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    44 millions et moi, et moi !

    Voilà, cette "youtubeuse" (made in France) en confectionnant maladroitement sa frange a fait rire 44 millions de personnes en deux jours...Et moi, et moi ! J'ai remarqué cet exploit en consultant les nouvelles sur "Le Huffington post" qui reproduit la vidéo.

    En fait, moi, je n'ai pas ri.

    NB. A la frange de ce "coup d'oeil", les visiteurs ont surtout commenté l'opposition Fillon/journalistes.


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  • Pour un homme public et surtout pour un politicien, il est de plus en plus difficile de mentir. La masse des données disponibles est telle, la facilité avec laquelle les affirmations peuvent être vérifiées, et la rapidité de la diffusion de l’information, devraient inciter les politiques à ne pas mentir sciemment. Le seul mensonge qui peut, à la rigueur, passer est le mensonge par omission (dont les politiciens font un large usage), sans être certain qu’il ne sera pas un jour ou l’autre découvert.

    A cet égard Mr Fillon a montré qu’il est un homme du passé. A plusieurs reprises il a stupidement menti comme d’affirmer qu’il n’avait qu’un seul compte avec son épouse alors qu’il en a, je crois, dix-sept, et c’est lui-même qui a été amené à rétablir la vérité. Pourquoi avoir dit, alors que personne ne le lui demandait, que la journaliste du Sunday Telegraph qui avait réalisé l’interview de Mme Fillon où celle-ci déclarait qu’elle n’avait jamais été l’assistante de son mari, s’était manifestée auprès de Penelope « pour lui dire à quel point elle était choquée par l’utilisation qui a été faite de cette interview », ce qui a été immédiatement démenti par la journaliste britannique dans un tweet sans équivoque.

    Je vais finir par croire que François Fillon – outre son amour de l’argent -  n’est pas très intelligent.

    Mais dans le cas du politicien français menteur, le mensonge n’a qu’un temps. Par contre avec Mr Trump le mensonge est affirmé contre toute évidence et maintenu comme une « réalité alternative », une autre vérité, que les réseaux sociaux de ses partisans se chargent d’authentifier par leur approbation massive (la fameuse « post-vérité »).

    A tout prendre, je préfère les mensonges de Mr Fillon que personne ne prend pour des vérités à ceux de Mr Trump qui me paraissent plus dangereux car proférés par le dirigeant de la première puissance mondiale, se conduisant en Narcisse enfermé dans un monde parallèle avec le risque qu'il prenne des décisions ne cadrant pas avec le monde réel.


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    Un problème cornélien

    Goya

    ARTICLE 7 (article r.4127-7 Du CSP)
    Le médecin doit écouter, examiner, conseiller ou soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu’il peut éprouver à leur égard. Il doit leur apporter son concours en toutes circonstances. Il ne doit jamais se départir d’une attitude correcte et attentive envers la personne examinée.

    ARTICLE 9 (article r.4127-9 Du CSP)
    Tout médecin qui se trouve en présence d’un malade ou d’un blessé en péril ou, informé qu’un malade ou un blessé est en péril, doit lui porter assistance ou s’assurer qu’il reçoit les soins nécessaires. 

    Les visiteurs de ce blog doivent se demander pourquoi je leur inflige la lecture de ces deux articles du Code de déontologie médicale édité par le Conseil de l’Ordre des médecins car il est totalement improbable que Mme Marine Le Pen puisse se trouver parmi ces visiteurs, mais c’est peut-être dommage.

    Bien que ne figurant pas dans ses « 144 engagements présidentiels », elle a confirmé que les étrangers devront « assumer » s’ils sont malades. « Assumer » me paraît un euphémisme. Si Mme Le Pen arrive au pouvoir, les étrangers, même en situation régulière, devront subir un délai de carence de deux ans avant de bénéficier du remboursement des soins. Ce qui ne devrait poser aucun problème car il est bien connu que la plupart des immigrés viennent en France pour y dépenser leur fortune.

    Mais qu’en sera-t-il des clandestins ? La réponse de Marine est d’une simplicité biblique (si j’ose mêler la religion à cette épineuse question) :  "Normalement, il n'y a pas de clandestins dans un pays si la loi est appliquée".

    Elle est évidemment irritée par l'Aide médicale d'Etat[1] : "l'intégralité des soins sont pris en charge pour les clandestins, ce qui n'est pas le cas pour les Français. Ça, c'est terminé".

    Oui, mais comment ? Imaginez un pauvre hère, clandestin ou en situation régulière, qui gagne à peine de quoi survivre, arrivant aux urgences en train de crever, que devra faire le médecin ou le chirurgien ? Le personnel hospitalier devra-t-il le brancarder et le déposer sur le trottoir ? S’il arrive dans un cabinet médical, le praticien le soignera sûrement dans le respect du Code de déontologie, et s’il a des médicaments, il lui en donnera. Et s’il le fait sa salle d’attente sera prise d’assaut.

    Le médecin ne peut plus faire comme aux temps anciens où il soignait gratuitement les pauvres mais se rattrapait sur les riches.



    [1] « L'AME est attribuée sous conditions de résidence mais aussi avec un plafond de ressources : 8 653 euros annuels en France métropolitaine pour une personne. C'est le même plafond que celui de la CMU complémentaire, qui bénéficie aux Français ou aux personnes en situation régulière. » 

     


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  • On sait que le « tous pourris » visant le monde politique est un argument régulièrement utilisé par les partis populistes. Ils sous-entendent ainsi, qu’eux, par leur probité, ne s’incluent pas dans ce monde corrompu, et qu’arrivant au pouvoir ils comptent bien y mettre bon ordre.

    Je m’en doutais, mais j’ai tout de même été un peu surpris d’apprendre hier que l’on trouve, sur une période de 5 ans, au moins 5 fois plus (en proportion) d’élus (plus de 15%) mis en examen ou condamnés pour des faits délictueux dans le FN que dans les autres partis politiques. Sa présidente refusant par ailleurs de rembourser aux instances européennes une somme conséquente qui aurait été indûment perçue pour un emploi fictif. Chez les Le Pen on ne plaisante pas avec l'argent.

    Ce qui n’empêche pas les sympathisants du FN d’accuser sans sourciller les autres partis d’être "pourris" alors qu’ils le sont beaucoup moins que le leur.

    C'est celui qui le dit qui l'est

    Mr Fillon s’est conduit en Tartuffe. Il s’est un peu trop servi dans la caisse en jouant à l’incorruptible et en accusant les autres d'être malhonnêtes. Mais pire, peut-on confier le pouvoir à un homme aussi malhabile dans ses actes douteux que dans sa défense ?

    Une défense élémentaire en se victimisant, en accumulant les contradictions, en attirant cavalièrement l’attention sur sa femme, lui déclarant publiquement son amour pour apparemment la protéger, alors que c’est lui qui a mis les doigts de son épouse dans la confiture.

    S’il est recommandé d’être honnête pour diriger la France, il faut surtout être un peu malin.

    C'est celui qui le dit qui l'est

    Mr Macron reproche à ses prochains de ne pas assez entreprendre, alors qu’il n'a jamais créé une entreprise de sa vie.

    C'est celui qui le dit qui l'est

    Mr Hamon prédit la fin du travail, n’ayant jamais eu l’occasion d’en exercer un en dehors de la politique, il est bien placé pour expérimenter sa disparition.

    C'est celui qui le dit qui l'est

    Mr Mélenchon prône le « dégagisme », c’est à dire le départ de tous les politiciens en lice, sauf lui, accroché comme un morpion aux poils du monde politique depuis des décennies, passant d’un poil à un autre, mais en ne provoquant des démangeaisons que du côté gauche.

    C'est celui qui le dit qui l'est


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  • Par ce froid, le ministre de l'Intérieur, Bruno Leroux a crânement déclaré : "Personne ne devra rester dans la rue… ». Fort bien, mais en dehors de ceux qui n’ont malheureusement pas de domicile fixe, qu’en est-il des prostituées dont beaucoup sont obligées de rester dans la rue ?

    La loi d'avril 2016 sur la prostitution, en pénalisant le client, n’a pas fait évidemment disparaître la prostitution, mais a raréfié les clients et a contribué à précariser les prostituées. (voir aussi : "Le client ne sera-t-il plus roi ?")

    Il est interdit aux propriétaires de leur louer un local car ce serait tirer profit de la prostitution, comme il est interdit aux prostituées de s’associer pour travailler en intérieur.

    "Grand froid ou pas, ceux ou celles qui payent 50 euros leur chambre d'hôtel devront quand même faire un ou deux clients pour dormir au chaud" (porte-parole du Strass).

    Si le proxénétisme et la prostitution obligée sont des horreurs, la prostitution plus ou moins indépendante existe, et aucune loi n’a jamais réussi à la faire disparaître. La législation ne devrait-elle pas essayer de la rendre moins précaire ?

    Pour le SIDA, une étude[1] portant sur 27 pays européens, publié en janvier par The Lancet HIV, montre que les politiques les plus prohibitionnistes en matière de prostitution sont aussi celles qui favoriseraient le plus les contaminations par le VIH.

    La prévalence moyenne de l’infection à VIH chez les prostituées, est de 4,02 % dans les pays où cette pratique est totalement interdite (10 pays) contre 0,5% pour les états qui ont au moins partiellement légalisé cette activité. Ainsi l’Allemagne qui est le pays où la prostitution est légale (avec en particulier des maisons closes) est aussi celui où le taux de contamination est le plus faible.

    Les lois qui criminalisent la vente et l’achat de rapports sexuels risquent de conduire à l’isolement des prostituées et à réduire l’accès aux soins et à la prévention.

    L’auteur de cette étude conclut : « Nos résultats sont concordants avec d’autres travaux qui montrent que le retrait des lois criminalisant cette activité protège les travailleurs du sexe, leur permet de bénéficier d’assurance sociale et de protection juridique. Une telle légalisation augmente le recours aux préservatifs, réduit le risque de violence et renforce le pouvoir de ces femmes pour imposer l’usage du préservatif. »

     

    237. La face obscure de la moralité

    Toulouse-Lautrec : « L’inspection »

     

    [1] Reeves A et coll.: National sex work policy and HIV prevalence among sex workers: an ecological regression analysis of 27 European countries. Lancet HIV 2017; publication avancée en ligne le 24 janvier (http://dx.doi.org/10.1016/S2352-3018(16)30217-X).

     


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  • J'avais prévu MacronEn septembre 2012 j'avais écrit une modeste fable : "La fable des convictions". Je suis surpris aujourd'hui de constater que mes élucubrations d'alors semblent avoir un début de concrétisation avec la candidature à la présidentielle de Mr Macron. Pour ma satisfaction personnelle je retranscris ci-dessous la première partie du texte de 2012, en m'excusant auprès des visiteurs qui l'avaient éventuellement lu à l'époque

    Si l’on regarde sur le long terme l’action des gouvernements successifs, on s’aperçoit qu’un gouvernement de droite fait quelques bêtises de droite, puis une politique de gauche. De même, un gouvernement de gauche fait quelques bêtises de gauche, puis une politique de droite.

    Un gouvernement d’un bord défait en priorité ce qu’a fait le gouvernement de l’autre bord, mais pour le rétablir plus ou moins par la suite, d’une façon ou une autre, en général en changeant de dénomination.

    Devant le désordre engendré par ces tribulations, le personnel politique décida d’un commun accord, pour le bien du pays, d’adhérer périodiquement tantôt à un parti de droite, tantôt à un parti de gauche, les adhésions se faisant par fractions réciproques.

    Ainsi fut fait, et l’on constata rapidement une conduite plus harmonieuse des affaires et moins d’agressivité factice dans les débats. Bien sûr, les électeurs ont été un peu déboussolés, mais un changement du mode de scrutin leur permit de voter plus pour des personnes que pour des partis et ceux-ci devinrent des groupements d’intérêt personnel. Ces GIP ayant pour vocation, d'une part la promotion de leurs membres, et d'autre part d'établir un catalogue, non pas de promesses, mais de solutions de droite ou de gauche, ce qui évita la multiplication ultérieure de commissions pour en trouver, et à leur personnel d’être perdu une fois arrivé au pouvoir.


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  • Le premier d'entre eux, Benoit Hamon, se taille actuellement un franc succès. Il a sans doute été inspiré par sa propre vie pendant laquelle il n'a exercé aucune profession digne de ce nom, passant directement du stade d'étudiant à celui de cadre politique. Sa connaissance parfaite et objective du monde du travail et des travailleurs, lui a ainsi permis de reprendre une idée ancienne mais en la recyclant pour l'occasion : le revenu universel. Une évidence : verser à chacun un salaire minimum permettrait en supprimant le travail, de supprimer le chômage. Mais attention ! Progressivement. Il fallait y penser et nos jeunes en difficulté sont tout à fait pour. Benoit pense que le travail productif, c'est fondamentalement emmerdant, d'ailleurs il a tout fait lui-même pour l'éviter en montrant ainsi l'exemple.

    Notre second humoriste, François Morel, qui à l'inverse du précédent n'est pas un comique involontaire, se rendant compte de la difficulté pour trouver l'argent nécessaire à donner aux oisifs, a proposé ce matin même, sur France Inter, une solution : pourquoi distribuer un revenu universel ? Il suffit de réclamer des emplois fictifs pour tous ! Génial.

     


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  • Mme Taubira s'attaque à Mr Macron en le qualifiant de "pur produit du système". Mr Fillon accuse le "système" de l'attaquer, alors que par le népotisme dont il a fait preuve, il est en plein dedans. J'avoue que ce genre de déclarations me tape de plus en plus sur le système, ce qui me pousse à considérer désormais que celui ou celle qui attaque le "système" ou s'en dit la victime se conduit comme un ou une imbécile à bout d'argument.

    Il y a exactement 5 ans, en février 2012, donc avant les élections présidentielles précédentes, j'avais publié un billet que je me permets de reproduire ici. Il me semble qu'il reste toujours d'actualité :

    Quel que soit le bord, les candidats à la présidentielle annoncent qu’ils veulent lutter contre le système, et n’ont pas de mots assez durs pour le qualifier. C’est tout de même curieux que des politiciens, qu’ils soient de droite, de gauche ou du centre, se font tous les champions d’une même cause et qu’ils ont ainsi tous un ennemi commun, et le même projet  d’éradiquer cet horrible dragon qu’est le système. Ils se rapprochent tous dans un même élan national qu’ils nous demandent sans rire d’applaudir. Bien sûr, cette annonce ne permet pas de les départager puisqu’elle est commune, mais ne pas la faire leur porterait préjudice.

    Qu’entendent-ils par « système » ? Ce mot a de multiples significations, mais le « Petit Robert » en donne deux qui semblent convenir pour qualifier le dragon : « ensemble de pratiques, de méthodes et d’institutions » et surtout : « armature économique, politique, morale d’une société donnée sentie comme une contrainte ». Je me permets ici de faire trois remarques :

    D’abord tous ces politiciens sont issus des institutions et de cette « armature » (le « qu’ils s’en aillent tous » de Mélenchon est particulièrement risible, alors qu’il fait lui-même partie de ce système et à des postes de responsabilités depuis des décennies). Ces pourfendeurs de dragon ont, pour la plupart, bénéficié du système et voté des lois ou fait en sorte d’en tirer partie ou contribué à la contrainte dont ils veulent libérer le peuple.

    Ensuite, si le peuple subit le système et s’élève contre nombre de ses travers, souvent scandaleux, comme le copinage, le népotisme, les inégalités criantes, les gabegies, le flatter dans le sens du poil est électoralement rentable, cela fait partie du populisme dans le mauvais sens du terme en accusant les autres (quels autres ?) d’en être responsables.

    Enfin, ce système que ces politiciens veulent soi-disant abattre n’est en fait que la démocratie avec ses tares et ses bienfaits, alors par quoi envisagent-ils de le remplacer ? Une dictature ? Car ils sont radicaux ces pourfendeurs de tous bords ! Ils ne parlent pas d’améliorations ou de réformes : ils sont contre le système. C’est tout. Y compris le président de la République en exercice, depuis longtemps dans les hautes sphères du système et qu’il a systématiquement utilisé à son avantage, ce qui est du plus haut tragi-comique.


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  • Lorsque l'on lit les nouvelles révélations parues dans le Canard enchaîné de ce jour sur les rémunérations de la famille Fillon puisées sur les fonds publics et des fonds privés depuis de nombreuse années, on se pose la question : pourquoi tant d'inconscience ? L'appât du gain rend-il idiot ? Pourquoi abuser aussi visiblement de sa position pour disposer de l'argent du contribuable comme s'il s'agissait du sien et enrichir sa famille.

    Certes, faire travailler ses proches à ses côtés n'est pas un délit et de nombreux élus ont recours à des membres de leur famille pour les aider. Mais là, Mr Fillon a abusé du « système » dont il semble s'exclure. Il ne s'agit même plus de savoir si Penelope a réellement rempli une fonction de collaboratrice, car comme l'a élégamment dit Julien Dray : « il suffit qu'elle repasse ses pantalons », le travail exigé étant déterminé par l’employeur, mais les rémunérations elles-mêmes de son épouse, sûrement en discordance avec ses activités quelles qu'elles soient puisque l’on en cherche la réalité, étaient indécentes (le triple de la rémunération habituelle des collaborateurs d’élus et sans commune mesure avec celles des collaborateurs de la Revue des deux mondes ), auxquelles est venues s'ajouter celles, non moins généreuses, versées à ses enfants étudiants en droit.

    Pourquoi avoir cédé à la tentation, et aussi maladroitement, alors que l'on est un homme politique en vue et aux ambitions affirmées, et de plus le censeur patenté, en véritable Tartuffe, des travers des autres ?

    Parce que beaucoup d'hommes ou femmes politiques comme les nobles d'antan se croient tout permis, ne se rendent même plus compte qu’ils sortent du droit chemin en s'estimant protégés par leurs privilèges pour leur permettre d’assouvir leur cupidité, malgré leur « devoir d'exemplarité » proclamé par tous et plus particulièrement par François Fillon, moralisateur à ses heures.

    Evidemment, cette affaire a été rendue publique bien opportunément pour ses adversaires alors que Fillon avait toutes les chances de devenir le prochain Président de la République (et qu'il le deviendra peut-être). C’est sans doute une manœuvre, mais la révélation de faits exacts (en supposant qu’ils le sont), même exposés dans un but précis n’enlève rien à leur véracité et permet de cerner le profil de celui qui postule pour la plus haute fonction de l’Etat.

    Les « légèretés » indélicates dans le passé de Mr Fillon risquent d’avoir de lourdes conséquences pour l’avenir.


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