• Faut-il toujours qu’une porte soit ouverte ou fermée ?

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  • Picasso, macho tombé de son piédestal : « C’est le mâle alpha blanc dominant qui a tout pour exaspérer » La célébration du 50e anniversaire de la disparition du géant de la peinture, en avril 1973, avec des expositions dans le monde entier, nourrit des polémiques sur son rapport aux femmes, de plus en plus vilipendé. (Le Parisien). "Le mâle  alpha blanc dominant" ! Ce qui sous-entend que le mâle noir, lui, ne domine jamais ! Et alors, ça ne nous regarde pas, ce sont des affaires privées qui peuvent éventuellement nous intéresser sur le plan historique mais qui n'entachent aucunement son oeuvre. S'il était dominant, c'est que les autres se laissaient dominer ou manipuler, personne n'obligeait les femmes à le fréquenter, et elles y mettaient du leur pour être dans son entourage. Que la postérité se contente de regarder sa peinture, pas à juger l'homme selon les critères moraux qui ont cours aujourd'hui et qui changeront peut-être demain. L'homme et ses défauts (et ses qualités) ont disparu, reste son oeuvre. En quoi Picasso est-il tombé de son piédestal ? Il n'a pas été hissé dessus pour ses qualités morales mais par son génie créateur. On aime ou n'aime pas son oeuvre, mais elle est là, et Picasso, son comportement et ses rapports sexuels sont enterrés. Les obsessions féministes (et accessoirement "anti-blanc") finissent par nous lasser. Il y a le créateur et son oeuvre, et il faut les séparer. Le créateur peut être une ordure comme Céline qui se réjouissait du massacre d'un groupe humain ou un séducteur faisant peu de cas des femmes comme Picasso, cela ne doit en aucun cas empêcher d'admirer leurs créations, et peut-être, après tout, que les turpitudes du créateur ont-elles nourri les créations que nous admirons. Picasso : "Femme qui pleure"


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  • Nostalgie du confinementLa fin de la pandémie favorise le retour exacerbé de la connerie humaine, comme le rebond d’une maladie devenue plus virulente après s’être calmée. Massacres et destructions absurdes en Ukraine déclenchés par le paranoïaque hypocondriaque du Kremlin. Carnaval militaire autour de Taïwan. Déchirements sur le bout de terre où ont poussé les religions du Dieu unique que l’on s’arrache. Pendus pour un bout de tissu céphalique que les Nostalgie du confinementTartuffe prennent pour un cache-sexe. Défilés hostiles de victimes présumées dans les rues encombrées d’ordures consommées que l’on consume devant les vitrines brisées. Bagarres et fumées autour d’une bassine d’eau. Clowns dans le cirque du Palais Bourbon. CRS devant le Conseil constitutionnel pour protéger la loi, car la loi a besoin, aujourd'hui, d'être protégée (photo de Stéphane Maé). Et toutes les conneries de par le monde que je ne connais pas, dont je ne parle pas ou que j’ai oubliées ou que je veux oublier. Alors, j’ai la nostalgie du confinement. Le monde terrorisé par un minuscule amas de protéines porté par le vent s’était un peu calmé en ne pensant qu’à lui, laissant aux soignants le soin de s’agiter jusqu’à épuisement. J’ai la nostalgie des rues désertes abandonnées aux oiseaux dont on entendait les chants dans un silence enfin revenu dans les villes. « Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre » disait Blaise Pascal.


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  • La méthode du discours

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  • A tombeau ouvert

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  • Le prévenu sans le savoirIl va falloir être prudent et se mettre au nouveau régime. Une petite incursion, même furtive, sur la toile, et l’écoute, même d’une oreille distraite, des partis d’opposition m’avertissent sans le moindre doute que le régime de la France a changé et qu’il s’est mué en une dictature, surtout depuis ce putain de 49-3 qui est devenu entre les mains du Président Macron (c’est plus respectueux que Macron tout court) l’équivalent d’un coup d’Etat. Et les Mélenchonistes savent de quoi ils parlent avec leur connaissance attendrie du régime castriste ou vénézuélien et leur sympathie pour Poutine partagée par le RN. D’ailleurs je suis aveugle, j’aurais dû m’en douter. Qu’est devenu l’énergumène qui gifla le Président Macron ? On n’entend plus parler de lui, il doit croupir dans une prison, à moins qu’il ait été suicidé. Et ceux qui font subir les pires avanies à l’effigie du néo-dictateur que sont-ils devenus ? Et ces violences policières qui ont fait plus de blessés dans les forces de l’ordre que chez les manifestants, à tel point que les autorités iraniennes ont été jusqu’à nous faire la leçon, sachant de quoi elles parlent puisqu’elles ont à leur actif des centaines de manifestants tués par balle et quelques pendaisons. Une dictature sait en reconnaître une autre : voyez les mamours que se font le Russe, le Chinois et son petit ami coréen, l’Iranien, le Syrien sous le regard attendri du Turc. Le néo-dictateur de fabrication française ne va pas tolérer longtemps les médias qui osent le critiquer et les réseaux sociaux qui osent l’insulter. Je ferais d’ailleurs bien d’expurger de mon blog les critiques de l’Etat que j’ai pu laisser échapper dans mes billets. Lourd travail à prévoir car depuis le temps leur nombre est élevé, aussi élevé que le nombre d’articles signés par le Pr Raoult, c’est dire.


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  • "Michel-Ange, un artiste obscène ? La directrice de l’école classique de Tallahassee, en Floride, Hope Carrasquilla a perdu son emploi lundi 20 mars après que des parents se sont plaints qu’on ait montré à leurs enfants, de 11-12 ans, la sculpture « David » datant du 16e siècle dans le cadre d'un enseignement sur l'art de la Renaissance. L’un d’entre eux la notamment qualifiée de « pornographique". A quand le "bûcher des vanités" où Savonarole fit brûler sur une place de Florence des merveilles de l'Art Florentin, Botticelli aurait lui-même apporté ses peintures considérées comme licencieuses pour alimenter le feu purificateur. Nos musées débordent d'oeuvres licencieuses, hommes et surtout femmes nus dans des postures équivoques, où les voiles transparents soulignent les formes plus qu'ils ne les cachent, sans compter les satyres dont les intentions sont, elles, manifestes. Couples régulièrement entourés d'anges, figures volantes heureusement asexuées, comme des cautions célestes aux ébats ébauchés. L' art est à nouveau attaqué, interprété selon des dogmes idéologiques ou religieux. Mais il l'a toujours été, jugé selon les critères sociaux du moment, et avec plus moins de sévérité selon les périodes de l'histoire. Nous avons connu l'art officiel de l'URSS et du régime nazi, celui-ci interdisant les oeuvres modernes considérées comme dégénérées, ce qui n'empêchait pas leurs responsables de les voler dans les musées et chez les particuliers lorsqu'ils étaient juifs après les avoir déportés. Lorsque l'art est censuré, c'est toujours un mauvais signe, même lorsqu'il s'agit de fresques des salles de garde de médecine jugées pornographiques ou sexistes et dont on impose aujourd'hui l'effacement. L'effacement  des oeuvres artistiques ou l'interdiction de leur vision, quelle que soit leur valeur, est un effacement de la liberté de s'exprimer et de la liberté d'apprendre. Le retour du puritanisme, parfois sous le couvert d'une lutte contre le sexisme, s'accompagne néanmoins, à la portée de tous, d'une débauche mondiale de la pornographie numérique et de l'exposition peu esthétique de l'anatomie intime, les unes favorisant peut-être l'autre.


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  • Et si c’était nous

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  • En évoquant le « wokisme » lors d’un déjeuner en famille il y a quelques mois, un trentenaire me rétorqua immédiatement : « le wokisme n’existe pas ». J’ai préféré ne pas entamer de discussion car on ne peut pas débattre sur une question lorsque l’interlocuteur estime dès le départ que la question n’existe pas. Supprimer un problème est une solution par l’absurde, et j’ai pensé inutile de lui répondre que « le wokisme n’existe pas » est une affirmation typiquement « wokiste ». En effet, ceux (les « celles » sont comprises dans les « ceux ») qui s’estiment « éveillés » estiment également que leur vision de la société est, non pas une idéologie, mais la vérité, et que les tristes individus qui n’adhèrent pas à cette vision sont forcément dans l’erreur, aussi pour le bien de la société il faut leur interdire la parole et même les exclure de la société comme éléments nocifs sûrement réactionnaires, sans doute racistes, voire fascistes en utilisant au besoin la violence. Une attitude qui, paradoxalement, s'apparente au fascisme dont elle a trois ingrédients : le totalitarisme, la censure s’exerçant même dans le passé, et la violence. Autre paradoxe : la vision « éveillée » de la société prétendant lutter contre les discriminations et le racisme débouche tout droit sur le racisme. Elle a remplacé la conception universaliste de l’être humain vu d’abord comme tel, indépendamment de ses particularités, par une atomisation conflictuelle des identités en faisant resurgir la notion de « race ». Le monde est interprété principalement selon le modèle dominant/dominé. Conflit entre Blancs et « racisés », les premiers étant coupables même de leurs ancêtres, et les « racisés » volontiers exonérés de leurs méfaits présents et passés. Conflit de l’Occident contre le reste du monde et notamment contre l’islam dont on oublie volontiers l’esclavagisme passé (et même présent) Conflit entre hommes et femmes en y ajoutant une confusion des genres, une négation de l’anatomo-biologie et un activisme trangenre. Conflit entre LGBT…etc… et hétérosexuels. Exclusion des Blancs dans des réunions de « racisés ». Hypersensiblité identitaire, évitement de l’offense, toute critique étant considérée comme telle, victimisation éternelle…Le "wokisme", est une conception sociologique qui invite à la guerre sociale, heureusement qu’il n’existe pas.


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  • Le propre de l’hommeLe propre de l’homme, c’est la saleté. Je crois que l’être humain est le seul organisme vivant qui produit des déchets, chaque habitant de la planète produirait aujourd’hui 0,74kg de déchets par jour. Les autres ne produisent que des excréments qui ne peuvent pas être considérés comme des déchets mais, au contraire, comme des fertilisants de la nature. Les déchets, produits de l’activité humaine, eux, ne fertilisent rien, ils salissent, ils polluent, ils s’accumulent. En jetant un coup d’œil par ma fenêtre, je constate en effet qu’ils s’accumulent salement dans ma rue. Les poubelles, bouches ouvertes, dégorgent des matières innommables sur des sacs satellites qui n’ont pas trouvé place dans leurs entrailles. Les rats jettent un œil des profondeurs de leur retraite et se pourlèchent les babines. Illustration : Urs Fischer


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