Ce principe est aussi appliqué dans d'autres domaines. Le chômage, par exemple. C'est le corollaire du bon principe: plutôt que de chercher une solution supprimons le problème. En l'occurrence, en supprimons la solution, on supprime (au sens propre) le problème.

Il est certain qu'un hôpital fonctionnerait mieux et de façon plus économique s'il n'y avait pas de malades à l'intérieur.
Dr WO

Il y a comme ça des évidences. A classer dans la même rbrique que le célèbre "tant qu'on recrutera les militaires dans la population civile ...

C'est en fait feu le Pr Mathé qui dans un petit livre satirique avait proposé de lancer une étude randomisée pour comparer des hôpitaux avec malades et sans malades.
Dr WO

J'ai discuté avec un psychiatre exerçant dans un grand établissement spécialisé parisien. Il m'a raconté la pression subie pour raccourcir la durée de séjour des patients. C'est une autre méthode: autant de lits mais, sur un an, plus de malades... Sortis guéris? ça n'intéresse pas sauf drame en pleine rue.

Cela s'appelle de la productivité, même si le "produit" fini présente des défauts. En psychiatrie le résultat est un danger pour les autres. Dans les autres cas, c'est le patient qui risque d'être en danger, mais il peut faire appel à la médecine de ville, celle-ci a parfois recours à une nouvelle hospitalisation (ce qui est choquant)... A condition qu'un lit soit disponible.
Dr WO