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  • Le photographe animalier Yasusuke Ota n'a pas hésité à se rendre dans les villes et les villages évacués de la zone irradiée pour prendre des photos des animaux abandonnés. Beaucoup sont morts, en particulier ceux qui sont restés enfermés dans les maisons. Les autres errent dans les rues désertes et se débrouillent  comme ils peuvent, parfois secourus par des Japonais qui se risquent dans la zone désertée par les humains pour les alimenter. Ces photos sont parues sur le site "Rue 89".

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    L'autruche était la mascotte de la centrale nucléaire. Ce choix vaut son pesant d'ironie quand on sait l'aveuglement des responsables.

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    Les vaches errent dans le parking et pourtant les places sont libres.

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    Les cochons échapperont à  la charcuterie. L'un d'eux se vautre mélancoliquement dans une flaque d'eau.

     

     


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  • Un des derniers dimanches où il faisait beau, nous sommes allés au bord de la Marne déguster une friture d'éperlans en regardant simplement l'eau  couler.

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    Lorsque je vais à cet endroit, je ne peux m'empêcher de photographier - pour la Nième fois - un saule pleureur voisin, fasciné par sa chevelure verte dont les pointes affleurent l'eau, en étalant un rideau que transperce la lumière.

     monet saules pleureurs-copie-1

    Le saule pleureur fut une source d'inspiration pour Claude Monet.

     

    Laissez pleurer les saules

    Saule pleureur et nénuphares de son  merveilleux jardin de Giverny

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    C'est ainsi qu'il le peignait dans les dernières années de sa vie (en 1918) lorsque la cataracte (privilégiant les couleurs chaudes) est venue modifier sa vision. Les tons rouges et le trait torturé cadrent bien avec l'aube de la guerre qui allait ensanglanter l'Europe.


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  • Dimanche dernier, nous sommes allés voir l'exposition Gerhard Richter au Centre Pompidou. Peintre allemand âgé de quatre-vingts ans, né à Dresde. Les photos n'étaient pas interdites sauf pour quelques tableaux. J'ai donc pu faire un choix personnel en utilisant mon téléphone portable.

    001-copie-5.JPG Cette huile sur toile, sans doute réalisée à partir d'une photo, est dénommée "Paysage urbain Paris", elle ressemble à une ville bombardée, réminiscence probable des bombardements sur Dresde que le peintre a du vivre pendant son enfance.

    Dans les années 60, Richter a surtout réalisé des "photos-peintures". Photos le plus souvent personnelles que l'artiste travaillait de façon plutôt sophistiquée.

    015.JPGComme ce paysage marin

    Ou ce "Nu sur un escalier (Emma)" avec quelques reflets parasites qui sont venus malencontreusement s'ajouter au tableau du maître.

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    J'ai préféré ses tableaux abstraits, riches en couleurs, souvent très grands avec l'impression de s'y noyer.    

     

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    Rouge et bleu :

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    011012.JPG"Forêt" (ci-dessus)

     Et curieusement un tableau semi-figuratif : "Venise" :

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    Ne pas oublier qu'au sixième étage du Centre Pompidou où se tenait cette rétrospective de Richter, vous avez de très belles vues sur Paris

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  • Transfiguration

    Une paroissienne espagnole octogénaire, pleine de bonne volonté, a voulu restaurer le « Ecce Homo » de son église locale. Voici le résultat :

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    Si la restauratrice, Cecilia Giménez, ne se sent pas très bien et supporte mal sa nouvelle notoriété, son œuvre semble avoir de nombreux partisans qui réclament son maintien en l’état. Il est vrai que le côté simiesque de la nouvelle image du Christ nous ramène aux origines de l’Humanité.

         

    Courte vue

     

    Si la vision de cette octogénaire, dont les intentions étaient pures, a été troublée par son amour pour le Seigneur (et l’on sait combien l’amour peut parfois devenir destructeur), il n’en est pas de même des juifs ultraorthodoxes en Israël qui interprètent la loi juive à leur manière bornée en interdisant tout contact entre hommes et femmes non mariés et dont la pudeur vire à l’obsession au point de porter des lunettes équipées de filtres brouillant la vision au-delà de quelques mètres leur permettant de faire disparaître de leur vue d’éventuelles femmes impudiques lorsqu’ils sortent de leur communauté. Les lunettes sont vendues par les « patrouilles de la pudeur » (sic) pour la somme de 6 dollars.


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    Aujourd’hui il faisait si beau à Paris que j’ai reculé la date de la fin du monde pour laisser ces gens allongés sur l’herbe jouir encore un peu de la douceur du temps (NB la dame au premier plan ne commence pas déjà à ensevelir son bras gauche dans la terre, c’est la jambe d’une copine).

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    Et laisser les canards déguster leur café au lait.


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  • Une escapade à Noirmoutier où nous avons eu le droit le soir de notre arrivée, pendant plusieurs heures, à un concert explosif sur la place publique sous les fenêtres de notre hôtel. Un magma bruyant qui se voulait musical et dont la seule richesse était celle des décibels. Le bassiste avait réglé son attirail électronique au plus haut niveau, nous arrosant d’une marée de basses fréquences au point de faire vibrer portes, fenêtres et cerveaux, imaginant sans doute que la quantité pourrait servir de qualité et que dans la tourmente personne ne s’apercevrait qu’il ne savait pas jouer. Concert heureusement unique, la nuit éclairée par le projecteur de la Lune nous offrit par la suite sa sérénité silencieuse.

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  • Bouddha-II.JPG

    Les-4-dormeurs.JPGJe me suis aperçu que mes trois derniers articles étaient assez mortifères. Entre le temps qui passe, les propositions amoureuses de Ronsard assorties de l’avenir sombre de la belle qu’il convoite, brossé sans ménagement, le mariage des fantômes chinois, les corps dérobés dans les sépultures dans un but commercial et enfin les déclarations de Hollande tournant autour du pot de la fin de vie, je dois me rendre à l’évidence : les visiteurs qui continuent à venir sur mon blog doivent jouir d’une certaine force de caractère car leur fidélité est mise à rude épreuve.

    Afin de tenter de me faire pardonner et en espérant qu’ils retrouvent un peu de sérénité, je leur offre celle du Bouddha du musée Cernuschi, musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris qui se trouve dans le Parc de Monceau, près d’une des entrées (celle du Bd Malesherbes).

    Je m’y suis rendu dimanche dernier pour voir l’exposition « Rêves de laque, le Japon de Shibata Zeshin », artiste du XIXème, et j’ai vu quelques belles œuvres d’une grande finesse et notamment « Les quatre dormeurs », image que j’ai dérobée en catimini avec mon portable.

    Ces dormeurs : Le vieillard, le tigre et les deux enfants, à quoi rêvent-ils ? Le vieillard rêve-t-il de redevenir enfant ? Les enfants rêvent-ils de chevaucher le tigre ? Et le tigre rêve-t-il d’achever le vieillard ?

    Décidemment, je suis incorrigible.


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  • Orsay-horloge.JPG

    Les horloges et les montres sont agaçantes. En les regardant, le temps semble tourner en rond, il revient toujours à son point de départ, comme si rien ne s’était passé, une remise perpétuelle du compteur à zéro. Elles font croire que le temps fait du surplace, qu’il tourne simplement sur lui-même sans s’écouler, mais en nous rappelant que c’est nous qui coulons après avoir fait un petit tour.

    Le sieur Pierre de Ronsard  le disait de façon plus élégante. Plus élégante, certes, mais aussi plus intéressé car c’était sa façon mortelle de draguer.

    Le temps s’en  va, le temps s’en va, ma dame ;

    Las ! le temps, non, mais nous nous en allons,

    Et tôt serons étendus sous la lame ;

    Et des amours desquelles nous parlons,

    Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle.

    Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.

    Derrière l’horloge du musée d’Orsay


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  • dieuAu mois de décembre 2011, Le Point titrait : questions et réponses sur l’existence de Dieu. Avoir des réponses sur un tel sujet était un peu outrecuidant.

    Le Point du 12 juillet 2012 pose une nouvelle fois cette question rémanente (depuis plusieurs millénaires) qui fait fleurir les marronniers plus d’une fois par an : y a-t-il un Dieu ? Mais sans oser offrir des réponses comme en décembre dernier, par contre le titre Dieu--2-.JPGannonce de nouvelles avancées (sic) qui seraient fournies par la science (re-sic) et la philosophie. Bien que n’ayant pas lu ce dossier et ne connaissant ni la teneur de ces nouvelles avancées (ce qui laisse supposer qu’il y en avait d’anciennes), ni les arguments scientifiques (le seul à prendre en compte, me parait être que Dieu est une expérience reproductible puisqu’il y a plusieurs religions qui s’y réfèrent, mais le nombre d’observateurs à leur origine est singulièrement réduit), j’ose suggérer que Dieu existe pour ceux qui y croient et qu’il n’existe pas pour ceux qui n’y croient pas et que pour ceux qui ne savent que croire, je les invite à méditer sur la saillie de Woody Allen : « si Dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse ».


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