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Par Dr WO le 1 Septembre 2012 à 17:58Si l’on regarde sur le long terme l’action des gouvernements successifs, on s’aperçoit qu’un gouvernement de droite fait quelques bêtises de droite, puis une politique de gauche. De même, un gouvernement de gauche fait quelques bêtises de gauche, puis une politique de droite. Un gouvernement d’un bord défait en priorité ce qu’a fait le gouvernement de l’autre bord, mais pour le rétablir plus ou moins par la suite, d’une façon ou une autre, en général en changeant de dénomination. Devant le désordre engendré par ces tribulations, le personnel politique décida d’un commun accord, pour le bien du pays, d’adhérer périodiquement tantôt à un parti de droite, tantôt à un parti de gauche, les adhésions se faisant par fractions réciproques. Ainsi fut fait, et l’on constata rapidement une conduite plus harmonieuse des affaires et moins d’agressivité factice dans les débats. Bien sûr, les électeurs ont été un peu déboussolés, mais un changement du mode de scrutin leur permit de voter plus pour des personnes que pour des partis et ceux-ci devinrent des groupements d’intérêt personnel. Ces GIP ayant pour vocation, d'une part la promotion de leurs membres, et d'autre part d'établir un catalogue, non pas de promesses, mais de solutions de droite ou de gauche, ce qui évita la multiplication ultérieure de commissions pour en trouver, et à leur personnel d’être perdu une fois arrivé au pouvoir.Que dites-vous ? Et les convictions ? Quelles convictions ? Un homme ou une femme politique sensé(e) (je sais, il y en a qui ne le sont pas) choisit de faire carrière en politique pour obtenir un poste ou de préférence plusieurs postes, et tenter de bien gérer les choses ou de masquer une mauvaise gestion pour pouvoir s’y maintenir. Les convictions ce sont les électeurs qui les ont, un(e) politicien(ne) de talent est capable de défendre n’importe quelle conviction. D’ailleurs, les personnages politiques changent fréquemment d’avis, et il leur arrive de se contredire même sur une courte période, ce qui ne semble pas choquer leurs chauds partisans qui les défendent quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils disent. On voit qu’être tantôt de droite, tantôt de gauche ne devrait pas poser de problèmes à un(e) politicien(ne) chevronné(e). Bien sûr, il faut se méfier des jeunes qui commencent par croire à ce qu’ils disent, mais s’ils insistent, leur carrière risque d’être brève. Je ne parle pas des fanatiques qui ressortent du domaine de la psychiatrie.
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Par Dr WO le 7 Mars 2012 à 17:18
Ils crurent que le seigneur était divin
Et acceptèrent d’être ses esclaves
Les manants assurèrent ses besoins
Et le seigneur en usa sans entrave
La lignée des sujets était aussi infinie
Que la vaniteuse lignée du seigneur
Mais sans portraits dans une galerie
Et sans galerie dans leur demeure
Alors ils pourchassèrent le seigneur
Et mirent à sa place leur meneur
Avec bicorne, casquette ou képi
Il ne parlait plus de ses ancêtres
Il parlait d’idéal, il parlait de patrie
Sans oublier son propre bien-être
Ce seigneur n’épargnait pas les morts
Pour chercher la gloire du sang versé
Ou garder son pouvoir sans remords
Le peuple le suivait, puis il en eu assez
Alors ils pourchassèrent le seigneur
Mais un autre seigneur est apparu
L’histoire des gens est pleine de candeur
Cette fois le nouveau seigneur était élu
Les autres l’avaient placé là en douceur
Et il ne se priva pas des privilèges reçus
Dans les palais meublés d’antiquailles
Dans ses voitures aux vitres teintées
Avec des motos écartant la valetaille
Pour laisser passer son cul bien calé
Un seigneur s’en va, un autre apparait
Son costume change, sa morgue jamais
Paul Obraska
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Par Dr WO le 3 Février 2012 à 10:50
Ce matin, Nicolas le Bref se réveilla aux aurores, quitta la couche où Carla la Murmurante rêvait au Zénith et se mit à errer dans les couloirs de son palais, seul, sans son armée de conseillers dont certains avaient déjà, comme des rats, abandonné le navire à la recherche d’une pitance plus sûre.
Ce matin, Nicolas le Bref se sentait découragé. Il s’était agité jusqu’à l’épuisement, il avait parcouru de multiples pays dans son carrosse volant, il avait plastronné parmi les grands de ce monde, il s’était déplacé en vain dans des villages reculés à la rencontre de son peuple, il avait beaucoup parlé devant des foules qui le regardaient sans vraiment l’écouter, il avait beaucoup promis devant des manufactures mortes, il avait beaucoup donné à ses amis, il avait même fait une guerre pour les mahométans, et voilà que, découragé par les quolibets et les libelles, il se demandait s’il n’était pas temps pour lui d’abandonner la place et de laisser à d’autres la défense du palais contre les attaques conjointes de François le Mitron, du Béarnais dit Roue libre et de Marine Casque à pointe.
Mais qui serait digne de succéder à un personnage aussi considérable que lui ? Alain le Chauve ? Mais il fut malencontreusement déplumé en son temps. François le Sombre ? Ce serait donner le bourdon à un peuple qui l’avait déjà. Dominique le Barde ? Non, pas lui, n’est-on pas obligé de l’attacher à un croc pour l’empêcher de pérorer ?
Alors Nicolas le Bref poussa un soupir et conclut, certes à regret, qu’il était le seul digne de se succéder à lui-même et se redressa d’un mâle mouvement des épaules pour aller, d’un pas chaloupé, rassembler ses fidèles dépités.
Joan Miro : « Ubu roi »
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Par Dr WO le 25 Décembre 2011 à 18:33
Nicolas Poussin « La Sainte Famille »
PHOTO DE FAMILLE
Retouchée par Poussin,
C’est une très vieille photo,
Passant de mains en mains,
De père en fils, depuis l’an zéro.
L’artiste n’a pu empêcher les angelots
De figurer nus sur le portrait de famille
Et de jouer, facétieux, avec la charmille.
On ignore jusqu’à ce jour les liens de parenté
De la femme accroupie et de celle debout,
Comme du petit rouquin, peut-être jaloux
Du divin bambin qu’on lui a préféré.
La mère est fière de son dernier-né.
La rumeur dit que c’est son premier
Et qu’elle n’a pas perdu sa virginité.
Un voyant venu des cieux du nom de Gabriel
A prédit à son enfant un destin exceptionnel.
A le voir sur sa mère, il a déjà trouvé sa voie
En écartant ses petits bras en croix.
Le mari fait bonne figure, bien que marri,
Cocu magnifique, il a trouvé son destin,
Complaisant, il accepte le fait accompli.
A son épouse, il ne s’est jamais plaint
De cette grossesse involontaire.
Même s’il n’y est pour rien,
On peut compter sur lui :
Il sera un bon père
Pour cet enfant naturel,
Procréation assistée du ciel.
Paul Obraska
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Par Dr WO le 20 Octobre 2011 à 18:06
Une petite marguerite des prés
Etait amoureuse d’un tournesol cultivé
Elle avait été élevée avec les herbes
Alors que lui, entouré des siens, était superbe
C’était le plus grand, le plus beau
Avec son œil de braise et sa couronne solaire
Il faisait tourner toutes les têtes
Il sentait bon le sable chaud
Comme dans la chanson du légionnaire
Et la petite marguerite défaite
Se languissait à ses pieds
En palpitant de ses pétales pâles
Un jour, la petite marguerite n’en pouvant plus
Décida de s’offrir au grand tournesol
Alors, elle s’effeuilla de sa jupe florale
En retirant un à un ses pétales
Qui tombèrent en pluie sur le sol
Lentement
Langoureusement
Un peu
Beaucoup
Passionnément
A la folie
Et se retrouva petit à petit nue
Dans le plus simple appareil
Toute offerte devant lui
Mais le grand tournesol ne l’avait même pas vue
Son œil de braise toujours fixé sur le soleil
Il tournait la tête lentement, très digne
La petite marguerite désemparée
Versa quelques larmes de rosée
Et confuse, honteuse, se cacha
Derrière une feuille de vigne
Qui passait par là
Paul Obraska
Van Gogh : « Champ aux coquelicots »
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Par Dr WO le 29 Mai 2011 à 10:53
Tous les observateurs (payés pour observer ce que les autres regardent), tous les milieux autorisés (munis d’un laisser-penser), les intellectuels (ceux qui sont payés pour penser, les autres le font gratuitement), les milieux officiels (ceux qui sont légalement dans le milieu) ayant constaté que le bon peuple votait de moins en moins et se désintéressait de plus en plus de la politique dont il n’espérait plus grand-chose, cherchèrent un moyen de l’intéresser davantage.
Mais comment ?
A quoi le bon peuple s’intéressait-t-il avec passion ? Quelles informations et quelles émissions télévisées l’attiraient au point d’abandonner leurs autres occupations ? Et les observateurs ayant aiguisé au couteau leur don d’observation, les milieux autorisés, s’autorisant à quitter leurs sources, les intellectuels réfléchissant sans se regarder réfléchir, les milieux officiels sortant enfin de leur milieu (mais sous bonne escorte), finirent par trouver : la majorité du bon peuple s’intéressait au football.
Alors pourquoi ne pas remplacer les élections par des matchs de football ? Les coups de pied seraient donnés à la vue de tous, les coups seraient enfin francs, les participants pourraient être hors-jeu sans devoir faire appel à la justice. Les spectacles attireraient les foules vocifératrices qui cesseraient de penser et de se plaindre, le visage badigeonné aux couleurs des équipes en lice. Les éventuelles guerres civiles circonscrites à la sortie des stades et aisées à prévenir.
Chaque parti aurait son équipe et son financement consacré à l’acquisition de champions (sans double nationalité) et non pas à salir les murs et à occuper les ondes par leurs vantardises. Avoir de bons joueurs ne garantirait pas la victoire, étant donnée la noble incertitude du sport, d’autant plus qu’un quota de politiciens devrait faire partie de l’équipe, ce qui rajeunirait les cadres et obligerait à les renouveler. A l’inverse, les footballeurs auraient l’interdiction de faire de la politique, dans l’hypothèse où ils en seraient capables. Des poules (aucune allusion) seraient constituées et la proportion des élus déterminée selon un mode qui ne serait pas plus injuste ou compliqué que le mode électoral actuel.
Mais alors, me direz-vous, les idées des partis n’entreraient plus en jeu ?
Quelles idées ??
Reste la question de l’arbitrage. Qui pourrait arbitrer les partis ? Qui pourrait être assez objectif pour le faire ? Je ne vois qu’un enfant, de surcroît orphelin et sans aucune attirance pour les jeux video.
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Par Dr WO le 31 Mars 2011 à 10:10
1 Il était une fois des dieux groupés en un collectif du Destin.
Chaque peuple avait les siens, semblables aux noms différents.
Chacun avait sa fonction et ses caprices dans l’espace aérien.
Gamins querelleurs, ils jouaient volontiers de la foudre et du trident.
Il était rassurant pour les hommes de voir leurs faiblesses d’humains
Et pour quelques divinités leur goût polisson pour les êtres mortels.
Heureusement imparfaits, on pouvait les acheter par une offrande.
Des prières obligées et quelques bakchichs liaient la Terre et le Ciel,
Il suffisait ensuite de faire au spécialiste divin son humble demande.
2 Vint un homme avec des trous de mémoire,
En quête d’une idée simple à retenir.
Pour mettre de l’ordre dans cette divine foire,
Il décréta que pour le Passé et l’Avenir,
Il n’y aurait désormais qu’un seul Dieu.
Les autres trouvèrent que c’était peu,
Mais conquis, ils finirent par s’y faire
Et les ennuis commencèrent.
3 Un Dieu unique ne pouvait que s’ennuyer dans le vaste Univers.
La Création du Monde ne Lui avait demandé que quelques jours.
Pas de querelles ou d’amitiés possibles avec des congénères.
Il était certes aimé mais déclenchait des catastrophes en retour.
Il faut le comprendre, Il n’avait que Ses créatures pour Se distraire
Et comme l’homme L’avait fait parfait et omniscient,
Quoi qu’Il fasse, Sa perfection Le rendait innocent.
4 Ainsi, lassé d’être seul, Il se révéla trois fois à ses affiliés.
La première fois dans un buisson ignifugée, en toute discrétion.
La deuxième fois dans le ventre d’une femme (après l’avoir annoncé).
La troisième fois, Il se contenta d’envoyer un chargé de mission.
5 Bien que les croyants vers Dieu aient la même prière,
Les hommes obstinés les uns contre les autres, affirmèrent,
Meurtres à l’appui, que Celui qu’ils avaient vu était le bon
Et que les autres, infidèles, n’avaient pas compris la leçon.
Mais tous se retournaient contre ceux qui ne croyaient rien.
On trouvait toujours des hérétiques à occire au nom du Bien.
Les motifs de querelles entre les hommes ne manquaient pas,
Dieu, dans sa miséricorde et sa magnificence les multiplia.
6 On ne peut que regretter le peuple des dieux imparfaits
Leurs faiblesses et leurs distrayantes disputes de Titans.
Avec eux les hommes auraient détruit leur planète en paix,
Sans toujours invoquer Dieu pour leurs débordements.
7 C’est une histoire déraisonnable dont les hommes ne se lassent jamais
Paul Obraska
Chagall : « Le sacrifice de Isaac »
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Par Dr WO le 28 Mars 2011 à 09:41
Il était une fois, dans une petite ville proche du désert, un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes que la maréchaussée ne cessait de harceler, lui imposant amende sur amende, lui réclamant bakchich sur bakchich, jusqu’à se servir directement dans sa caisse.
Un jour on lui confisqua son étal et en échange on lui délivra des insultes et un nouveau papillon. Le pauvre marchand, désespéré, s’immola par le feu et en mourut.
Le papillon ne sachant où se poser, charrette et marchand ayant disparu, pris son envol et parcourut le pays, mais à chaque fois qu’il survolait une ville, des foules mécontentes descendaient dans les rues et sur les places et lorsque le papillon survola la capitale, le seigneur, effrayé, dut partir.
Le papillon, inlassable, passa les frontières en provoquant toujours le même effet dans chaque pays qu’il survolait, déclenchant des émeutes et même une guerre.
Alors, je demande à la maréchaussée de bien réfléchir avant de glisser un papillon sur le pare-brise de ma charrette.
Bernard Buffet « Papillon rouge et jaune »
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Par Dr WO le 16 Janvier 2011 à 16:19
Il était une fois un roi qui s’était emparé du trône en enfermant un vieux roi malade, très aimé de son peuple car il l’avait libéré de maints jougs.
Une fois en place, le nouveau roi devint autoritaire et jaloux, tenant son royaume d’une main de fer, ne souffrant aucune critique et emprisonnant les auteurs du moindre libelle.
Ce roi régnait sans partage et se servait sans vergogne dans les caisses de l’Etat. Mais la Reine fit pire, elle imposa son abondante famille au Palais et ses membres mirent en coupe réglée les villes et les campagnes comme des bandits de grand chemin, prélevant leur écot sur toute chose et sur tout commerce en appauvrissant le peuple.
Le Roi et la Reine étaient cependant accueillis à bras ouverts dans toutes les cours, on leur faisait sourires et cadeaux, leur trouvant moult qualités et l’on fermait les yeux en excusant les quelques travers que les gens jugés trop rigides leur reprochaient.
Or il advint que le peuple, ne trouvant ni travail ni pain, se souleva et descendit dans la rue en dépit des hommes en armes qui n’hésitèrent pas à tirer sur la foule que le Roi traita d’abord – comme il est de coutume - de ramassis de bandits à la solde de l’étranger.
Mais à la fin, le Roi et la Reine, craignant pour leur vie, décidèrent de fuir leur pays à tire-d’aile. Ils se tournèrent alors vers les cours qui les avaient, il y a peu, si bien accueillis, mais la plupart des gouvernements de ces royaumes firent la sourde oreille et refusèrent de recevoir le couple royal déchu qui dut se résoudre à se réfugier dans le désert. L’un d’eux fit même main basse sur leurs avoirs qui, du jour au lendemain, devinrent suspects, sans doute pour se concilier les bonnes grâces du prochain Roi qui ne manquera pas de monter sur le trône vacant et qu’il sera bon de flatter comme on avait flatté le précédent.
Illustration : Saint-Louis Blaise (peintre haïtien de la deuxième moitié du XXe siècle) "Le Roi et la Reine en promenade à cheval"
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Par Dr WO le 1 Décembre 2010 à 17:35
Ce serait de la légèreté de notre part de ne pas prendre le chat de Philippe Geluck au sérieux. Comment faire pour sauver le millénaire ? Certes, on pourrait se réjouir de la fabrication dans les décennies à venir d’un utérus artificiel évitant ainsi aux femmes – si elles le désirent - les nausées et la déformation de leur corps lors de la grossesse, certes on pourrait se réjouir dans un avenir plus lointain d’un Paris-plage, non pas au bord de la Seine polluée, mais au bord de la Manche et de pouvoir se baigner sous un soleil éclatant par la grâce du réchauffement climatique, pensée réconfortante par le temps glacial qui sévit en ce moment, mais est-ce rigolo ?
Si l’on veut sauver le millénaire, il faut envisager d’autres solutions plus rigolotes et j’en propose ici quelques unes :
- La sélection des membres d’un gouvernement ou même pour occuper des postes de responsabilité comporterait une épreuve de french cancan jugée par un jury populaire. Les femmes étant plus douées que les hommes pour cette manifestation, elles arriveront plus aisément aux manettes que par les quotas.
- Obliger ceux qui écrivent les discours des hommes politiques à terminer chacun des paragraphes et de façon alternée par é ou u afin que le public puisse dans l’enthousiasme ajouter en chœur soit « poil au nez » soit « poil au cul ».
- Il sera aisé d’inventer une machine comparant en temps réel les déclarations avec les promesses, les déclarations antérieures et les faits réels et en cas de discordance manifeste affubler l’orateur d’un nez plus grand que le sien et comme il risque de s’agrandir au fur et à mesure du discours, prévoir une haie d’assistants parlementaires pour soutenir l’appendice nasal s’il devient monstrueux, ce qui déclencherait des rires plutôt que des critiques.
- On dit que telle personne très riche pèse tant et tant. On pourrait traduire l’argent en son équivalent en poids – par exemple 10 kg pour 1 million de dollars - et demander à la dite personne de le soulever et de ne lui laisser en argent que l’équivalent du poids qu’il est capable de soulever. On verrait alors les financiers passer plus de temps à s’entraîner en haltérophilie qu’à spéculer, ce qui serait une bonne chose, et le spectacle de gringalets soulevant des haltères pourrait être rigolo.
- Et ne serait-il pas amusant de faire une surprise en transformant les stock-options en articles de farces et attrapes au moment de les lever et la retraite-chapeau en chapeau de clown à la retraite ?
Mais il y a beaucoup de choses dans le monde qui n’ont pas de solution rigolote et je me demande si ce millénaire pourra être sauvé.
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