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On s'est étonné que Larcher, le président du Sénat, ait pu conseiller à Mélenchon à la fin d'une interview de"fermer sa gueule". Rien d'étonnant à cela : Larcher est un ancien vétérinaire et Mélenchon n'est-il pas un animal politique ? Illustration : Rudolphe Quinet : "Le chien mort de rire"
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Je ne suis pas psychiatre et je n’ai de la psychiatrie que des connaissances superficielles. En fait, cette spécialité médicale m’a toujours étonné et je suis conscient de sa difficulté car, à ma connaissance, elle ne s’appuie sur rien d’objectif, aucun examen complémentaire, imagerie ou biologie et l’examen clinique ne comporte essentiellement que l’interrogatoire. Tout est basé sur une conversation, un échange de paroles pour ne pas dire un échange de mensonges ou de simulation. L’un doit faire confiance en la parole de l’autre ou savoir dans quelle mesure le patient cherche ou non à berner le médecin, soit en accentuant ses troubles, soit en les minimisant quand il y trouve son intérêt. Si la parole n’est pas sincère, la consultation de psychiatrie peut devenir un jeu de dupes, un patient intelligent peut manipuler le médecin et obtenir ce qu’il veut de lui. Le médecin n’est pas nécessairement plus intelligent que son patient surtout face à un manipulateur. Pour ma part, j’aurait été horrifié de devoir juger de la santé mentale d’autrui et de devoir trancher sur la dangerosité d’un individu. J’ai un souvenir personnel qui m’a beaucoup marqué : dans l’hôpital où j’exerçais, un psychiatre fit sortir un patient, le jugeant apte à reprendre une vie normale et ne présentant à son avis aucun danger pour autrui. Peu de temps après sa sortie, j’ai appris qu’il avait tué sa femme et ses enfants avant de se suicider. Je plains mes confrères psychiatres d’avoir à prendre des décisions lourdes de conséquences concernant des criminels ou susceptibles de le devenir en se basant sur une simple conversation ou des tests.
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Notre organisme possède un système de défense, cellulaire et chimique, très sophistiqué à l’affût de toute intrusion étrangère dont il ne fait qu’une bouchée dans les conditions normales. Une armée qui reconnaît de suite l’intrus et le détruit rapidement. Certains bataillons ont la mémoire de l’intrusion et restent équipés pour le mettre hors d’état de nuire s’il s’avise de revenir.
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Jérôme Fourquet, dont les analyses sur la société française font références, a déclaré dans Le Point du 30 novembre à propos du drame de Crépol et le meurtre du jeune Thomas : « Ce recours au couteau porte la marque d’une décivilisation ». Ce qui laisserait penser qu’un meurtre par balle, par explosif, par obus ou bombe éventuellement nucléaire serait plus civilisé. Il est vrai que le couteau est une arme préhistorique, et que la civilisation a justement permis d’inventer des techniques plus efficaces pour tuer ses semblables, le sumum de la civilisation étant de pouvoir anéantir les habitants d’une ville en quelques secondes. En fait, le couteau qui tue au détail est une arme du pauvre, artisanale et d'efficacité aléatoire. La décivilisation vient du fait que le porteur du couteau le porte toujours sur lui et a tendance à le sortir facilement pour l’utiliser à la moindre contrariété ou la moindre opposition en dépit des règles sociales. Le rejet de celles-ci est en effet une décivilisation. Le couteau est une arme d’accès facile, et le porter sur soi sans nécessité indique déjà une propension à tuer. Mais la civilisation permet de tuer massivement à condition de suivre les lois de la guerre. Être civilisé, c'est suivre les règles. Illustration : Goya "Bandit assassinant une femme".
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De Gaulle qualifiait l’ONU de « machin », il serait plus exact de la qualifier de « machine » et plus précisément de « machine à laver », car s’il existe de multiples façons de laver l’argent sale, il n’y en pratiquement qu’une seule pour tenter de laver un Etat sale : l’ONU.
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En 2016 le Premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron, a eu l’imprudence de demander par referendum aux Britanniques s’ils désiraient ou non rester dans l’Union européenne. Plus de la moitié d’entre eux, en se basant sur des informations dont certaines étaient volontairement fausses, ont exprimé le désir d’en sortir. Aujourd'hui, seulement un cinquième de ceux qui ont voté pour la sortie de l'UE estiment que l'événement a eu des répercussions positives.
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L’axe de la Terre passe par le nombril de chacun. Et le monde tourne autour de son nombril. C’est un moteur puissant. C’est un composant de l’Histoire qui n’est plus à la mode, on parle plus volontiers de forces économiques, d’évolution sociale, mais sans le nombril tordu d’Hitler la deuxième guerre mondiale aurait-elle eu lieu ? Illustration : Le Caravage : "Cupidon endormi"
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Après le film d’horreur insoutenable tourné en Israël par les cinéastes fous du Hamas, diffusé le 7 octobre, les nouveaux cinéastes amateurs, surnommés les Houthis, viennent de sortir un film tragi-comique à la Buster Keaton, le 19 novembre, intitulé : « la prise héroïque d’un cargo vide en mer Rouge et sans le moindre adversaire ». Le tournage a néanmoins nécessité un hélicoptère duquel on voit débarquer un commando armé et cagoulé progressant avec précaution et vigilance sur un pont entièrement désert, ouvrant une porte selon un protocole bien rôdé pour s’introduire à l’intérieur du navire en surprenant les 25 membres d’équipage de provenance internationale (mais sans un Israélien), civils désarmés qui seront traités, selon le communiqué des téméraires assaillants, « conformément aux enseignements et aux valeurs de notre religion islamique » dont on a vu l’application ailleurs. La scène qui marquera les esprits est incontestablement celle où un acteur que l’on voit de dos (prise de vue originale), courant dans un entrepôt vide en tirant des balles en l’air et vociférant : « mort à Israël ! Mort aux Etats-Unis ! ». Buster Keaton n’aurait pas fait mieux.
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Le Courrier international du 7/11/23 rapporte l’affirmation du chef d’un journal libanais pro-Hamas : “Dans deux mois, les Palestiniens auront compensé” les pertes humaines liées aux bombes israéliennes “grâce aux 50 000 femmes enceintes” de la bande de Gaza. Cet individu considère donc que les Palestiniens sont des objets que l’on peut aisément remplacés lorsqu’ils sont cassés ou devenus obsolètes puisque leur (re)production n’est pas interrompue. J’ai entendu hier la traduction d’une déclaration à un journaliste du chef du Hamas, fortuné et dans le confort d’une demeure dorée du Qatar, dans laquelle il paraissait plutôt satisfait que son peuple bombardé devienne un peuple de martyrs. L’islam pousse loin sa face mortifère, son goût pervers pour la mort en faisant miroiter aux yeux des croyants les félicités grivoises (pour les hommes) et alimentaires du paradis. Ce mépris pour la vie et ce goût pour la mort, et sa suite présumée, devraient consoler les vivants de la perte des leurs, ce qui n’est manifestement pas le cas puisqu’elle déclenche pleurs et colère. La gestion de la mort par les religions est pleine de contradictions, mais c’est une escroquerie habile qui ne sera jamais découverte, et jamais punie puisque les morts ne peuvent se plaindre des promesses non tenues, ne reviennent jamais pour témoigner et demander réparation devant la justice pour avoir été victime de cette escroquerie métaphysique ourdie par les prêtres. Cependant, ces derniers ont une circonstance atténuante : leur récit peut aider les croyants à vivre…et à mourir.
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