• Les indulgences bis

    Entrefilet tiré de Marianne du 7 novembre 2024

    Si dans le billet précédent le pécheur paie pour pouvoir continuer à pécher, ici c'est le pécheur qui est payé pour aller pécher ailleurs. Ce qui confirme que le vice peut rapporter et que la France est généreuse. Ce départ n'empêche d'ailleurs pas le pécheur de revenir pécher à nouveau sous nos cieux, ceux de son pays étant moins cléments avec ce "ministère pour la Promotion de la vertu et la Répression du vice."  même si ce ministère Orwellien vise plus la femme que l'homme.


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  • Les indulgences

    Rembrandt : "Les trente pièces d'argent de Judas"

    Dans l’Eglise catholique, l’indulgence est la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d’un péché. Cette rémission peut s'obtenir par diverses bonnes œuvres. Le péché de ceux qui s’enrichissent et mènent grande vie en vendant pétrole et gaz est de contribuer largement à polluer l’air de la planète et à réchauffer le climat. Quant aux bonnes œuvres permettant d’obtenir des indulgences c'est justement d’organiser les réunions consacrées à la préservation de l’air et du climat. C’est ainsi que la COP 28 se déroula à Dubaï et la COP 29 doit se dérouler à Bakou à partir d'aujourd'hui. C’est un peu comme si des dealers organisaient un symposium pour lutter contre le trafic de drogues. Mais Dubaï et Bakou pètent de thunes et ils ont les moyens de purifier leur conscience en jouant les bienfaiteurs. Tout le monde a son prix et est achetable, l’ONU en tête.


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  • De l’inconvénient de n’être qu’un alibi

    Arnold Bocklin : "Peste"

    Les arabes palestiniens constituent une population qui sert d’alibi à bien du monde. D’abord aux « antisémites », très mauvaise dénomination dont on se demande pourquoi elle perdure pour qualifier l’obsession antijuive puisque que les arabes et d’autres peuples sont également sémitiques. Pour les « antisémites », donc, la situation peu enviable des Palestiniens leur permet d’assouvir leur obsession sous le masque « progressiste » d’antisionisme et même d’anticolonialisme en revêtant l’habit de justicier. Nombre de pro-Palestiniens ne le deviennent que parce qu’ils sont « antisémites » et le sort des Palestiniens n’est pas leur premier souci, peut-être même que certains d’entre eux sont également anti-arabes. Hier, à Amsterdam des Israéliens venus pour un match de football ont été roués de coups dans la rue au nom des enfants de Gaza, malheureux petits alibis, alors que les enfants massacrés sous d’autres latitudes ne soulèvent aucune protestation.

    Bien entendu, et heureusement, il n’est pas nécessaire d’être « antisémite » pour se préoccuper du sort des Palestiniens et beaucoup s’en préoccupent mais pas toujours en connaissant l’histoire de la région, la connaître leur permettrait d’éviter des erreurs de jugement un peu trop fréquentes et même au plus haut niveau.

    Pour les arabes, il n’est même pas nécessaire d’être pro-palestiniens pour être éventuellement « antisémites » puisqu’ils sont bercés dès l’enfance par une prévention ou plus contre les Juifs qui existait bien avant la création de l’Etat d’Israël et qui remonte peut-être au refus des tribus juives d’Arabie de se convertir à la religion de Mahomet lorsque celui-ci avait été recueilli par elles après avoir été chassé par les siens.

    Les groupes terroristes palestiniens n’existent apparemment que pour défendre la cause palestinienne mais font tout pour que celle-ci ne trouve comme solution que la disparition des Juifs de l’ancienne Judée et en attendant sacrifient carrément leur peuple où les « martyrs » se multiplient devenant des morts-alibis pour continuer une lutte qui justifie leur existence de « résistants » aux yeux du monde et dont leurs dirigeants vivent largement.

    Pour les Iraniens, les Palestiniens sont une aubaine, précieux alibis pour étendre largement et militairement l’influence chiite au Moyen-Orient tout en détournant l’attention de leurs problèmes intérieurs. Mais à mon humble avis, les Perses se moquent totalement du sort des Arabes de Palestine.

    Pour le gouvernement israélien, Le massacre ignoble perpétré par le Hamas au nom des Palestiniens permet à ses extrémistes de développer leurs thèses délirantes et à son dirigeant d’éviter sa mise en cause dans des affaires judiciaires et dans sa responsabilité dans le pogrom du 7 octobre 2024.

    L’inconvénient d’être un alibi est que beaucoup de monde tient à ce qu’il le reste.


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  • Le rétro-progressisme

    Il est curieux de constater que ceux qui se prétendent progressistes : les gauchistes, les wokistes, les néoféministes, les écologistes - et que ceux que j’oublie veuillent bien m’excuser - progressent à grands coups de pédales davantage vers l’arrière que vers l’avant, davantage vers l’obscurantisme que vers les lumières.

    Une grande partie de ce petit monde, fort grouillant, ne manque pas une occasion d’exprimer ses sympathies et son soutien pour les musulmans et même pour les plus radicaux d’entre eux, affidés d’une religion momifiée depuis le début du Moyen Âge. Un petit monde qui n’éprouve aucune contradiction à soutenir une religion qui privilégie un seul sexe, l’autre lui étant complémentaire pour le faire croître, et en même temps de promouvoir la multiplicité des genres et des façons de copuler.

    Un petit monde qui proteste contre l'interdiction limitée du voile en France mais qui se tait pour l'assassinat de celles qui l'ont mis de travers en Iran. Un féminisme chatouilleux sous nos climats mais silencieux devant l'effacement total des femmes en Afghanistan.

    Un petit monde qui crie au racisme à la moindre critique mais qui en se "racisant" favorise le racialisme qui en est le marchepied.

    Un petit monde qui crie à l’agression sexuelle pour une balourdise mais qui occulte les viols commis par des musulmans quand les victimes sont des juives ou quand les violeurs sont des noirs.

    Un petit monde qui traite les autres de fascistes à la moindre occasion mais qui en a adopté les comportements sans la moindre gêne : totalitarisme, intolérance, interventions violentes, purges, et antisémitisme dans un souci de perfection.

    Le rétro-progressisme est en marche pour des lendemains qui déchantent.


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  • La paix n’a pas de prix

    Picasso : "La paix"

    Le comité norvégien qui attribue les prix Nobel serait embarrassé pour attribuer celui de la paix cette année. Les candidats présumés ont tous un vice jusqu’à se demander s’ils militent pour la paix ou si leurs actions ne vont pas à l’encontre.

    L’office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) serait bien placé. Cependant neuf de ses membres ont été impliqués dans le massacre et la torture des civils israéliens du 7 octobre 2023, mais certains ne se préparent-ils pas à des festivités pour commémorer cet évènement sanglant dont ils sont fiers ? Alors l’attribution d’un prix Nobel de la paix à cette institution serait le couronnement de l’ambiguïté chère à l’ONU. Et d’ailleurs à propos d’ambiguïtés on parle de décerner le prix au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, symbole de l’impuissance et dont on ne sait pas ce qu’il a fait pour la paix, mais le gouvernement israélien a salué son impartialité en lui interdisant de mettre le pied sur son sol. La Cour internationale de Justice pourrait faire partie du lot pour le prix, une juridiction qui a attendu plusieurs mois pour condamner le Hamas pour le pogrom qu’il a perpétré en Israël, et ne le fit qu’après avoir attendu de pouvoir condamner conjointement le Premier ministre israélien pour sa réplique à Gaza. Le pape François a également été proposé car il conseille benoitement aux agressés de tendre l’autre joue, ce qui, incontestablement, signifierait la fin des combats.

    Il est possible que le comité norvégien se dispense d’attribuer le Nobel de la paix cette année car personne ne le mérite et sûrement pas des émanations de l’ONU, assemblée qui finit par réunir plus de méchants que de gentils.


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  • Génocide, banalisation du terme

    Marc Chagall : "le mur des lamentations"

    Erdogan vient de déclarer que les Israéliens se livrent à un génocide au Liban. En tant que Turc, il devrait savoir ce qu’est un génocide puisque les Turcs ont commis le premier génocide du XXème siècle en massacrant les deux tiers des Arméniens vivant en Turquie, hommes, femmes et enfants, non pas pour se défendre mais parce qu’ils étaient Arméniens. Les Allemands, gens très organisés, ont commis le massacre industrialisé des Juifs européens, hommes, femmes, et enfants, non pas pour se défendre mais parce qu’ils étaient Juifs. Au Rwanda, les Hutus ont massacré les Tutsis, hommes, femmes, et enfants, non pas pour se défendre mais parce qu’ils étaient Tutsis. Le génocide est une tentative volontaire et méthodique d’éliminer un peuple dans sa totalité par haine ou en invoquant une menace fantasmée.

    Les Israéliens ne cherchent pas à éliminer les civils de Gaza ou du Liban, ils les préviennent avant d’attaquer pour qu’ils évacuent la zone visée. A ma connaissance, les Alliés lors de la Deuxième guerre mondiale ne prévenaient pas les villes allemandes comme Dresde qu’ils allaient les bombarder et pourtant il ne me semble pas que l’on ait traité les Alliés de génocidaires. Mais traiter les Juifs de génocidaires quelle jouissance, et de nazis, c’est encore mieux.

    Mais il y a beaucoup trop de morts innocents. Beaucoup trop. Car des organisations comme le Hamas ou le Hezbollah se mêlent volontairement à la population civile et entreposent leur matériel de mort proche ou sous des établissements que la guerre devrait théoriquement respecter afin que l’autre soit accusé de crimes de guerre s’il y touche. On dit aussi que la riposte d’Israël aux attaques qu’il subit est disproportionnée. C’est vrai. Une attaque proportionnée serait : tu tires une roquette, je te renvoie une roquette et demi. Ce petit « jeu » peut durer longtemps et il a duré longtemps, alors les Israéliens tentent, à tort ou à raison, de le faire cesser. Entouré d’ennemis qui veulent la destruction de leurs pays et achever le génocide largement entamé par Hitler, ils savent que seule la force est respectée, surtout au Moyen Orient.

    Il est stupéfiant de constater que l'attaque monstrueuse du 7 octobre 2023 sur des civils israéliens a entrainé, avant même la riposte sur Gaza, une vague paradoxale d’antisémitisme à travers le monde. Il faut aussi constater que l'on finit toujours par donner tort à Israël lorsqu'il réplique aux attaques permanentes dont il est l'objet, car depuis deux millénaires on  conçoit les Juifs soit comme des victimes, soit comme les responsables tout trouvés du malheur des autres. On admet que les autres peuples se comportent en bourreaux, pour les Juifs c’est un contre-emploi et d’ailleurs la plupart d’entre eux y sont mal à l’aise. Quant aux mouvements islamistes et terroristes comme le Hamas ou le Hezbollah d’obédience iranienne, ils passent aux yeux de leurs ordures utiles comme des résistants à l’oppression. Or, eux, ne subissent aucune oppression, Gaza est libre depuis des années avec un blocus bien perméable qui laisse entrer l’argent du Qatar et sortir ceux qui travaillent en Israël, qui permet de se fournir en matériaux pour construire les tunnels sur plusieurs étages et en armes apparemment inépuisables. Le Hezbollah, lui, opprime plutôt le Liban et n’a pas respecté la zone tampon à la frontière d’Israël qui lui avait été imposé après la dernière guerre. Les seuls résistants authentiques sont les arabes de Cisjordanie qui s’opposent comme ils le peuvent à l’implantation des colonies par des illuminés qui veulent récupérer la totalité de la Terre Promise. Cette Cisjordanie est le reste d’un état qui avait été dévolu aux arabes de Palestine après son partage en 1948, et qui aurait pu être le premier état palestinien de l’histoire. Les pays arabes voisins ne l’ont pas voulu en déclenchant une guerre qu’ils ont perdu contre l’état juif qui venait de renaître et qui ne durera peut-être pas pendant des siècles comme ce fut le cas des états juifs de l’Antiquité. La guerre de cent ans n’est pas encore arrivée à son terme.


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  • Date de péremption« Une enquête menée par l’UFC-Que Choisir et dévoilée ce jeudi 19 septembre montre que 80% des médicaments périmés à base de paracétamol ou d’ibuprofène sont toujours efficaces jusqu’à 30 ans après leur date de péremption ». De la part des laboratoires pharmaceutiques imposer une date de péremption rapprochée (en général 3 ans) est la façon la plus simple de gagner de l’argent en obligeant les consommateurs à renouveler plus rapidement leurs médicaments. Il suffit de jeter un coup d’œil dans les pharmacies privées pour constater que des boites de médicaments partiellement consommés ou détenues en prévoyance stagnent sur les étagères pour être jetées si l’on veut à nouveau les utiliser, la date de péremption étant dépassée et pour le plus grand bénéfice des laboratoires.

    Ces dates de péremption existent à juste titre pour les aliments préparés car si pour les médicaments le risque éventuel est une diminution de leur action, pour les aliments, le risque est digestif ou pire.

    Il est dommage que l’on ne puisse pas étendre la notification des dates de péremption à d’autres domaines. Cependant, elle existe déjà pour l’âge de la retraite et une grande partie de la population aimerait que la date de péremption soit la plus rapprochée possible. Pour ma part j’aimerais également qu’elle soit certifiée pour certains politiciens dont la présence dans le paysage politique est inutile voire nocive afin de les sortir du fromage.

    Je crains que l’on ne puisse pas déterminer une date de péremption pour les gouvernements, mais il est certain que l’on sera obligé de les renouveler rapidement avant même qu’ils commencent à agir et sans être certain qu’ils puissent être capables de le faire. Et pourquoi un nouveau gouvernement ne fixerait-il pas lui-même sa date de péremption en s'engageant à réaliser des taches déterminées avec une date butoir ?


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  • Pour changer le plomb en or, il suffit d’affirmer que le plomb c’est de l’or. Il faut le proclamer fort, le diffuser partout et sans cesse, le faire dire aux autres et surtout aux médias. Pour que la chose soit admise une fois pour toutes, il faut conspuer ceux qui disent le contraire, les menacer et hurler dans les rues que l’or a été volé alors qu’il ne s’agit que de plomb.

    C’est ainsi que Trump, champion des vérités alternatives, a affirmé, et ses partisans avec lui, qu’il avait remporté les dernières élections présidentielles aux USA et qu’elles lui avaient été volées. Il continue à le dire, et il affirme par avance qu’il a gagné les élections qui n’ont pas encore eu lieu et s’il s’avère ne pas en être le vainqueur, il affirmera qu’elles lui auront été volées.

    En France, comme le dit Brice Couturier, la gauche s’est « trumpisée ». Elle affirme haut et fort qu’elle a gagné les dernières élections législatives et ne pas l’admettre serait un déni de démocratie quasiment anticonstitutionnel. Or si l’on se réfère au nombre de voix obtenues, c’est le parti RN qui a gagné les élections (33,22 % des voix au 1er tour) et le NFP, regroupant 4 partis hétéroclites, est arrivé en seconde position en obtenant un pourcentage de voix parmi les plus faibles pour l’ensemble des partis de gauche depuis le début de la Ve République (28,6 % des voix au premier tour et 25,68 % au second). Personne ne conteste que le NFP a le nombre de députés le plus important à l’Assemblée mais il est assez proche de celui des deux autres blocs et donc sans majorité pour pouvoir gouverner sans faire une alliance avec l’un d’eux. Le NFP a d’ailleurs été surpris de se retrouver avec ce nombre de députés mais qui ne représente aucunement les aspirations de l'électorat car pour faire barrage au RN des électeurs de droite ont voté à gauche et des électeurs de gauche ont voté à droite, un mélange des cartes qui a faussé le jeu si bien qu’il ne signifie plus grand chose en dehors du rejet du RN par les 2/3 des électeurs.

    Et c’est ainsi que l’on transforme le plomb en or et que l’on fabrique de la fausse monnaie pour se payer notre tête en voulant imposer un programme délirant avec comme Premier ministre une fonctionnaire inconnue sortie de la Mairie de Paris que Mélenchon a jeté cyniquement sur l'autel en sachant qu’elle sera sacrifiée pour servir ses ambitions.

    Comment changer le plomb en or


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  • Introspection

    Les informations télévisuelles nous donnent des images des Jeux paralympiques, surtout lorsque ce sont des Français qui remportent les épreuves. Mais je ne les suis pas alors qu’il m’était arrivé de suivre les prestations des athlètes non handicapés. Et non pas des athlètes n’étant pas en SITUATION DE HANDICAP, une formulation que je trouve particulièrement irritante car suggérant que le handicap est transitoire, réversible et d’une certaine façon le niant, une circonlocution hypocrite qui croit bien faire alors, qu’au contraire, elle pourrait faire penser qu’être handicapé serait honteux et qu’il vaut mieux parler de situation.

    Je ne regarde pas les handicapés talentueux dans leurs épreuves et je me suis demandé pourquoi… et je suis honteux du résultat de mon introspection. Je ne les regarde pas parce que j’aurais l’impression d’être un voyeur, de regarder des individus qui réussissent des prouesses malgré leur conformation, comme dans un cirque. La honte.

    Illustration : Brueghel l’Ancien : « Les estropiés »


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  • VacanceVive la vacance ! Si vacance est au singulier c’est qu’il ne s’agit pas des congés mais de la vacance gouvernementale. Quand le train des ministres fantômes passe les chiens aboient et réclament d’y monter. Mais le train glisse doucement sur les rails par la vitesse acquise, sans s'arrêter, sans a-coups, léger et silencieux. Et quelle paix pour les passants. Dans le palais de l'Elysée moins hanté par les vivants, le Président n'a guère de prise sur des fantômes et les vivants lui échappent, alors il s'occupe à rendre hommage aux morts.

    Il y a des pays qui se sont dispensés de gouvernement pendant des mois (jusqu’à 652 jours en Belgique) et l’économie se portait mieux. Les investisseurs investissaient tranquillisés par cette stabilité du vide. Les entrepreneurs pouvaient enfin souffler sans avoir de nouveaux formulaires  à remplir, de nouvelles lois à appliquer, de nouveaux règlements à subir. On pouvait enfin travailler en paix et faire croître la croissance.

    Et les réformes ? Sont-elles indispensables ? la France est un pays qui légifère sans cesse et peut s’enorgueillir d’être un des plus grands producteurs de lois de la planète jusqu'à en exporter des modèles. Une nouvelle loi arrive alors que la précédente n’est pas encore appliquée, et si elle est appliquée, ses résultats n’ont pas encore été évalués avant de passer à la suivante.

    Des ministres zombies, qui ne craignent plus rien puisqu’ils sont déjà morts, s'appliqueront, détendus comme peuvent l'être des zombies, à gérer les affaires courantes, les seules qui ont de l'importance, dans le calme et l'efficacité que donne l'absence de peur, en se bornant pour décider à appliquer réellement les lois nombreuses déjà existantes. Ce ne serait déjà pas si mal de bien gérer l'existant. Et probablement mieux que ce qui nous attend.


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