• Il existe au sein de l’ONU un Conseil des droits de l’Homme qui se révèle être une sinistre absurdité. Il y siège des états amenés à juger du respect de ces droits dans le monde et qui chez eux ne les respectent aucunement. Il fut un temps où la Libye de Kadhafi en assurait la présidence et on sait le souci avec lequel ce dictateur fou et libidineux les respectait. Il semblerait que ce Conseil ait accepté à nouveau comme membre le Soudan, alors que son président est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crimes contre l’humanité et génocide. Une bagatelle. Ce Conseil, par sa composition habituelle, a surtout comme objectif la condamnation des pays occidentaux. Un peu comme si un jury composé de meurtriers avait à juger de l’innocence d’un prévenu.

    Je me permets de retranscrire ici un extrait d’un livre de Guy Millière « Le désastre Obama » que je n’ai pas lu et je l’ai trouvé sur le site Atlantico (je ne peux donc pas en garantir la véracité) :

    «les Etats-Unis refusaient depuis des années de siéger au Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies en raison du fait que celui-ci était composé aux deux tiers de pays qui violent sans cesse les droits de l'homme et qui ne trouvent en général qu'un seul pays à condamner et à fustiger : Israël. L'administration Obama a demandé que les Etats-Unis se voient accorder de réintégrer le Conseil dès le mois de mai 2009, ce qui fut aussitôt accepté. Ils ont, l'année suivante, présenté, très humblement, un premier rapport sur les droits de l'homme aux Etats-Unis, définissant le pays comme «violant encore différents droits», mais «ouvert à la critique» des autres membres du Conseil. Les critiques n'ont pas manqué lors de la séance au cours de laquelle le rapport a été discuté, le 5 novembre 2010 : les Etats-Unis se sont fait insulter violemment par le représentant de Cuba, de l'Iran, de la Chine et de la Corée du Nord.»

    Vous avez bien lu. Les censeurs savent de quoi ils parlent puisqu’ils s’efforcent d’entraver les droits de l’homme dans leur pays et pour le faire, il faut bien les connaître.


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  • Au Brésil, les chirurgiens plasticiens ne chôment pas. En 2011, ils ont réalisé 420000 interventions purement esthétiques ! Si vous allez au Brésil, ne vous étonnez pas des belles poitrines des Brésiliennes : elles sont plus d’un million et demi à avoir les seins siliconés. Les chebab somaliens, musulmans radicaux, seraient mortifiés car ils estiment que même le soutien-gorge (objet « anti-islamique, impur, et offensant ») trompe sur la marchandise et donne aux seins une forme trop excitante (pour un obsédé sexuel frustré), si bien qu’ils veulent s’assurer aux points de contrôle que les seins sont bien nus sous le tchador en demandant aux femmes de bouger le torse ou de sauter (voir « Découvrez ce sein que je ne saurais voir »).

    matisse-l-homme.jpgMais au Brésil les hommes ne sont pas en reste, s’ils sont en retard sur les femmes, ils sont de plus en plus nombreux à avoir recours aux implants de silicone. Ils étaient 1800 en 2011. Ce sont les implants de silicone dans le thorax qui sont les plus prisés, en augmentation de 25% l’année dernière, mais l’augmentation de la taille des mollets séduit également. L’installation des implants fessiers est simple mais l’assise plus délicate. Mon Dieu, prothèsez-nous !

     

     

    Matisse : "Homme"


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  • Ces jours derniers les médias, dans les annonces, les interviews, les débats télévisés, ont été amplement occupés par la rivalité entre Copé et Fillon et par les déclarations de leurs partisans respectifs. Ce qui n’a d’importance que pour eux et à la rigueur pour les militants de l’UMP, mais aucune pour la population dont les préoccupations sont tout autres.

    L’essentiel de l’information tournent autour des individus qui ont suffisamment de notoriété pour susciter la curiosité un peu malsaine de ceux qui n’en ont pas et c’est aussi l’essentiel des échanges sur la toile et bien sûr l’objectif des journaux qui se sont spécialisés dans l’observation à travers les trous de serrure, mais si ces torchons se vendent, c’est que les lecteurs ne manquent pas.

    Les médias qui se veulent d’un autre niveau tombent dans le même travers. Dans la plupart des interviews, le journaliste essaye de piéger son interlocuteur pour qu’il sorte un scoop indiscret sur lui-même ou sur les autres car, il faut l’avouer, s’il s’agit d’un politique, l’auditeur ou le spectateur ne risque pas d’être surpris par ce qu’il va dire et un éventuel cancan pouvant être colporté ne peut que donner du piment au discours convenu et sortira l’interview de l’oubli.

    La vie des personnes, leurs histoires d’alcôve, leurs petites phrases, sont plus importantes que leurs idées ou leurs actes, sauf si les idées et les actes prêtent à scandale.

    Ainsi va le monde du spectacle où l’on est friand de la paille quand il n’y a pas de grain à moudre.


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  • Le pasteur brésilien Lucinho qui dépend de l’église baptiste d’un quartier populaire,  a montré sur une photo publiée sur le site de la Mission évangélique Praia da Costa, que l’on peut « sniffer » la bible et appelle les jeunes à participer aux « mercredis fous de Jésus » à Vila Velha, ville qui se trouve par une coïncidence miraculeuse dans l’Etat du Saint-Esprit (Espirito Santo).

    L’objectif louable de ce prêtre est de détourner les jeunes de l’enfer de la drogue en leur proposant à la place un substitut paradisiaque, celui des « principes de Dieu, où se trouvent le plaisir et la joie » et en montrant « que la Bible donne plus de plaisir que n’importe quelle drogue".

    La démarche de ce bon prêtre est aussi pure que de la bonne cocaïne. Dealer gratuitement de la religion est moins dangereux dans l’immédiat que de dealer des drogues qui commencent par perturber sérieusement le cerveau avant de devenir mortelles. Cependant le pasteur inocule un peu légèrement le germe du doute. D’abord, par ses « mercredis fous de Jésus » qui suggèrent le possible déséquilibre mental de ses participants (les « fous de Dieu » étant un précédent fâcheux). Ensuite, en faisant le parallèle entre religion et drogue, la première pouvant se substituer à la seconde en prétendant donner plus de plaisir. Il est vrai que les deux sont capables de déconnecter le consommateur de la réalité en le faisant accéder à un paradis artificiel.


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  • Dimanche dernier, nous sommes allés voir l'exposition Gerhard Richter au Centre Pompidou. Peintre allemand âgé de quatre-vingts ans, né à Dresde. Les photos n'étaient pas interdites sauf pour quelques tableaux. J'ai donc pu faire un choix personnel en utilisant mon téléphone portable.

    001-copie-5.JPG Cette huile sur toile, sans doute réalisée à partir d'une photo, est dénommée "Paysage urbain Paris", elle ressemble à une ville bombardée, réminiscence probable des bombardements sur Dresde que le peintre a du vivre pendant son enfance.

    Dans les années 60, Richter a surtout réalisé des "photos-peintures". Photos le plus souvent personnelles que l'artiste travaillait de façon plutôt sophistiquée.

    015.JPGComme ce paysage marin

    Ou ce "Nu sur un escalier (Emma)" avec quelques reflets parasites qui sont venus malencontreusement s'ajouter au tableau du maître.

      016.JPG 

    J'ai préféré ses tableaux abstraits, riches en couleurs, souvent très grands avec l'impression de s'y noyer.    

     

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    Rouge et bleu :

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    011012.JPG"Forêt" (ci-dessus)

     Et curieusement un tableau semi-figuratif : "Venise" :

    009-copie-1.JPG

     

    Ne pas oublier qu'au sixième étage du Centre Pompidou où se tenait cette rétrospective de Richter, vous avez de très belles vues sur Paris

    005.JPG


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  • Les nonnes du monastère de Malonne en Belgique accueillent Michelle Martin, la complice du pédophile sadique, tortionnaire et meurtrier Marc Dutroux, dont elle était l’épouse, comme un « défi » en même temps que la moitié de son l’héritage (250000 €).

    « Sœur » Michelle (ancienne institutrice, ce qui exclut – en principe - la débilité mentale) sort de prison après 16 ans de réclusion sur les 30 qu’elle devait purger pour se retirer (provisoirement ?) du monde qu’elle a contribué à salir.

    La justice belge semble avoir sans cesse le souci de réinsérer cette victime consentante et participative de Dutroux. Condamnée, en 1989, à 5 ans pour sa complicité dans l’enlèvement et le viol de cinq fillettes et adolescentes, elle n’en fera que deux et son compagnon condamné à 13 ans ½ (ce ½ a un côté surréaliste incontestable) viendra bientôt la rejoindre après sa libération, bien sûr, anticipée, ce qui permettra à ce couple monstrueux d’emmurer deux fillettes, d’enterrer vivantes deux jeunes filles et d’en enlever une cinquième.

    La « justice » a donc fini par accepter le « projet de réinsertion » (refusé par la France) d’une femme qui copulait avec Dutroux au-dessus de la cave où agonisaient les fillettes, mortes de faim, sous prétexte qu'elle ne récidivera pas en l’absence de son compagnon.

    La société a-telle besoin de réinsérer de tels individus ? Méritent-ils de l’être ? La justice, que ce soit en Belgique ou en France, condamne les criminels à des peines inscrites dans le code pénal, mais il devient la règle de les libérer bien avant qu’elles ne soient accomplies, ce qui dénature toute sanction et encourage à la récidive.

    Les pères des victimes de Dutroux aidé de sa compagne, manifestent contre la réinsertion monacale de cette dernière. Je manifeste avec eux.


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  • Dans « Les secrets du bonheur » en 2008, j’avais rapporté les travaux de David Lykken qui après avoir étudié des jumeaux monozygotes ayant évolué dans des milieux très différents, considérait que la moitié de notre aptitude au bonheur serait innée, liée à notre programmation génétique, inscrite dans notre ADN. Sans doute en partie par l’intermédiaire de la chimie du cerveau : sécrétion de dopamine en cas d’accomplissement personnel, d’opioïdes en cas de sensation agréable, de sérotonine pour l’humeur (sécrétion favorisée par la consommation de produits sucrés). C’est, non la sécrétion, mais la quantité secrétée qui importerait dans l’éclosion du bonheur (je pense que certaines béatitudes laissent penser qu’il existe un risque d’over dose).

    Des chercheurs de l’Université de la Floride du Sud[1]ont été plus loin et auraient carrément découvert le gène du bonheur : le gène Maoa, codant pour la fabrication de la monoamine oxydase A, enzyme découpant des transmetteurs importants du système nerveux comme la sérotonine et la dopamine, ceux-ci contribuant à la sensation de bien-être (des antidépresseurs retardent leur élimination dans l’organisme)

    Les chercheurs ont évalué l’effet des différentes versions (allèles) de ce gène par une analyse génétique chez 345 volontaires (193 femmes et 152 hommes) et mise en parallèle avec un questionnaire où ils devaient déclarer leur niveau de bonheur. C’est la variété du gène la moins active, donc  préservant les neurotransmetteurs, qui contribuerait au bonheur et davantage encore si les deux chromosomes homologues (chacun transmis par l’un des parents) portent cette variété du gène.

    La surprise de ce travail est que cette forme du gène ne bénéficie qu’aux femmes ! Et les auteurs se demandent si de hauts niveaux de testostérone ne supprimeraient pas son effet favorable. A noter que cet allèle du gène Maoa avait été surnommé le « gène du guerrier » source d’agressivité, également associé à l’alcoolisme et au comportement antisocial. Un gène qui a donc des effets opposés chez l’homme et chez la femme.

    Cette étude suggère quelques remarques :

    - Juger du bonheur ressenti dans le présent par un questionnaire me parait sujet à caution. Le bonheur étant souvent constaté de façon rétrospective.

    - Les femmes sont plus souvent sujettes aux troubles de l’humeur et à l’anxiété, et sont plus grandes consommatrices de tranquillisants et d’antidépresseurs que les hommes (mais selon des enquêtes, elles se déclareraient plus heureuses qu’eux)

    - Quand un même gène peut avoir des effets opposés selon le sexe, que devient la fameuse théorie du genre, où chacun peut choisir son sexe, théorie qui semble envahir la société, en commençant par l’école.

    - Il va sans dire que le bonheur dépend de nombreux facteurs, non seulement extérieurs, mais également génétiques (pour l’aptitude) et si un gène joue son petit rôle, c’est probablement l’interaction entre de nombreux gènes qu’il faudrait considérer, ce qui est bigrement difficile.



    [1] Etude publiée dans Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatryet rapportée par Futura sciences


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  • - Pourquoi les ménagères si attentives à leur intérieur montrent-elles des lavabos et des cuvettes de WC d’une saleté repoussante et manifestement négligés, avant d’utiliser, enfin, un nettoyant?

    - Pourquoi les femmes qui essayent devant vous l’effet miraculeux des crèmes antirides n’ont-elles pas de rides ? Et pourquoi celles qui essayent des crèmes amincissantes sont-elles déjà minces ?

    - Pourquoi les jolies dames en buvant une tasse de café semblent éprouver un ersatz d’orgasme ? Que mettent-ils dans le café ??

    - Pourquoi le simple fait de boire une boisson quelconque, même s’il s’agit d’eau, permet-il d’accomplir des prouesses, en dehors d’uriner davantage ?

    - Pourquoi des personnes ont-elles des conversations si passionnées sur les vertus des yaourts ? Est-ce pour meubler le silence ??

    - Pourquoi les jeunes femmes sont-elles si heureuses, si souriantes et si soulagées lorsqu’elles portent des cupules hygiéniques ?

    - Pourquoi les demoiselles sont-elles si fières de leurs aisselles au point de les montrer à tout le monde dans une soirée lorsqu’elles ont mis quelque chose dessus avant de s’y rendre ? Se sentent-elles bien ??   

    - Pourquoi des personnes paraissant convenables et parfois séduisantes tiennent-elles à nous mettre au courant de leur transit intestinal ? Elles débloquent ??

    - Pourquoi suffit-il de mettre du parfum pour que le sexe opposé paraisse au bord de l’apoplexie ? Allergie ??

    - Pourquoi les hommes et les femmes tombent-ils amoureux de leur voiture au point de la caresser sans pudeur et d’empoigner le levier de vitesse comme s’il s’agissait d’un membre ?

    - Pourquoi un couple préfère-t-il manger du fromage plutôt que de faire l’amour ? Fromage ou dessert ??

    - Pourquoi lorsque vous êtes invité à une soirée les gens sont-ils si heureux, et en font tout un plat, lorsque vous apportez une simple pizza ?

    - Pourquoi les hommes sont-ils si contents d’être malades lorsqu’ils prétendent avoir une bonne assurance ?

    - Pourquoi les banquiers qui vous prennent votre argent sont-ils des philanthropes ?


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  • Buffet-clown-derri-re-le-globe.jpgSi l’on regarde sur le long terme l’action des gouvernements successifs, on s’aperçoit qu’un gouvernement de droite fait quelques bêtises de droite, puis une politique de gauche. De même, un gouvernement de gauche fait quelques bêtises de gauche, puis une politique de droite. Un gouvernement d’un bord défait en priorité ce qu’a fait le gouvernement de l’autre bord, mais pour le rétablir plus ou moins par la suite, d’une façon ou une autre, en général en changeant de dénomination. Devant le désordre engendré par ces tribulations, le personnel politique décida d’un commun accord, pour le bien du pays, d’adhérer périodiquement tantôt à un parti de droite, tantôt à un parti de gauche, les adhésions se faisant par fractions réciproques. Ainsi fut fait, et l’on constata rapidement une conduite plus harmonieuse des affaires et moins d’agressivité factice dans les débats. Bien sûr, les électeurs ont été un peu déboussolés, mais un changement du mode de scrutin leur permit de voter plus pour des personnes que pour des partis et ceux-ci devinrent des groupements d’intérêt personnel. Ces GIP ayant pour vocation, d'une part la promotion de leurs membres, et d'autre part d'établir un catalogue, non pas de promesses, mais de solutions de droite ou de gauche, ce qui évita la multiplication ultérieure de commissions pour en trouver, et à leur personnel d’être perdu une fois arrivé au pouvoir.
     Magritte-pipe.jpg
    Que dites-vous ? Et les convictions ? Quelles convictions ? Un homme ou une femme politique sensé(e) (je sais, il y en a qui ne le sont pas) choisit de faire carrière en politique pour obtenir un poste ou de préférence plusieurs postes, et tenter de bien gérer les choses ou de masquer une mauvaise gestion pour pouvoir s’y maintenir. Les convictions ce sont les électeurs qui les ont, un(e) politicien(ne) de talent est capable de défendre n’importe quelle conviction. D’ailleurs, les personnages politiques changent fréquemment d’avis, et il leur arrive de se contredire même sur une courte période, ce qui ne semble pas choquer leurs chauds partisans qui les défendent quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils disent. On voit qu’être tantôt de droite, tantôt de gauche ne devrait pas poser de problèmes à un(e) politicien(ne) chevronné(e). Bien sûr, il faut se méfier des jeunes qui commencent par croire à ce qu’ils disent, mais s’ils insistent, leur carrière risque d’être brève. Je ne parle pas des fanatiques qui ressortent du domaine de la psychiatrie.
     
     

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  • Une des promesses électorales de François Hollande est le doublement du plafond des dépôts sur le livret A. Ce plafond doit progressivement s’élever à partir du mois de septembre. Ce livret A, exonéré d’impôts, est la forme d’épargne la plus populaire. Il est évident que pour les plus fortunés, les sommes permises sont des plus ridicules et les paradis fiscaux d’un bien meilleur rapport. A cela il faut ajouter que l’objectif du livret A est le financement de la construction de logements sociaux. Favoriser l’épargne sur ce livret parait donc une mesure conforme aux préoccupations de la gauche soucieuse du petit peuple.

    L’ennui est que le petit peuple n’a pas beaucoup d’argent à mettre de côté : près de 60% des épargnants du livret A y déposent moins de 750 € et 22% moins de 7500 €[1]. Autrement dit, avant cette réforme, le plafond précédent étant de 15300 €, plus de 80% des épargnants pouvaient déjà doubler leurs dépôts, s’ils en avaient eu la possibilité. En fait, ce relèvement du plafond ne concerne aucunement le petit peuple et c’est seulement environ 10% des épargnants, ceux qui ont déjà atteint le plafond actuel, qui pourront en bénéficier.

    Mais me direz-vous, c’est néanmoins une réforme de gauche car cette épargne est destinée à financer la construction de logements sociaux. Si ce n’est que les sommes actuelles déposées à la Caisse des dépôts ne sont pas toutes consommées et que depuis le début de l’année, 40 milliards y dorment déjà.

    L’augmentation dans l’avenir de cette épargne, détournée d’autres placements, privera l’Etat d’une source de revenus et on peut se demander quel est l’intérêt de  la chose. La seule hypothèse qui me vient à l’esprit est de favoriser un peu les classes moyennes qui seront largement sollicitées pour payer la future facture, car comme le disait Clémenceau : « on plante des fonctionnaires et il pousse des impôts ». Ainsi pourraient-elles mettre de côté pour les payer. 



    [1] Source ; Banque de France, chiffres rapportés par Le Point du 30/08/12


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