pour se faire un nom.
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Par Dr WO le 29 Août 2016 à 17:21
La Société européenne de cardiologie (European Society of Cardiology, ESC) a annoncé que Sa Sainteté, le pape François, fera une visite au congrès de l’ESC 2016, le plus grand sommet scientifique sur la médecine cardiovasculaire qui se déroule en ce moment à Rome
Le pape François doit prendre la parole lors de la clôture du congrès le 31 août.
« La visite du pape est la reconnaissance des efforts considérables entrepris par la Société européenne de cardiologie et les professionnels du monde médical dans le monde entier pour faire progresser la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies cardiaques », a déclaré le président de l’ESC, le professeur Fausto Pinto. « Nous sommes honorés d’accueillir le pape François. »
Cette visite prévue du pape à un congrès de médecine me semble bizarre. Le pape a sans doute pensé (bien que les pensées du pape sont aussi impénétrables que celle de Dieu dont il est le vicaire) : « Rome n’est pas loin du Vatican et je vais montrer à peu de frais aux médias que j’ai le cœur sur la main ». Quant à mes chers confrères ils ont sauté sur l’occasion pour se faire une pub d’enfer.
Parmi les 30000 participants à ce congrès, on doit compter probablement beaucoup plus d’athées et de protestants que de catholiques. Qu’importe, la religion s’infiltre partout aussi bien sur nos plages que dans les assemblées scientifiques.
Quand on connaît l’attitude de l’Eglise pendant des siècles vis à vis des savants qui osaient contester la place centrale de la Terre et de l’Homme dans l’Univers, immensité à qui l’Eglise réservait la modeste tâche de tourner autour. Quand on connaît le nombre de savants qui payèrent de leur vie ou de leur liberté la révélation de leurs découvertes lorsqu’elles ne cadraient pas avec les dogmes de l’Eglise, ce flirt avec une assemblée de scientifiques me semble un peu décalée.
Certes, on pourrait dire, et à juste titre, que c’est du passé, que l’Eglise a heureusement évolué et qu’il s’agit de parler à des professionnels de la santé, c’est à dire à de gens qui portent secours aux autres. Et il est vrai que médecins et prêtres sont sur le même créneau, les seconds intervenant quand les premiers ont échoué.
Mais s’agissant de santé, l’Eglise catholique n‘est pas toujours là, même aujourd’hui, pour la préserver. Elle a mis un certain temps à admettre l’utilité du préservatif dans les MST, et notamment pour la prévention du sida, en préconisant plutôt l’abstinence, incontestablement efficace mais à condition de ne pas avoir un problème d’observance. Son opposition ou sa réticence restent toujours vives pour admettre l’avortement lorsqu’il est nécessaire, notamment aux Amériques, comme ce fut le cas, il y a quelques années, où une filiale Sud-américaine de l’Eglise s’est opposée à l’avortement chez une fillette qui avait été violée par son beau-père.
Bref, en dehors du coup de pub mutuel de l’opération, je ne vois pas ce que ce pape vient faire dans un congrès médical où il n'est pas le mieux placé pour reconnaître les "efforts considérables entrepris par la Société européenne de cardiologie etc..."
Voir aussi « Bonté christique » et « La curette et le goupillon ».
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Par Dr WO le 25 Août 2016 à 16:34
La France existe depuis des siècles et, mis à part les départements d'outremer, cela fait seulement une cinquantaine d'années qu'elle n'est plus intégralement blanche et judéo-chrétienne.
Exactement depuis la décolonisation.
Les pays d'Afrique ayant été laissés aux mains de dirigeants pour la plupart corrompus quant ils n'étaient pas également sanguinaires, la situation des anciens colonisés était devenue le plus souvent encore plus inconfortable qu'auparavant. On racontait à l'époque qu'un vieil Africain aurait demandé à son fils : « l'indépendance ça va encore durer longtemps ? ».
Il ne restait alors comme solution aux anciens colonisés, parfois pour survivre, que de tenter de rejoindre le pays des anciens colonisateurs dont ils connaissaient la langue. Et ce flux migratoire des anciens colonisés vers les anciens colonisateurs n'a jamais cessé pour des raisons diverses et à des degrés divers selon le pays d'origine.
Quoi qu’il en soit la colonisation n’avait aucune justification en soi en dehors de l’expansion impériale. Quant au statut de colonisé, il n’était guère enviable, même si la colonisation ne fut pas entièrement négative pour les autochtones.
Pourtant les descendants des colonisés, nés en France, et qui n’ont jamais été eux-mêmes colonisés, se considèrent comme tels, bien qu’ils jouissent des mêmes droits que les autres Français, et que certains ont acquis une position sociale enviable. Ils réclament en quelque sorte le statut de colonisé, celui de victime permanente, et pourquoi pas transmissible de génération en génération, d’une colonisation qu’ils n’ont jamais vécue.
Ce statut revendiqué de victime du colonialisme par procuration historique permet de réunir une fraction de la population qui veut rester à part, se stigmatisant elle-même pour constituer la preuve vivante (mais usurpée) du passé colonial de la France, et pour lui rappeler sa culpabilité éternelle.
Ainsi se groupent-ils sous l’appellation « du parti des indigènes de la République »[1], ce qui dénote tout de même une certaine désorientation spatio-temporelle. Mais que ne ferait-on pas pour maintenir son statut de victime permanente et revendicative ? Et que ne ferait-on pas pour punir la France d’avoir été les chercher en Afrique alors qu’ils auraient pu être si heureux dans les pays de leurs ascendants[2].
Ainsi doit se dérouler à Reims du 25 au 28 août un séminaire (ICI) de formation à l'antiracisme réservé uniquement aux victimes du "racisme d'Etat", et du « racisme structurel » excluant de fait les personnes dont la peau est blanche. Le programme de ce séminaire comprend des formations pour "construire des résistances", allant de la "lutte anti-négrophobie" au "féminisme décolonial". Cette dernière expression mériterait à elle seule une « noix d’honneur ».
Le site internet de l'événement indique que "Le camp s'inscrit dans la tradition des luttes d'émancipations décoloniales anti-capitalistes et d'éducation populaire". Ce charabia insiste bien sur le fait que la colonisation continue toujours dans l’hexagone, et que la France, quoi qu’elle fasse, est donc toujours coupable du fait.
Le temps pour ces pseudo-colonisés s’est arrêté à l’époque des explorateurs du continent africain, des départements français d'Algérie, et des protectorats.
Les organisatrices insistent pour que les « colonisés » et les « colons » ne se mélangent pas comme au bon vieux temps des colonies : "Quels que soient les groupes sociaux dominés concernés, il nous semble que oui, la non-mixité est une nécessité politique".
Rejoignant ainsi Mme Bouteldja du Parti des Indigènes de la République (PIR) qui, après avoir créé la « race musulmane », condamne les mariages mixtes pour en préserver la pureté, maniant ainsi, sans aucune réticence, le plus pur des racismes pour lutter contre le racisme dont elle prétend être la victime. Elle préconise, de surcroît, un véritable apartheid pour préserver l’authenticité ethnique et religieuse de ses compagnons de galère qui forcent tout de même un peu sur les rames et nagent un plein délire victimaire pour ne pas dire paranoïaque[3]. Mais tout est bon pour promouvoir la « race musulmane », et leur antisémitisme "structurel", même la bêtise et les contre-vérités. Et plus c’est gros, plus ça passe aux yeux larmoyants d’une gauche percluse de rhumatismes.
[1] A noter qu’il s’agit d’un parti et non d’une association, c’est donc une entité politique avec un projet pour la France. Pour ma sérénité, je préfère ne pas le connaître.
[2] Les Vietnamiens qui ont été également colonisés par la France ne revendiquent aucunement ce statut. Ils sont trop occupés à réussir.
[3] La polémique autour des vêtements islamiques qui tentent d’envahir l’espace public et considérés pour beaucoup comme des provocations salafistes, risque de renforcer ce sentiment victimaire. On ne peut exclure qu’il s’agit là du but recherché car la posture de victime se trouve renforcée par les interdits. Les salafistes usant du droit des démocraties ont toutes les chances de sortir vainqueurs de la confrontation, quelle que soit l’attitude adoptée par les autorités françaises.
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Par Dr WO le 24 Août 2016 à 18:43
La 21ème édition du championnat de monde de "l'air guitar" va se dérouler en Finlande du 24 au 26 août (Le Point). En 2008, j'avait publié un petit billet à propos de cette discipline surréaliste :
Comme chacun sait « l'air guitar » consiste à jouer de la guitare sans guitare, en mimant sur une scène tous les gestes et toutes les attitudes du guitariste y compris les plus folles. Ce simulacre est une discipline internationale avec ses vedettes, son festival et ses championnats. La Fédération française d'air guitar a d'ailleurs récemment /en 2008/ organisé son championnat de France au parc de la Villette.
Rien n'est plus proche du rêve que cette discipline. Elle rappelle le jeu des enfants qui servent un repas sans mets ou le mime qui ouvre une porte sans porte. Mais pourquoi ne pas étendre les simulacres ? Des champions de course automobile sans bolide tenant un volant imaginaire et manipulant des vitesses et des pédales absentes, des hommes politiques tenant un discours sans discours, tout dans la mimique et le geste, est-ce que les gens y verraient une différence ? Mais pour être plus sérieux : pourquoi ne pas demander aux soldats de tirer sans armes et aux terroristes de sauter sans bombe. On voit que "l'air guitar" ouvre des perspectives qui pourraient bouleverser le monde. Chacun sait que le monde est un simulacre, l'ennui est qu'on ne lui retire pas la guitare.
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Par Dr WO le 20 Août 2016 à 15:15
Il paraît que la vente du burkini explose.
Un vêtement comme un autre selon Plenel, défenseur chatouilleux des libertés individuelles, et qui met cette tenue noire sur le même plan en matière de liberté que les habits professionnels du clergé, sans se rendre compte de la signification de ce rapprochement.
Nous sommes d’accord avec l’ineffable moustachu lorsqu’il estime que chacun est libre de se vêtir comme il l’entend à condition que la façon de se vêtir ne soit pas imposée par une autorité quelconque. Mais il semble lui échapper que la propension envahissante qu’ont les musulmanes à s’enfermer dans un vêtement recouvrant intégralement le corps en dehors du visage (pour l’instant) est une application directe des préceptes intégristes de l’islam, autorité religieuse s’il en est. Il est difficile de concevoir le burkini comme une simple mode puisque cette tenue ni hygiénique, ni confortable, ni adaptée au bain n’est pour l’instant adoptée que pour des raisons religieuses sous le couvert de la pudeur.
Certes, ces femmes sont libres de s’enfermer elles-mêmes pour suivre des dogmes obscurantistes et satisfaire un masochisme identitaire, mais la notion de liberté peut se discuter comme se discute celle du drogué désirant continuer à se droguer.*
Comme le dit la journaliste marocaine Fatiha Daoudi qui s’élève avec colère contre les opinions de Plenel qui se permet de « pérorer sur la liberté vestimentaire des femmes musulmanes confortablement installé dans une démocratie centenaire » et dont les déclarations permissives risquent, à son avis, de porter préjudice à la lutte pour les droits des femmes dans les pays musulmans : « la pratique de l'islam est /devenue/ plus une ostentation qu'une dévotion ».
Et elle ajoute à l’intention du défenseur inconditionnel des libertés individuelles : « Je ne sais pas si vous en avez connaissance mais, dans ces pays musulmans, nos mères portaient, dans les années soixante, le maillot sur les plages et leurs corps profitaient librement du soleil avant qu'il ne se résume à leur entrejambe. De nos jours, nombreuses sont les femmes qui évitent de porter le maillot à la plage de peur d'être agressées par les fous de la religion qui ne sont en fait que de simples obsédés du sexe ».
Il faut bien le constater, les femmes en Occident se revendiquant de l’islam, mais sans bien connaître pour beaucoup son contenu, enfilent de plus en plus le déguisement imposé par les islamistes qui sous d’autres cieux, égorgent, décapitent et font des femmes des esclaves ou une sous race humaine.
Ici, ce n’est pas la société qui leur impose de masquer leur corps, ce sont elles-mêmes (sauf pression familiale ou maritale) qui le font, exprimant ainsi leur liberté à la Plenel. Ce sont elles-mêmes qui, en suivant les préceptes des islamistes ou des théocraties islamiques, se rapprochent d’eux et leur donnent raison, qu’elles le veuillent ou non. Ce sont elles-mêmes qui, par leur apparence, que n’exige aucunement une authentique dévotion, se stigmatisent dans une société libre. Ce sont elles-mêmes qui se couvrent du noir de la mort comme dans les pays musulmans intégristes où dans les territoires occupés par l’Etat islamique, alors que la plupart des femmes de ces pays cherchent à se libérer du joug andro-religieux.
Mr Plenel, est-ce la liberté de l’enfermement que vous défendez ?
Ce sont les musulmans eux-mêmes, en mettant en avant leurs femmes dans leur accoutrement ou les femmes elles-mêmes, alors qu’elles ont l’avantage de vivre dans un pays où leurs droits sont garantis par la loi, qui, en se conformant aux prescriptions de l’islam radical, suscitent les conditions de l’amalgame entre les musulmans qui condamnent les islamistes meurtriers, et ceux qui cachent mal leur sympathie pour eux.
* Ce qui ne veut pas dire que la solution serait d'interdire ou de légiférer en ce domaine, mais que l'on ne vienne pas dire que le burkini est une tenue comme une autre et sans signification. Il est même possible que la polémique autour de cette tenue assez laide pousse des jeunes femmes à l'adopter plus par goût de la révolte ou pour se singulariser que par conviction religieuse qui, comme d'habitude, tourne autour du sexe.
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Par Dr WO le 18 Août 2016 à 09:08
Il me semble qu’Il y a moins de touristes que l’année dernière. Il est vrai qu’un pays où l’on hésite à traverser la chaussée si un camion est dans le coin ou entrer dans une église pour y rechercher la fraîcheur ne peut attirer que les plus téméraires.
Le Chinois se fait un peu plus rare. Il est vrai qu’entrer dans un poste de police allemand pour signaler tant bien que mal la perte d’un portefeuille, être pris pour un demandeur d’asile venu de Chine, en suivre le parcours chaotique pendant plusieurs semaines après confiscation du passeport, a de quoi dégoûter les touristes de venir en Europe. Si nous sommes sûr de pouvoir les remplacer par des réfugiés, nous sommes également certains que l’exotisme de ces derniers rapporte moins.
Nos hommes politiques ont tendance les uns comme les autres à manifester depuis quelques temps leur attachement au clergé catholique, sans doute veulent-ils faire partie des élus.
La boy-scout Hamon est prêt à être Président de la République. Il est en parfaite harmonie avec le reste de la brochette des candidats déclarés aux primaires de la gauche. A les écouter, on ne peut que constater que la gauche n’a jamais été aussi primaire.
Sur les plages le burkini fait des vagues. Je n’ai jamais vu ces grands oiseaux noirs, tels des corbeaux, s’ébattre au bord de la mer, aussi ne puis-je faire qu’une supposition : cette tenue de bain inspirée par Allah est-elle convenable ? Certains maires l’ont interdit pour diverses raisons et notamment pour menace de trouble à l’ordre public, mais personne ne s’est posé la question de la charge érotique d’une telle tenue, car, mouillée, elle doit probablement coller au corps en soulignant les formes de ces dames pudiques. Chacun sait que les femmes habillées dont on devine nettement les formes intimes sont plus excitantes que les femmes qui n’ont plus grand chose à cacher. Il serait donc souhaitable d’interdire le burkini pour indécence.
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