• Après le débat sur l’évacuation de camps de Roms installés illégalement en France, et qui tend à s’épuiser, voilà que resurgit le débat sur l’opportunité d’ouvrir en France des salles de consommation de drogues dures (dites de shoot, mais «  encadré ») comme il en existe ailleurs en Europe. Ce nouveau débat va amuser la galerie pendant un certain temps et on se creuse sans doute la cervelle pour en trouver un autre, de préférence mineur, afin de relayer celui-ci.

    Tout en présentant mes excuses auprès des populations concernées, à l’heure où nous vivons, je trouve ces débats bien secondaires. J’avoue une certaine indifférence  coupable pour les 20000 Bulgares et Roumains qui ont quitté leur pays qui n’en veut pas, alors qu’il touche des subsides de la part de l’UE pour s’en occuper, et qui, pour la plupart, vivent volontairement en marge de la société, espérant être plus ou moins pris en charge par le pays des droits de l’Homme farci d’associations. Le nombre de Roms étant stable dans l’hexagone depuis plus de 20 ans, il faut croire qu’ils reviennent après avoir été expulsés. Certes il est humain de trouver à les reloger, mais il le serait davantage de trouver un logement pour les chômeurs obligés de dormir dans la rue.

    J’avoue mon indifférence coupable pour les 150000 drogués à l’héroïne qui, bien qu’amplement prévenus, se sont injectés volontairement cette saloperie dans les veines et qui continueront à le faire avec un encadrement médical adéquat dont la société aura la charge.

    Pendant que l’on parle abondamment de ces problèmes mineurs, la dette de la France approche gentiment de 100% du PIB, fait que chacun connait mais qui ne provoque guère de débats. Suis-je coupable d’avoir plus en tête les millions de Français qui vont se retrouver au tapis que les 170000 marginaux qui occupent aujourd’hui les médias et dont on s’occupe tant ?


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  • Berges-Seine.jpg

    Ce billet est surtout destiné aux Parisiens et à ceux qui se rendent de temps en temps à Paris. La municipalité rose-vert de Paris a obtenu de rendre aux piétons une grande partie des berges de la Seine sur lesquelles se trouvent les principales voies rapides ouest-est (voie Georges Pompidou) et est-ouest (partielle) de la capitale consacrées aux voitures. Si la voie sur la rive droite est interrompue pendant la période des vacances, où Paris est déserté, pour y installer le fameux et onéreux « Paris plage » afin que les Parisiens puissent y griller leurs corps pâles au soleil près de l’eau sale pour se donner l’illusion d’avoir quitté la ville, cela ne prête pas à conséquence. Mais les écologistes municipaux semblent avoir une hostilité viscérale à l’égard des automobiles (sauf probablement pour leur voiture de fonction avec chauffeur), si bien qu’ils ont tendance à multiplier les obstacles pour leur circulation dans la capitale.

    Leur idéal serait un Paris sans voiture, alors que Paris est une ville étendue, aux transports en commun surchargés et que l’automobile y est indispensable pour ceux qui l’utilisent pour travailler ou pour se rendre à leur travail lorsqu’ils habitent loin de Paris, surtout si leur lieu de résidence est mal desservi. Si ces besogneux affrontent les embouteillages du centre de Paris ou des périphériques, c’est parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement.

    Qu’à cela ne tienne, cette double voie rapide au bord de l’eau irrite les écolos-bobos qui aimeraient mettre Paris à la campagne (où la voiture est également souhaitable pour ne pas être isolé), et dès la fin de cette semaine les automobilistes seront stoppés sur la voie rive droite (ouest-est), qui se voulait express, par six feux tricolores et autant de passages piétons, sans doute pour permettre aux désespérés de se jeter dans la Seine (1,5 km seront ultérieurement rendus aux piétons). Il est également prévu dès le printemps 2013 de fermer complètement la voie sur la rive gauche et d’installer sur 2,5 km des espaces de loisirs, un parc et plusieurs restaurants, ce qui est fort sympathique pour les oisifs, mais les 800 à 1200 voitures par heure empruntant cette voie devront aller ailleurs.

    Cette amputation ludique de la voie transversale rapide de Paris (où je ne vois que des avantages sur le plan personnel) contraindra des dizaines de milliers de véhicules à emprunter le centre ville ou les périphériques qui n’en peuvent déjà plus. Le maire de Paris, de son propre aveu, espère ainsi désengorger la capitale en aggravant les conditions de circulation et pousser les Franciliens à prendre les transports en commun. Si le quotidien de milliers de personnes, qui ne prennent pas leur voiture pour s’amuser, deviendra infernal et s’ils vont perdre des heures supplémentaires dans les embouteillages en respirant les gaz d’échappement des voitures immobiles ou à étouffer dans les transports en commun surchargés, ils auront au moins la satisfaction de savoir que quelques centaines de désœuvrés pourront flâner sur les berges de la Seine pendant la semaine, faire du roller, de la bicyclette pour le plaisir et prendre un cocktail au bord de l’eau en se lamentant sur l’aggravation des inégalités sociales. Il est tout de même curieux que ceux qui prétendent défendre le monde du travail favorisent ceux qui ne travaillent pas. (A noter que Fillon avait mis son veto au projet et le feu vert, si j’ose dire, a été donné par le socialiste Ayrault).


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  • DSC00714.JPG

     

    CORPS

     

    Les corps étalent leur blancheur de ver

    Soumises aux caresses cosmétiques

    Les peaux rissolent dans l’huile solaire

    Enveloppes fragiles du monde organique

     

    Les mécaniques molles prennent l’air

    Articulations à lacets, muscles à ficelles

    Nappes de graisse et globes de chair

    Habits provisoires des os éternels

     

    Viscères suspendus dans le noir

    Intestin sonore s’enroulant en crotale

    Cavités aux pleurs sécrétoires

    Ballons pulmonaires, récipient vésical

     

    Batterie du cœur au rythme du temps

    Plomberie vibrante des vaisseaux

    Artères en tuyaux, veines en serpents

    Le sang prisonnier joue au cerceau

     

    Le cerveau dans sa boite de conserve fine

    Les nerfs, cordes de guitares électriques

    Et les dealers de drogues endocrines

    Mènent la danse sur leur rythmique

     

    A l’affût de l’air et de la becquée

    La vie goulue dépend des orifices

    Nous naissons d’orifices convoités

    Et par eux passent nos délices

     

    D’un corps aux mille bricolages

    Surgit l’improbable pensée

    De la laideur d’obscurs marécages

    Surgit l’improbable beauté

     

    Des synapses en folie naît la cruauté

    L’intérieur sanglant attire la barbarie

    Jouissance du métal dans les corps déchirés

    Myriades de miracles anéantis

     

    Corps vaniteux, édifice mollasse

    Ta fragilité nue est inouïe

    Ni griffes, ni cornes, ni carapace

    Mais rien ne résiste à tes appétits

     

    Paul Obraska


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  • En ce moment on parle beaucoup des Armstrong, Lance et Neil. En dehors du fait qu’ils sont tout deux américains et qu’ils ont le même patronyme, il semble qu’il n’y est entre eux aucun rapport. Pourtant :

    - Ils ont tout deux entrepris des voyages, l’un sur un vélo à l’assaut des pentes, une capsule à l’intérieur, et l’autre à l’intérieur d’une capsule à l’assaut du ciel.

    -  Ils sont considérés comme des héros. Si l’un a vaincu la maladie, l’autre a été vaincu par elle, mais tout deux ont été les auteurs d’exploits uniques.

    - Les deux ont été accusés d’avoir triché. Lance accusé de dopage, Neil de ne pas avoir réellement marché sur la Lune et de s’être fait le complice d’une mise en scène de la NASA, accusations portées par ceux qui voient partout des complots (de préférence américains)

    - Les deux ont été jalousés par leurs coéquipiers. Ceux de Lance, qui n’ont pas retiré les mêmes lauriers et les mêmes avantages en courant pour lui, apportent aujourd’hui leurs témoignages contre lui. Ceux de Neil qui, bien qu’ayant couru les mêmes risques que lui, n’en ont pas retiré la même gloire.

    -  Les deux sont tombés de haut, l’un du firmament des champions, ses titres une fois enterrés, l’autre de la Lune pour être mis en terre.

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    René Magritte : « L’avenir des statues »


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  • woody-allen-sperm1.jpgLe sperme-Humanité

    C’est seulement en 1677 que le Hollandais Johan Hamm ou son compatriote Antonie Van Leeuwenhoek découvrit les spermatozoïdes alors qu’ils étaient à portée de main. A l’époque certains, les « spermatistes », ont pensé que les spermatozoïdes étaient des êtres entièrement formés, de sexe soit masculin soit féminin et devant leur profusion se sont demandé si le sperme d’Adam ne contenait pas déjà toute l’Humanité à venir. «  Voilà donc toute la fécondité qui avait été attribuée aux femelles rendues aux mâles ». (Moreau de Maupertuis)[1].

     

    Le sperme-énergie

    Il fût un temps où la vasectomie a séduit bien des hommes. Son but n’était pas la stérilisation mais un regain de jeunesse selon la théorie émise dans les années 1920, à Vienne, par le Pr Eugène Steinach affirmant que la perte de sperme avait un effet débilitant. Il préconisait la vasectomie pour lutter contre, ce qui ne pouvait que redonner de la vigueur. Des universitaires, des artistes ont été séduits par cette théorie et ont demandé qu’on leur coupe la route du sperme pour rajeunir. D’après P. Skrabanek et J. McCormick[2], Sigmund Freud et le poète dramaturge William Butler Yeats s’y seraient soumis.

     

    Le sperme euphorisant

    D’après une étude américaine publiée récemment dans « Archives of Sexual Behaviour journal » (rapportée par The Daily mail puis le site Atlantico), le sperme serait « bon pour la santé et aide à lutter contre la dépression ». Cette étude a été faite sur 293 femmes et a abouti à la conclusion que  celles qui avaient régulièrement des rapports sexuels non protégés étaient moins déprimées, et obtenaient de meilleurs résultats aux tests cognitifs. Alors que les femmes abstinentes ou celles qui avaient une sexualité normale mais qui se protégeaient toujours étaient aussi déprimées les unes que les autres, ce qui permettait d’écarter le rôle de la sexualité elle-même.

    Ces résultats un peu surprenants pourraient être attribués à la composition du sperme qui contient au moins trois antidépresseurs : la mélatonine, la sérotonine et la thyrotropine et des agents favorables : le cortisol pour le sommeil, l’ocytocine et l’estrone pour l’humeur. L’étude ne semble pas préciser le rôle du mode d’absorption de ces produits euphorisants.

     

    Woody Allen en spermatozoïde



    [1] Cité par Kûss et Grégoir, Histoire illustrée de l’urologie

    [2] Idées folles, idées fausses en médecine  éd. Odile Jacob 1992                                            


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  • Transfiguration

    Une paroissienne espagnole octogénaire, pleine de bonne volonté, a voulu restaurer le « Ecce Homo » de son église locale. Voici le résultat :

     Christ-restaure.jpg

    Si la restauratrice, Cecilia Giménez, ne se sent pas très bien et supporte mal sa nouvelle notoriété, son œuvre semble avoir de nombreux partisans qui réclament son maintien en l’état. Il est vrai que le côté simiesque de la nouvelle image du Christ nous ramène aux origines de l’Humanité.

         

    Courte vue

     

    Si la vision de cette octogénaire, dont les intentions étaient pures, a été troublée par son amour pour le Seigneur (et l’on sait combien l’amour peut parfois devenir destructeur), il n’en est pas de même des juifs ultraorthodoxes en Israël qui interprètent la loi juive à leur manière bornée en interdisant tout contact entre hommes et femmes non mariés et dont la pudeur vire à l’obsession au point de porter des lunettes équipées de filtres brouillant la vision au-delà de quelques mètres leur permettant de faire disparaître de leur vue d’éventuelles femmes impudiques lorsqu’ils sortent de leur communauté. Les lunettes sont vendues par les « patrouilles de la pudeur » (sic) pour la somme de 6 dollars.


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  • le_chat_velo-Geluck-2.jpg

    Lance Armstrong, auréolé d’avoir « lutté » quasiment seul contre un cancer (le traitement dont il a bénéficié paraissant accessoire), et sextuple vainqueur du Tour de France, convaincu de dopage par l’agence américaine (augmentation de la masse musculaire par les stéroïdes et celle du nombre de globules rouges par des transfusions ou des injections d’EPO[1]), est en passe d’être dépossédé de tous ses titres depuis 1998, alors que les nombreux contrôles qu’il a subis (on parle de 500) se sont tous révélés négatifs ! Ce qui témoigne d’une grande astuce ou de grandes complicités.

     

    Avant l’instauration des contrôles antidopages, on peut penser que la plupart des grands champions dans le passé et notamment les champions cyclistes se dopaient et que tous, de ce fait, étaient plus ou moins sur un pied d’égalité. Celui qui gagnait était donc le meilleur parmi l’ensemble des dopés, comme Anquetil, et que ceux qui manquaient de prudence ou mal conseillés risquaient de ne pas terminer la course, comme Tom Simpson (mort sur le mont Ventoux).

     

    Les preuves de dopage de Lance Armstrong ont surtout été apportées par ses coéquipiers qui avouent eux-mêmes s’être également dopés. On peut donc considérer qu’Armstrong a été le meilleur des dopés (et ils sont plutôt nombreux). C’est un titre que l’on ne peut pas lui retirer.

     

    La question est de savoir s’il ne serait pas plus logique de permettre officiellement le dopage et en le généralisant de mettre tous les athlètes sur un pied d’égalité dans les épreuves. Le dopage également réparti (ce qui va dans le sens de l’histoire) pourrait être ainsi assuré et surveillé médicalement afin d’éviter les accidents.

     

    Je propose de réunir, dans une large concertation, une commission chargée d’élaborer le projet d’un office dont l’objectif serait de déterminer, après consultation des experts, les modalités de fonctionnement de la future Agence de Régulation du Dopage pour Tous (ARDT) chargée de créer, entre autres, un corps de techniciens dopeurs (CTD), et d’un observatoire indépendant de contrôle de leur activité qui disposerait d’agents tout terrain (stades et routes).

     

    Dessin de Philippe Geluck 



    [1] L’EPO ou érythropoïetine est une hormone de croissance produite essentiellement par le rein, participant à la régulation de la masse de globules rouges et au maintien de l’oxygénation tissulaire.


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  • Faits divers

    Dans une banlieue de Paris, à Neuilly-sur-Seine, dans un quartier sensible car proche du domicile de Liliane Bettencourt, une gardienne d’immeuble a été sauvagement agressée par un homme qui tenait cependant à maintenir le standing du quartier en utilisant une grosse bouteille de champagne pour la frapper.

     

    Politique intérieure (vis-à-vis de l’extérieur)

    Le gouvernement envisage de mettre les Roms à l’Aubry.

     

    Santé

    Hollande reprend du poids et il était opportun de le faire entrer dès maintenant  au musée de cire de Mme Tussauds à Londres où, plus vrai que nature, il restera immobile. Si Hollande reprend du poids, la Grèce fond et elle veut un délai de grasse. La bourse de Paris rechute, de quoi donner les boules.

     

    Economie

    Le Qatar met la main sur le hand parisien. Un Chinois achète le vignoble du Gevrey-Chambertin, un autre vignoble est acheté par un Canadien. La vente de la France à la « découpe » continue. Il faut rendre hommage aux étrangers qui ne manquent pas d’acheter français.

     

    International

    La Syrie découpe son peuple.


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  • Le préservatif reste pour l’instant le meilleur moyen de prévention contre le SIDA. Son utilisation est malheureusement abandonnée par nombre d’ « hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes », car on nous engage à utiliser cette formulation plutôt que celle d’homosexuels masculins. On se demande bien pourquoi. Qu’apporte-t-elle en dehors d’inclure les bisexuels ? Cherche-t-elle à faire disparaître les homosexuels en tant que groupe pour éviter la stigmatisation ? Mais cette périphrase ne fait qu’expliciter la définition de l’homosexualité masculine que chacun connait. Encore un mystère de la sémantique de la novlangue.

    Cet abandon trop fréquent du préservatif explique que la fréquence de la maladie reste élevée dans les milieux homosexuels, le « politiquement correct » préfère utiliser le terme de « comportements à risque », il existe en effet d’autres groupes plus particulièrement menacés : les hétérosexuels aux multiples partenaires et bien sûr les prostitué(e)s.

    Les municipalités de New York, Los Angeles, Washington et San Francisco ont fait état de taux élevés d'infection par le virus du SIDA parmi les travailleuses de l'industrie du sexe et les femmes transgenre, et font de sa prévention dans ces catégories une priorité urgente. Le gouvernement fédéral verse d’ailleurs des millions de dollars à chacune de ces villes pour assurer la prévention dans les groupes à haut risque. Or des prostituées ont affirmé à Human Rights Watch [Hrw.org.fr] qu'elles avaient refusé des offres de préservatifs de la part de bénévoles de l'aide sociale. Curieux, non ?

    La raison en est simple : les forces de police de ces mêmes villes, qui prétendent lutter contre la propagation du SIDA, confisquent les préservatifs trouvés sur les prostituées car ils servent de preuves dans des accusations de prostitution et d’éléments à charge de l’activité criminelle pour les procureurs. De peur d’être arrêtées en possession d’un nombre élevé de ces objets préventifs, elles sont poussées (surtout les immigrantes) à avoir des rapports sexuels non protégés. On ne peut qu’admirer la cohérence.

    preservatif joie
     
     

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  • Toulouse-Lautrec-A-La-Mie.jpg

    L’obligation pour un conducteur de devoir montrer un éthylotest intact conduit à en posséder deux si l’on en a utilisé un avant de prendre le volant. Encore faut-il penser à s’en servir quand on est saoul. Les gens qui boivent de l’alcool savent pertinemment qu’ils en ont bu, ce qui ne les empêche pas de conduire en état d’ébriété, éthylotest ou pas, je ne pense pas qu’ils chercheront à confirmer leur état en soufflant dans un ballon et qu’ils renonceront (en l’absence d’un conducteur sobre à leur côté) à prendre le volant en cas de confirmation.

    Cette mesure a un intérêt limité, sauf pour les fabricants d’éthylotests dont la clientèle se réduisait aux pandores. Par contre, ces produits sont toxiques. D’après un article du Monde daté du 12 août 2012, les éthylotests contiendraient du dichromate de potassium, une substance chimique « cancérogène, mutagène pour l’Homme et très toxique pour les organismes aquatiques » et il serait d’ailleurs prudent que les enfants ne jouent pas au ballon avec. La prolifération de ces produits toxiques pose le problème de leur élimination et ce n’est pas une mince affaire. Deux ballons à usage unique et périmés en un ou deux ans pour 38 millions de véhicules en France, cela représenterait, selon l’ONG Robin des Bois, un déchet de 80 millions d’unités par an qui risquent de polluer les eaux ou de dégager du chrome dans les fumées si elles sont brûlées (120 kg par an d’après les calculs). Encore une mesure à courte vue, du gouvernement précédent, plus médiatique qu’utile.  

     

    Henri de Toulouse-Lautrec : « A La Mie »


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