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Le fasciste n’est pas toujours celui que l’on pense
L’Europe a été dévastée par le fascisme et surtout son cousin germain, le nazisme. Les négationnistes veulent effacer de la mémoire européenne la barbarie dont a fait preuve un peuple de grande culture, ce qui prouve finalement que ces sympathisants du nazisme n’en sont pas fiers.
L’Union européenne, quoi que l’on en dise, a effacé pas mal de cicatrices que l’on pouvait croire indélébiles, mais le temps passe, les nationalismes réapparaissent et les néo-nazis resurgissent jusqu’à valser à Vienne.
Il est sain de s’insurger contre cette résurgence pathologique. Mais dans les opposants au fascisme on trouve de tout : une très grande majorité de gens paisibles, mais aussi l’extrême gauche à multiples facettes, des anarchistes et des casseurs professionnels, sans oublier une pincée d’écologistes pour verdir la sauce.
La lutte contre le fascisme devient un point de ralliement pour s’agiter, jeter l’anathème sur ceux qui ne pensent pas comme vous, et promouvoir pour certains le « casser ensemble ».
Seulement une idéologie se juge, certes, sur le but à atteindre mais aussi, je dirais même surtout, sur les moyens employés. Les extrémistes de gauche et les groupes anti-fa, comme l’on dit, qui prétendent lutter contre le fascisme utilisent les mêmes méthodes d’intimidation que les fascistes en leur temps.
Car comment qualifier les multiples attaques subies par les permanences socialistes ? C’est une façon d’intimider le parti à l’origine de la loi travail en discussion au parlement et dont la teneur est loin de mériter de telles exactions.
S’attaquer physiquement à un parti légal sent évidemment le fascisme à plein nez. Il suffit d’avoir quelques souvenirs historiques.
Car comment qualifier l’attaque contre la liberté d’expression par la CGT ? Syndicat dont le dirigeant au profil cabusien et à la moustache stalinienne n’a pas permis la parution des journaux à qui il voulait imposer la publication de son tract immortel. Heureusement que le bon peuple a pu en prendre connaissance grâce au journal l’Humanité digne descendant de la Pravda soviétique.
Et là ça sent le totalitarisme à plein nez.
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Commentaires
C'est toujours les plus ultras et les plus haineux qui s'insurgent contre ceux qui ne pensent pas comme eux. Je n'ai pas eu mes journaux hebdomadaires, n'étant pas abonnée à l'huma !
Quand à la tronche de Martinez elle fait vraiment penser à celle de Staline, ou Lénine ces deux charmants petits pères du peuple! Rien que de penser qque ces gens-là, un jour puissent être au pouvoir chez nous j'en ai froid dans le dos (froid sibérien cela va s'en dire)
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Lundi 6 Juin 2016 à 18:36
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Lundi 6 Juin 2016 à 21:45
Je n'apprécierai jamais les socialos! Tous ce qui est peu ou prou rose rouge ou vert me donne la nausée!
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3Souris doncLundi 6 Juin 2016 à 20:38En 2012 le Monde avait publié une cartographie de la blogosphère. Qui ressemble un peu à la carte de l'Europe du temps de la guerre froide.
L'Espagne (franquiste ?) montrant la fachosphère (SalonBeige, Hoplite, FromagePlus, Ilys, Koltschak, le Pélicastre...) dont certains ont tiré leur révérence.
Les blogs magnifiant le parti socialiste se trouvent vers l'URSS.
(J'ai beau promener ma souris sur la carte, je ne vous trouve pas, Dr Wo)
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Lundi 6 Juin 2016 à 20:58
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Souris doncLundi 6 Juin 2016 à 21:15Aron ? Revel ? C'est bien ce que je pensais : facho. Le fascisme est galvaudé, depuis que la gauche fainéante se sert du terme pour stigmatiser tous ceux qui ne pensent pas comme elle. Les blogs de gauche, les journalopes de gauche (oxymore).
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Mardi 7 Juin 2016 à 08:01
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L'activisme politique a toujours existé Doc, alliant des manifestations non violentes, des violences contre les biens et bien entendu contre les personnes.
Quelque soit l'idéologie prônée et défendue, les moyens restent les mêmes !
Alors, que ce soit
- l'ex URSS avec le bolchévisme,
- le nazisme,
- le fascisme,
- le régionalisme avec (basques, corses et bretons),
- les écologistes ....
- la liste est longue, j'en passe et des meilleurs ...
- c'est toujours pour aboutir au militantisme !
Et comme le disait Guy Mollet « Le rôle des militants, c’est d’être toujours cocus ». Ce constat, déjà vrai à l’époque où les partis politiques comptaient beaucoup plus de militants, l'est encore plus aujourd’hui !
Bonne soirée. ZAZA
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Mardi 7 Juin 2016 à 08:20
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Il est surtout amusant de voir des gens se mobiliser et se remobiliser sans cesse, pour combattre une chose qui a totalement disparu depuis 70 ans.
Cela étant, je ne qualifierais pas le fascisme et le nazisme de "cousins germains". "Issus de germain" à la rigueur, et encore : les différences sont vraiment trop nombreuses, me semble-t-il.
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Mardi 7 Juin 2016 à 11:51
Le fascisme n'a pas totalement disparu. Ses sympathisants (ne serait-ce que les négationnistes) ne manquent pas et les partis néo-nazis existent dans presque tous les pays européens, en particulier en réaction à l'islamisme. Néanmoins, je suis d'accord avec vous que les anti-fa fantasment beaucoup pour pouvoir exister, mais il ne faut jamais exclure la possibilité d'une prise de pouvoir, peut-être sous une autre forme.
Le fascisme et le nazisme ont été différents surtout par l'importance accordée au racisme et par la puissance développée dans la nuisance. J'ai utilisé le terme de germain pour un jeu de mot (un peu facile, je vous l'accorde).
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Le plus drôle dans l'affaire, c'est qu'ils voudraient tous nous faire croire qu'ils sont devenus le contraire de ce qu'ils étaient il y a seulement quelques décennies.
Les communistes (et assimilés) seraient devenus les défenseurs intransigeants de nos libertés. L'extrême-droite (nostalgique de Pétain) serait la seule à défendre l'indépendance de la France.
- Et la constante de tous est que, puisqu'on a "tout essayé", il faut maintenant essayer quelque chose de nouveau. La nouveauté étant incarnée par... EUX !
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Mardi 7 Juin 2016 à 12:00
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Il y a, chez certains extrémistes, une idéologie qui justifie la violence pour permettre à une minorité qui se sent investie d'une mission et donc supérieure à la "masse" d'arriver au pouvoir et qui justifie aussi l'usage de la force quand elle arrive au pouvoir. Que ces extrémistes soient de droite ou de gauche importe peu. Il y aurait même une certaine perméabilité entre ces deux extrêmes. On l'a vu en France avant et pendant la dernière guerre.
Il faut relire ou revoir "LES MAINS SALES" de Sartre. L'assassinat a fait partie des moyens utilisés par les activistes en France, en Italie et en Allemagne. En dehors du racisme (et ce n'est pas rien) je ne vois aucune différence en les deux extrêmes et les millions de morts de l'URSS sont là pour le prouver.