• Préparez-vous


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  • Quand la grandiloquence vient remplir la vacuitéL’Assemblée Nationale ayant refusé tout débat sur la loi immigration présentée par le gouvernement, un quarteron de députés et de sénateurs nous ont offert pour la fin de l’année une mixture législative comme cadeau. On ne sait pas encore s’il s’agit d’un cadeau empoisonné ou d’un cadeau utile ou inutile. Quoi qu’il en soit, vendu sur internet, le cadeau semble apprécié par le public. Ce n’est pas le cas d’une partie de nos élus qui se drapent dans une dignité offensée, ne proposant rien sinon l’ouverture des frontières et la créolisation de l’hexagone, mais en faisant preuve d’une éloquence grandiloquente, prophétisant la fin de la démocratie, le retour aux heures les plus sombres de notre histoire, et la perte des valeurs de la France qui ont fait sa renommée. Est-ce bien raisonnable ? Illustration : Louis-Léopold Boilly « Les grimaces »


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  • Ravage, le bien nommé.Je n’avais pas lu le premier roman qui inaugura en France la science-fiction. Il fut écrit par René Barjavel et paru en 1943 en feuilleton dans Je suis partout, journal antisémite et collaborationniste de l’époque, et autant dire que le roman est marqué par elle. Le début décrit une déclaration de guerre d’un empereur noir qui envisage de détruire les Blancs. Ce « nègre » disparait par la suite du roman et on se demande ce qu’il est venu y faire. Un monde futur est par la suite décrit avec talent, un monde qui bénéficie de tous les progrès scientifiques dont on peut rêver mais ceux-ci rendent l’homme dépendant d’eux. Comme aujourd’hui l’électricité est reine, mais moins qu’aujourd’hui puisque le monde où nous vivons est devenu l’esclave de l’informatique. Et tout d’un coup, dans le monde idyllique décrit par Barjavel, l’électricité disparait mystérieusement provoquant un chaos extrême où la loi de la jungle va dominer, les catastrophes se multiplier, et les meurtres courants puisque nécessaires pour survivre. Le héros du livre amène une petite troupe à travers la France pour créer, après de nombreuses aventures plus ou moins horribles, un monde rural dont il devient le patriarche adulé, faisant brûler les livres, bannissant tout progrès scientifique, introduisant la polygamie et lui-même père de multiples enfants, tous des mâles par la grâce de Dieu, sauf un fille qu’il donna en mariage à son successeur : un gaillard blond aux yeux bleus comme tout bon aryen. Manque la devise « Travail, Famille, Patrie ».


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  • 171. AcronymophobieVeuillez m'excuser pour ce néologisme d'acronymophobie par lequel j’essaie de traduire les troubles que me provoquent les rafales de sigles dont sont troués les textes non littéraires, en espérant que ces derniers ne seront pas touchés à leur tour par l’invasion de ces initiales malfaisantes qui se groupent ensemble pour me déstabiliser. En médecine, c’est une épidémie. A la moindre occasion, au moindre motif : signe, syndrome, maladie, conduite thérapeutique, évaluation, classification, technique, imagerie…etc...naissent de nouveaux acronymes qui viennent s’ajouter aux anciens ou tenter de les remplacer. Chaque auteur veut introduire son acronyme en l’estimant plus séduisant que le précédent. Et je ne parle pas des acronymes dont sont affublées les études médicales, chaque sigle qui les intitule étant choisi avec soin afin que le groupement des initiales soit lui-même un mot, de préférence rigolo, afin qu’il soit retenu par la mémoire. La mémoire, voilà la triste vérité ; les acronymes par leur multiplication forment des forêts où je finis par m'égarer. Lorsque je les perds de vue pendant un temps, je finis par oublier leur signification et j’ai parfois l’impression que le texte est rédigé en langue étrangère. Vous comprenez mon désarroi, il ne faut pas plaisanter avec l’acronymophie, c’est sérieux. Si vous rencontrez d’autres acronymophobes, faites-moi signe, on pourrait ainsi créer une association et se grouper pour demander réparation pour cette atteinte à la santé mentale provoquée par des altérations de la langue.


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  • EPILOGUE

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  • Le wokisme frappé au portefeuille ?L’affirmation identitaire pointilleuse, victimaire, et concurrentielle, prônant l'inclusion pour exclure, et raciste par antiracisme,  ne serait pas économiquement rentable. Le PDG de Walt Disney vient de s’en apercevoir, il constate, un peu tard, que le but de son entreprise est de distraire et non de délivrer des messages. On peut aussi constater que le but des universités est de transmettre des connaissances et non de les manipuler ou de les effacer pour plaire aux minorités effrayées par des « micro agressions » au point de disposer sur leur carte d’étudiant, à côté du numéro d’appel pour un secours médical et celui pour un évènement terroriste, d’un numéro permettant de signaler une micro-agression (mentale) subie. La belle idée du respect des autres s’est transformée en censure, en effacement culturel touchant même le passé, en procès staliniens menés par les étudiants transformés en commissaires politiques. Devant les excès liés à cette sensibilité exacerbée des minorités identifiées par la couleur de peau ou la façon d’utiliser son sexe ou son Dieu, assortis d’un antisémitisme paradoxalement réveillé par l’effroyable pogrom subi par les Israéliens le 7 octobre et entretenu à présent par la riposte massive subie par les habitants de Gaza, les universités risquent fort d’être frappées au portefeuille par le retrait de donateurs sans lesquels elles risquent d’être réduites à leur plus simple expression : celle d’une idéologie devenue folle, la folie étant le destin des idéologies lorsqu’elles sont appliquées.


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  • Cour de. RécréationL’opposition à l’Assemblée Nationale est toute contente, qu’elle soit de droite ou de gauche, elle s’est mise ensemble pour rejeter tout débat sur la loi proposée par le gouvernement modifiant certaines conditions de l'immigration, donnant ainsi une « claque » à Darmanin qui en est l'auteur, une claque si forte que Mme Borne l’a ressentie et que Macron se frotte la joue. Ils sont contents les gamins, ils sont tout sourire dans la cour de récréation. On ne discute plus on frappe, c’est plus rigolo quand c’est con.


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  • Le racisme sans voile

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  • Comme le dieu Janus, les sociétés occidentales ont deux visages opposés : la fragilité de l’individu et la violence de groupes. Cette violence s’est récemment exprimée en France (et elle existe encore davantage aux USA), en dehors des actions terroristes et de la guerre entre bandes de délinquants, par des meurtres pour des raisons futiles : une querelle dans une fête de village, pour la possession d’un jogging et il y a quelque temps pour une simple reflexion sur du bruit. Les couteaux sortent de plus en plus vite de la poche. Cette violence "gratuite" ne concerne qu’une partie de la population et est surtout le fait d’adolescents ou de jeunes adultes. Les politiques selon leur tendance s’intéressent plus ou moins à leur origine ethnique. Se substituant à cette violence par agression physique, on retrouve, surtout aux USA , une curieuse fragilité mentale qui est surtout le fait des minorités ethniques ou sexuelles qui cherchent à se protéger de toute agression émotionnelle qui pourrait être provoquée par des débats ou par de simples réflexions, au point qu’il existe dans les universités américaines des lieux de sauvegarde pour s’y réfugier afin de ne pas être heurté par ce qui risque de leur déplaire. Je Janus socialne sais pas si ces lieux existent toujours car la parole universitaire est devenue précautionneuse, corrigée par l’autocensure si l’on ne veut pas perdre son poste d’enseignant. Cet enfermement dans des bulles, qui endort plus qu'il n'éveille, vient renforcer l’affirmation identitaire et la victimisation. Ce comportement, cette sensibilité à fleur de peau frise le ridicule et à un haut degré lorsque l’on voit l’entrefilet (tiré de Marianne) où elle s’étend même aux animaux qui pourraient être blessés s’ils avaient connaissance que l’on puisse ainsi les dévaloriser en empruntant leur identité de façon inappropriée pour ne pas dire par appropriation culturelle.

     


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  • L’intermittent du spectacleC’est curieux, j’ai l’impression que Macron ressemble de plus en plus à ces acteurs qui cherchent à retrouver leur public en se manifestant où ils peuvent encore le faire, que ce soit sur les plateaux de TV, à la radio ou même par une apparition dans des publicités. En exposant leurs bobines un peu partout ils espèrent qu’un metteur en scène finira par se rappeler qu’ils existent et faire appel à eux. Macron annonce des initiatives qui promettent d’être décisives et elles disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues. C’est un acteur auquel les gens ne croient plus beaucoup et ils se déplacent de moins en moins pour venir l’écouter. Il s’agite pourtant, même à l’international, mais je crains qu’il ne soit  pas pris au sérieux. Surtout quand il fait des déclarations dont on se demande d’où elles sortent comme la proposition de réunir une coalition pour abattre le Hamas semblable à celle qui fut faite contre l’Etat islamique. Une proposition en l’air sans la moindre concertation avec qui que ce soit. Un pavé dans la mare qui a éclaboussé notre président. Et cette déclaration péremptoire que la guerre entre Israël et le Hamas doit être dès à présent interrompue car sinon elle durera dix ans, pourquoi pas cinq ou pourquoi pas quinze. Mais en fait cette guerre dure déjà depuis plus de quinze ans. Je crains que notre jeune premier fatigue.


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