• A la question : « Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’humanité », le Dalaï-Lama aurait répondu :

    « Les hommes…parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils en oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent, ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir…et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »


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  • Objet résistant et imperméable à enfiler sur un Pape afin de l’empêcher de dire des bêtises criminelles, surtout en se rendant en Afrique.


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  • Plutôt que de trop rouler des hanches, on peut se servir de ses hanches pour rouler.

    Un certain Dr Alan Bittner, installé comme chirurgien plasticien à Beverly Hills, avait eu l’idée d’utiliser les résidus graisseux des liposuccions qu’il réalisait sur ses clientes pour produire du biocarburant (1 litre de graisse humaine équivaut approximativement à la même quantité de biocarburant habituellement produit à partir d’un mélange de maïs et de graisse de porc ou de bœuf). Ce bon docteur aurait réalisé 7000 liposuccions, il est vrai que sa compagne et lui avaient de grosses voitures à alimenter.

    En raison de quelques ennuis le Dr Bittner aurait pris la fuite en novembre 2008 et se trouverait en Amérique du Sud. Il est regrettable de décourager ainsi les gens qui veulent sauver la planète.


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  • Le mort objet commercialAprès le succès des séries américaines centrées sur l’examen de cadavres dans un triste état, après l’exposition « artistique » de pièces anatomiques, les Parisiens ont la chance de pouvoir visiter depuis le 12 février à l’espace 12 de la Madeleine l’exposition « Our body » qui exhibe enfin des cadavres humains entiers, démonstration ayant rencontré ailleurs un vif succès. Leur conservation a été réalisée par la méthode du professeur d’anatomie allemand Gunther Von Hagens (imprégnation polymérique ou plastination) qui consiste à substituer à l’eau et aux graisses des tissus, de la silicone, de la résine ou du polyester, travail qui exige 2000 à 3000 heures par corps.

    Mais d’où viennent les cadavres ? On sait maintenant qu’ils sont chinois et soumis aux soins d’une société basée à Hong Kong. Le bon professeur a lui-même indiqué, il y a quelques années, que certains des corps exposés en Allemagne avaient une balle dans la tête. Notons en passant que la société du bon professeur est présente à Dalian, ville chinoise célèbre pour ses camps de travaux forcés. Qu’allez-vous penser là ? Les Chinois dont on expose les corps ont bien sûr consenti à ce que leur cadavre soit ainsi exploité à des fins commerciales. Un peu de dignité tout de même !

    Le succès des séries américaines et des expositions anatomiques révèle chez beaucoup une fascination morbide. Ne faut-il pas écarter la foule qui se presse sur la voie publique pour voir un mort ? Cette fascination n’est pas récente : la visite du cimetière souterrain de Palerme fait partie du circuit touristique, on peut y voir de chaque côté des allées des cadavres debout ou assis, habillés de leur plus beau costume et contempler de leurs yeux vides la marche silencieuse des touristes en short.

    Cette fascination, ou pour être moins radical, cette curiosité, si elle n’est pas récente, atteint de nos jours un niveau inconnu dans le passé : l’exploitation commerciale, retirant toute dignité aux morts et tout le respect qu’on leur doit.


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  • Dans mon coup d’œil du 28/02/09, je m’étais montré fort irrespectueux envers un perroquet, soulevant d’ailleurs quelques protestations. Je fais donc amende honorable en publiant cet entrefilet : « Les médias américains ont rapporté l’étonnante histoire de Brian Wilson. Il y a quatorze ans, ce jeune pompier a été grièvement blessé dans un accident de voiture. Ayant perdu l’usage de la parole et de ses jambes, Brian Wilson resta pendant de longues semaines en compagnie de ses deux perroquets, qui eux n’avaient pas perdu leur langue… A force de les entendre jacasser, Brian Wilson aurait progressivement retrouvé ses mots, alors que les médecins considéraient qu’il ne s’exprimerait jamais mieux qu’un enfant de deux ans ! » (Journal International de Médecine du 26/02/09)


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  • Mr Mugabe, vous qui êtes le dictateur du Zimbabwe depuis 29 ans, vous qui avez ruiné votre pays, où la misère a attiré le vibrion cholérique qui se sent comme chez lui au point de tuer 3500 de vos concitoyens, vous qui avez 85 ans, nous vous souhaitons, avant de mourir (paisiblement, bien sûr), de pouvoir jouir, la conscience tranquille (cela ne fait aucun doute), de la villa que vous vous êtes récemment payée à Hongkong pour la modeste somme de 4,5 millions d’euros.

     
    Ainsi va le monde.


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  • Roselyne Bachelot et Christine Albanel se réjouissent d’avoir signé avec les professionnels de la TV et les annonceurs une charte pour promouvoir une bonne nutrition en prévention de l’obésité, notamment des enfants et des adolescents. Les programmes seront financés à des conditions tarifaires réduites adaptées aux campagnes collectives. C’est bien.

    Mais pas question de limiter les publicités pour des produits alimentaires favorisant l’obésité et diffusées dans des programmes de jeunesse. Les annonceurs se bornent à promettre de « renforcer la démarche qualité » (?) des annonces publicitaires. En définitive l’écart entre le poids de la publicité favorisant l’obésité serait 100 fois plus important que celui de la pédagogie nutritionnelle.

    Or, il y a 1 an une étude a constaté que 62% des enfants demandent à leur parents d’acheter les aliments vantés par la publicité et que 91% les obtiennent et en 2007 des chercheurs britanniques ont montré que l’impact publicitaire touche particulièrement les enfants obèses : la tendance à manger après une publicité sur la nourriture est augmentée de 134% chez les enfants obèses, de 101% chez les enfants en surpoids et de 84% chez ceux qui ont un poids normal.

    Pour être juste la ministre de la santé (ainsi que des députés qui sont prêts à déposer des amendements)  était en faveur d’une limitation des publicités vantant les aliments gras et/ou sucrés, mais la ministre de la culture était contre et l’arbitrage du Président de la République a penché pour cette dernière et l’industrie agro-alimentaire.

    Ainsi sur le même média, le contribuable va contribuer à payer une pédagogie rachitique défendant l’inverse d’une publicité pléthorique. Est-ce bien raisonnable ?


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  • J’ai appris en lisant l’éditorial de Dorothée Werner dans le magazine Elle (et oui !) du 31 janvier 2009 qu’à côté des Tickets Restaurant, des entreprises viennent de lancer le Ticket Psy fourni par la médecine du travail sous forme d’un carnet donnant droit à dix séances gratuites chez un psychiatre ou un psychothérapeute agréé. C’est bien gentil de la part des entreprises. Non ? Vous avez raison : c’est révoltant. Dans l’entreprise les salariés soumis à de multiples pressions sont souvent dans une situation de stress et c’est pour  cette raison qu'elle leur offre généreusement ce Ticket Psy afin d’obtenir d’eux une meilleure productivité. Car voyez-vous, ce n’est pas l’entreprise qui est responsable de leur état, c’est le salarié qui est coupable, c’est lui qui n’est pas normal, c’est lui qui est malade, à lui de rentrer dans le moule avec l’aide bienveillante des psychothérapeutes serviles.


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  • « …un président hyperactif mais impuissant, pédalant vigoureusement sur une version politique du vélo d’appartement ». (Emmanuel Todd « Après la démocratie »)

    Mais à qui pense-t-il ? On se perd en conjectures.


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  • Une étude récente a analysé « dix ans de recomposition hospitalière » (1995 -2005) en France et constate que pendant cette période, 545 établissements de soins ont disparu (dont 365 de chirurgie) avec la fermeture de 66843 lits. Cette décomposition hospitalière, alors que la population augmente, a été faite dans un souci d’économie en partant du principe que quand on ferme un lit on supprime un malade.  Les évènements récents ont montré que ce principe peut s’avèrer efficace.


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