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Rompus du 18.09.19
Le temps de l’exhibitionnisme artisanal est dépassé, celui où un monsieur très bien ouvrait son imperméable dans la rue pour montrer à la gent féminine ses attributs qui faisaient sa fierté et dont il voulait aimablement partager la vision avec les intéressées (ou pas). Aujourd’hui, le partage sur une grande échelle est possible. Les généreux donateurs peuvent aisément photographier leur pénis avec leur smartphone et en envoyer l’image par mail (dick pics). « Une équipe de chercheurs en psychologie d'universités canadiennes et américaines constatant que l'envoi de "dick pics" avait pris des proportions épidémiques a initié la première enquête scientifique sur ce phénomène. ». Cette manie exhibitionniste toucherait environ 30% des jeunes hommes, cela fait beaucoup de narcissiques, et/ou prétentieux et/ou provocateurs.
Ces photographes de mes deux ont sans doute remarqué, s’ils n’ont pas été fascinés par leur spectacle intime, que le testicule gauche est souvent moins élevé dans le scrotum que le droit.
C’est cette situation pendante qui pourrait expliquer que la température du scrotum gauche est plus élevée que celle du droit dans l'état "habillé". La mesure de la température scrotale a en effet été réalisée par deux chercheurs toulousains (spécialistes de la fertilité au CHU) qui se sont attachés à mesurer la température scrotale de facteurs et de chauffeurs de bus dans les conditions « habillé ou « nu ». Il est juste que ce travail ait été récompensé par le prix d’anatomie lors de l’attribution récente des Ig Nobel à Harvard consacrés aux travaux scientifiques, disons « insolites ». Une récompense qui doit aller droit…au cœur des facteurs et des chauffeurs de bus qui ont payé de leur personne pour faire avancer la science. (Bourras Bengoudifa et Roger Mieusset, Thermal Asymmetry of the Human Scrotum, Human Reproduction, 2007.)
Hier, j’ai vu dans le métro un petit spectacle étonnant. Une belle femme noire en pantalon dont le postérieur proéminent lui permettait de tenir la barre centrale avec ses fesses. La barre bien calée entre elles, les hémisphères dépassant largement la barre de maintien enfouie dans son intimité, cette dame est restée parfaitement stable malgré les cahots de la rame, ses mains libres tenant un livre à couverture verte qu’elle lisait et qui s’est avéré être le Coran.
C’est grave docteur ?
Oui
(tiré du Canard enchaîné du 18/09/19)
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Commentaires
3Souris doncMercredi 18 Septembre 2019 à 18:03Cette dame est restée parfaitement stable malgré les cahots du train, ses mains libres tenant un livre à couverture verte qu’elle lisait et qui s’est avéré être le Coran.
Cette dame a de la sweet dans ses idées.
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Mercredi 18 Septembre 2019 à 18:08
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Souris doncMercredi 18 Septembre 2019 à 18:29
HS. Que quelqu'un m'explique comment bloquer le zoom sur 100%. Infinie gratitude.
Exaspérant : brusquement, la page me saute, agrandie, à la figure, ou au contraire miniaturisée. Sans aucune commande de ma part.
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Mercredi 18 Septembre 2019 à 18:40
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J'ai eu peur...
J'ai cru que vous alliez conclure en suggérant que Mélenchon aurait prétendu être capable de se retenir à une barre de maintien du métropolitain, rien qu'en la coinçant entre ses deux coucougnettes !
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Mercredi 18 Septembre 2019 à 18:15
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5OrageMercredi 18 Septembre 2019 à 20:16Je suis excédée de voir qu'il ne manque pas de chercheurs de l'inutile ou du futile, par exemple de la reproduction des oursins en eau douce. En plus, je suppose qu'ils sont grassement payés.
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Mercredi 18 Septembre 2019 à 20:42
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C'est sidérant! Quand la connerie est tombée du ciel beaucoup n'avaient pas de parapluies!
Ce ne sont que de modestes exemples.