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EPILOGUE
EPILOGUE
Sur le sol feuilleté d’un vieux manuscrit repose le bureau déserté du poète. La pendule montre que le temps imparti se termine. Un livre abandonné resté ouvert se vide lentement de ses mots. Les pages se détachent deux à deux, soudées, emportées par le vent. Oiseaux libérés s’offrant au chasseur avec l’espoir d’être pris vivants. Le poète est parti au-delà de l’arbre mort, il s’éloigne sur la grève, marchant à pas lents le long de l’océan. Il laisse à l'abandon l’encre de ses rêves et les rimes de son chant pour entrer seul dans le silence infini du néant.
Tableau de Brigitte Kuckenberg-Wagner
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Commentaires
Je voyais le poète, que l'on devine vu de face, (ou un possible lecteur) se rapprocher de la table plutôt que s'en éloigner...
Serais-je plus optimiste que vous ?
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Dimanche 17 Décembre 2023 à 10:30
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J’ai pas compris. Vous arrêtez votre blog?
Non. Le temps qui m'est imparti ne semble pas encore tout à fait épuisé. Ce petit texte est un commentaire du tableau surréaliste de Kuckenberg. J'ai publié sur ce blog beaucoup de textes inspirés par des tableaux; dans le répertoire les rubriques correspondantes figurent en lettre capitales.