• C’est par une brève allocution dans nos lucarnes matutinales que le président Emmanuel Macron annonça sa démission aujourd'hui.

    Cette exceptionnelle brièveté de sa part étant à la mesure de cet évènement exceptionnel. Comme il se doit, le président du sénat fut chargé d'assurer l’intérim et celui-ci, surpris, avala de travers son copieux petit déjeuner ce qui le laissa sans voix pendant un bon moment.

    Contrairement à son habitude, l’ex président de la République ne s’étala pas sur les motivations de sa décision : il déclara qu’il se pliait ainsi au désir réitéré d’une minorité agissante afin que l’ordre puisse être rétabli dans le pays tout en lui permettant de skier en paix sans avoir à rendre des comptes.

    La minorité agissante s’empressa de revêtir un gilet jaune et fit ce qu’elle savait faire de mieux : manifester dans les rues en laissant à une frange « en marge du cortège » le soin d’allumer quelques feux de joie et de briser quelques vitrines. Les forces de l’ordre décidèrent de se reposer enfin, en suivant l’exemple venu d’en-haut, et de se servir à leur tour sur les étalages pour renouveler une terne garde-robe dont l’uniformité était devenue lassante par leur exposition hebdomadaire.

    A l’annonce présidentielle, Mélenchon et Ruffin furent pris d’une agitation inquiétante, le premier déclara immédiatement qu’il était prêt à se sacrifier pour sauver la République en appliquant des décisions bolivariennes qui avaient fait leurs preuves ailleurs, le second hésitait entre faire un film ou un livre ou peut-être les deux pour fêter l’événement.

    Marine Le Pen qui avait de bonnes chances de s’installer à l’Elysée se montra plus circonspecte. Elle était jusqu’à présent dans une position plutôt confortable en bénéficiant des subsides du système et de l’Europe tout en les vouant aux gémonies et sans provoquer la moindre déception dont elle avait déjà goûté l’amertume après son débat avec Macron.

    Wauquiez hésita entre un gilet jaune ou sa parka rouge ne sachant toujours pas quelle position choisir pour éventuellement postuler et motiver ses troupes réticentes.

    Quelques verts, pourtant pas mûrs pour gouverner, se dirent naturellement prêts à assurer la transition.

    Parmi la gauche dispersée façon puzzle, Hamon et Faure virent une opportunité de manifester leur existence, mais personne ne demanda leur avis. Quant à Hollande, il le donna sans qu’on le lui demande en affirmant que tout ça, il l’avait prévu, en suggérant implicitement qu’il pourrait servir de recours, ce que fit également Ségolène Royal, toujours prête. Quant à Sarkozy, on vit son œil goguenard s’allumer sans même remuer les épaules.


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    La Fédération française de cardiologie est enfin satisfaite

    Depuis des années et des années, la FFC insiste sur les risques que représente la sédentarité pour le coeur et les vaisseaux en favorisant l’obstruction progressive des artères. Depuis des années, elle montre le bénéfice que chacun pourrait tirer d’une activité physique régulière, et voilà enfin qu’elle recueille le prix de sa persévérance : de plus en plus de gens finissent par suivre ses conseils avec suffisamment d’ampleur et de régularité pour que les médias s’en emparent et diffusent leurs pratiques au monde entier manifestement sidéré.

    Regardez vous-même, chaque fin de semaine on voit des gens marcher dans les rues revêtus d’un dossard jaune comme les sportifs de haut niveau (mais sans numéro). Ils font des kilomètres, homme et femmes confondus. Certains ajoutent même à la marche l’épreuve du lancer pour compléter leur activité pédestre. On ne peut que saluer leur acharnement à suivre les directives de prévention de la FFC.

    Ainsi, le week-end dernier nous avons pu observer le samedi près de 100000 personnes à travers toute la France se livrer à un parcours de santé, et le lendemain nous avons eu droit à deux parcours supplémentaires à Paris, l’un uniquement féminin et l’autre mixte, soutenu par les fabricants d’aiguilles à tricoter.

    Il est bon que la France se mette en marche même si certains disent que c’est à reculons et en obstruant les artères des grandes villes.


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    ronds-points sur les i

    Les gilets jaunes se plaignent à juste titre de la disparition des petits commerces dans leurs bourgades, et notamment des lieux de rencontre comme les cafés, de moins en moins nombreux, où l’on pouvait déverser sa bile quotidiennement devant un petit blanc.

    Pour pallier ce manque, les autorités locales ont anticipé avec clairvoyance le phénomène en faisant construire des ronds-points avec l’argent des contribuables. La France peut ainsi se glorifier d’avoir dispersé dans l’hexagone le plus grand nombre de ronds-points par rapport aux autres pays, ce nombre serait estimé entre 40000 et 50000. En outre, nos édiles, très soucieux d’enrichir la culture de leurs administrés, n’ont pas lésiné sur leurs deniers (ceux des contribuables) pour embellir ces ronds-points par des œuvres artistiques de haute volée dont un exemple illustre ce billet.

    Admirons encore une fois la prévoyance de nos édiles puisque l’on voit à présent les villageois se rendre quotidiennement sur ces ronds-points afin d’échanger entre eux leurs idées politiques et leurs projets pour diriger la France, ce qu’ils faisaient auparavant au « Café du commerce ». Mais cette fois ils peuvent également demander leur avis aux automobilistes qui ne manquent pas de ralentir pour participer à ces échanges fructueux.


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  • La nuit était parfaite pensa le Père Noël. Un ciel étoilé, la lumière blanche de la Lune sur le blanc des toits et la maison se découpait comme une ombre chinoise.

    Dans cette maison il y avait trois enfants sages. L’aîné était studieux, le cadet facétieux et le benjamin audacieux.

    Le Père Noël descendit dans la maison silencieuse. Malgré son chargement il ne faisait aucun bruit, ne heurtait aucun meuble, c’était le fruit d’une longue expérience. Il était à l’aise dans la maison obscure qu’il visitait chaque année, voyant les enfants grandir et les cadeaux changer.

    Il disposa les offrandes en trois tas harmonieux. Les rubans dorés accrochaient les maigres rayons de Lune. Le père Noël regarda l’ensemble avec satisfaction et s’apprêtait à partir lorsque la lumière s’alluma révélant les trois frères souriants. Le Père Noël n’était pas encore revenu de sa surprise que le benjamin sauta sur son dos et lui mit un tampon de chloroforme sur le visage. Le vieillard s’endormit doucement au milieu de ses cadeaux et les trois frères en profitèrent pour le ligoter, mais avec douceur car c’était des enfants sages.

    L’aîné studieux, le cadet facétieux et le benjamin audacieux regardèrent leur prise barbue avec satisfaction  et l’aîné dit aux deux autres : « Ne perdons pas de temps, maintenant que le Père Noël ne sert plus à rien nous allons le vendre sur Internet »

    Conte de Noël (bis)

     


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  • Président jetableChacun a pu remarquer que les trois derniers présidents de la République sont devenus impopulaires après un temps de latence qui s’est progressivement raccourci. Le dernier, Macron, à peine entré à l’Elysée, est considéré par une forte majorité de la population comme un mauvais président*. Certes, dans notre pays, car ailleurs il est plutôt apprécié. Il est jugé plus sur ses intentions et peut-être sa personne que sur ses actions qui n’ont pas eu le temps d’être mises en oeuvre. Il est vrai que cette majorité d’insatisfaits correspond à l’addition de ceux qui n’ont pas voté pour lui avec ceux, fort nombreux, qui n’ont pas voté du tout. Les abstentionnistes ne semblent donc pas avoir été convaincus par ce jeune homme pourtant séduisant, à l’allure de gendre idéal.

    Les Français sont difficiles, et ils semblent n’apprécier que les candidats dont ils redoutent l’élection. En matière politique, le Français est masochiste.

    Peut-être faudrait-il innover. Pourquoi ne pas s’inspirer des méthodes commerciales, suivant en cela les principes du macronisme. Lors d’un achat ou d‘un engagement nous avons souvent le droit de renoncer à notre démarche après un délai de réflexion ou de rétraction. Il peut être proposé au consommateur un échange, un remboursement ou un abandon, parfois même après une période d’essai sans engagement.

    Pour un président de la République, il ne saurait être question de remboursement car en général on ne paie pas avant, mais après par l’augmentation des impôts.

    L’échange après une période d’essai pourrait se concevoir, mais pour cela il faudrait disposer d’un lot de présidentiables de nature équivalente, c’est à dire de la même tendance. Les Français voteraient donc pour des lots de personnalités plutôt que pour une seule, sans possibilité dans ce dernier cas de rétraction pendant cinq ans. Le peuple pourrait donc essayer les candidats du lot élu, les uns après les autres avant de se décider.

    L’inconvénient de ce mode sélection est bien entendu le risque de choisir le ou la plus démagogue du lot qui, pendant sa période d’essai, déroulerait un catalogue de promesses avec de fortes chances de ne pas être tenues une fois le contrat définitif signé. On se retrouve donc devant un processus qui ressemble fort aux campagnes électorales classiques.

    Ni remboursement, ni échange, reste donc l’abandon. Peut-on se dispenser d’un président ? Ce n’est pas impossible : quelques pays comme la Belgique, l’Espagne ou l’Italie ont fonctionné sans gouvernement pendant une longue période et avec un certain succès. Pourquoi pas nous ? Ce qui permettrait à la société civile de fonctionner sans subir les entraves et les erreurs du pouvoir, nous disposons déjà d'une législation particulièrement étoffée.

    * Bien que le dernier sondage note une tendance plus favorable.


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  • Le Visiteur de l’ElyséeC’est non sans mal que l’Archange Gabriel pénétra dans l’Elysée. Il faut dire qu’il était un peu rouillé ; la dernière fois que le préposé au courrier divin avait eu à porter un message du Très-Haut remontait à plus de quatorze siècles, et il avait beau s’entretenir en faisant de l’exercice, il ne pouvait pas prévoir les obstacles à franchir en ces temps troublés quand on ne possède pas d’accréditation et en l’absence du flux de journalistes qu’il suffisait habituellement de suivre pour pénétrer dans ce Haut-Lieu.

    Le Palais de l’Elysée est comme les Champs du même nom, le lieu où séjournent les héros aux Enfers, et l’Archange une fois dedans n’eut guère de mal à trouver le bureau du président Macron, héros s’il en est.

    Gabriel laissa sortir Brigitte Trogneux en robe Louis Vuitton, et se présenta toutes ailes déployées (ce qui est tout de même impressionnant) devant l’homme (mais est-ce un homme ?) qui préside depuis peu aux destinées de la France.

    D'abord gêné par le courant d’air provoqué par le déploiement des ailes du préposé postal qui fit voler quelques ordonnances sur son bureau, Macron ne fut surpris qu’un bref instant par cette entrée non annoncée et sans rendez-vous.

    En fait, il s’attendait et espérait même la visite d’un extraterrestre car il avait tout fait pour se faire remarquer du Ciel, tel Bonaparte devant les pyramides, même si les siennes sortaient du bitume plutôt que du désert.

    Toujours aimable, Macron, pleinement dans son rôle de président, demanda à Gabriel (appelez-moi Emmanuel) ce qu’il pouvait faire pour lui. L’Archange répondit qu’il avait un message à lui délivrer de la part du Très-Haut. Macron, qui sait écouter selon les rumeurs, lui demanda la teneur du message divin. En écoutant le message, le président français fut surpris de s’entendre dire qu’il avait vexé le Très Haut. « Diable, pourquoi donc ? » laissa malencontreusement échapper le jeune héros (échappements dont il est malheureusement coutumier et que ses proches tentent maladroitement de justifier par des échappatoires).

    L’Archange replia ses ailes pour se reposer un peu et répondit d’un ton presque geignard : « pourquoi se faire appeler Jupiter et non pas Dieu ? ».

    Hans Memling : "L'ange à la branche"


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    En cette période où certains parlent beaucoup d'histoire de France, il m'a paru souhaitable de publier à nouveau cette histoire rectifiée en espérant qu'elle permettra d'éclairer le débat en remettant les choses à leur place.

     

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    S'agissant de la Nième manifestation qui se déroule aujourd'hui contre la "loi travail", nous avons assisté à un remarquable cafouillage de la part du gouvernement en cette période marquée par l'état d'urgence frisant le courtelinesque. Après cette procrastination, la décision finale est de permettre le déroulement d'un cortège en circuit fermé sur 1,8 km.

    Ceci m'a rappelé un petit billet que j'avais publié en mai 2009 et qui me semble avoir anticipé l'évènement. Deux petites différences : les casseurs ne se trouvent plus en queue de manifestation, mais en tête, et la Bastille n'a rien de champêtre malgré son petit côté provincial.

    Je me permets de le mettre en ligne à nouveau et sans modification :

    Un jour, les autorités, les marchands, les assureurs  manifestèrent une certaine lassitude devant les manifestations itératives défilant dans les rues des grandes villes, bloquant la circulation des sacro-saintes voitures et se terminant le plus souvent par quelques bris divers fomentés par des queues encagoulées (Honni soit qui mal y pense !).

    Certes, des mesures énergiques et intelligentes avaient été prises comme l’interdiction des cagoules, mais faire retirer les cagoules à ceux qui voulaient les garder se révéla une source supplémentaire de heurts avec les forces de l’ordre et certains trublions renoncèrent à la cagoule pour s’affubler de foulards du meilleur effet et parfois de perruques féminines qui les faisaient ressembler à des catcheuses en les rendant méconnaissables dans la plus stricte légalité, le choix du sexe faisant partie des libertés reconnues.

    Les manifestations des villes étant devenues intolérables, les autorités, s’inspirant du penseur Alphonse Allais, décidèrent de les mettre à la campagne. Elles prirent conseil auprès des spécialistes en la matière : les organisateurs de rave parties.

    Des espaces champêtres furent donc aménagés, des circuits de cars organisés et seules les drogues politiques furent tolérées.

    Les manifestants pouvaient ainsi défiler dans un air pur, brandir des banderoles, crier des slogans, chanter à pleine voix sans gêner quiconque. Les éventuels sauvageons qui n’avaient plus rien à casser, se cassèrent.

    Quant aux manifestants, d’abord réticents, ils acceptèrent finalement cette solution qui leur permettait de passer une journée à la campagne et de griller quelques merguez.

    Bien sûr, leurs slogans et leur colère ne pouvaient pas être entendus des ministères, mais comme ils ne l’étaient pas davantage lorsqu’ils défilaient en ville, cela ne changeait pas grand chose.

    En fait, cette idée de délocalisation avait déjà été appliquée par Poutine en 2014 lors des jeux de Sotchi où fut installée une « zone de protestation » à une dizaine de kilomètres des premiers sites olympiques, afin que les jeux d’hiver ne soient pas perturbés par d’éventuelles manifestations hostiles au régime de Poutine et notamment par des opposants aux lois anti-gays. Cette délocalisation fut efficace car onze jours après l’ouverture des jeux, un seul défilé se déroula dans ce lieu dédié à la mauvaise humeur, celui organisé par le parti communiste russe. Les communistes ont en effet un goût prononcé pour les manifestations au nom de la démocratie qu'ils n'ont pour leur part appliquée dans aucun des pays où ils eurent l'occasion de prendre le pouvoir.


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    Les rejetons malformés de la démocratieC’est le peuple ou du moins la partie qui se rend aux urnes qui engrosse dame démocratie. Après une gestation longuement préparée, il en sort un rejeton qui va emmerder pendant plusieurs années ceux qui l’ont enfanté.

    A l’évidence, certains cas mériteraient de recourir à un avortement thérapeutique.

    La volonté d’enfanter quoi qu’il en coûte conduit parfois à faire naître des rejetons malformés qui n’ont comme seul but que de tuer leur mère, c’est à dire la démocratie, et de sacrifier leur père, le peuple, à la moindre occasion.

    Cependant, depuis l’antiquité les cas sont nombreux où les rejetons sans avoir d’anomalies, comme César ou les deux Bonaparte, l’oncle et le neveu, ont d’abord été portés par des parents consentants, pour finir par leur faire un sort.

    Mais le cas le plus douloureux fut celui du dénommé Hitler porté sur les fonds baptismaux par le peuple alors que celui-ci savait très bien que c’était un psychopathe obsessionnel. Il avait suffisamment brayé dès sa naissance pour qu’on le sache. Voilà un rejeton qui avait dit au monde ce qu’il allait faire dès qu’il serait en âge de marcher, et qui a fait ce qu’il avait dit. Mais ses parents indignes ne l’ont pas écouté, minimisant ses incartades, persuadés qu’il allait s’amender. Les voisins eux-mêmes négligèrent la chose et n’ont pas porté plainte. Si bien qu’il devint rapidement envahissant.

    Voyez aux Philippines, le peuple vient de porter démocratiquement à sa tête Rodrigo Duterte, un rejeton malade et qui n’a caché aucun symptôme de sa maladie, celle d’un « serial killer » menaçant et grossier. Est-ce son côté Grand Guignol qui a séduit ? Les parents ont parfois les yeux doux pour un enfant terrible.

    Voyez Trump. Il n’est pas encore au pouvoir, mais il est possible qu’il y parvienne. Espérons qu’il joue au retardé mental afin de séduire les retardés mentaux dont il a compris qu’ils sont majoritaires.

    Je sais, la démocratie est la pire des parturientes à l’exclusion de toutes les autres mais on ne sait jamais ce qu’elle peut enfanter.

    Klimt : « Espérance »


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    La déprime de SatanSatan ne va pas bien.

    L’oisiveté.

    Certes, il s’occupe encore de quelques bricoles, mais il ne fait plus que du détail : des brochettes d’individus. Une misère.

    Cette situation est d’autant plus déprimante qu’au XXe siècle son affaire était florissante, on faisait la queue pour entrer en Enfer, et des postulants, faute de place,  étaient obligés d’attendre au Purgatoire par dérogation spéciale, le temps que le matériel soit à nouveau opérationnel.

    Satan se souvient, ému, des fournées d’assassins laïcs du XXe siècle ! Les bandes à Staline, Hitler, Mao, Pol Pot et autres génocidaires ! Le rêve, pas de discussion avec les Patrons[1] : direct dans les feux de l’Enfer.

    Mais aujourd’hui, quelle hérésie ! On assassine pour mériter ce Paradis organisé en parc d’attractions par l’un des Patrons, et plus l’assassinat est ignoble, touchant innocents, femmes ou enfants, plus les commanditaires font miroiter aux postulants les chances d’y parvenir.

    Alors si les assassins de masse vont au Paradis que reste-t-il à Satan ?

    Si l’on tue au nom de Dieu, on peut comprendre le découragement de Satan, il n’y a plus grand monde qui tue en son nom à lui.

    Alors le Diable tourne en rond dans l’Enfer, le cœur n’y est plus, il n’a plus le feu sacré.

    Si le Paradis devient un asile d’aliénés, s’il accueille tout le Mal du monde, s’il est pavé de mauvaises intentions, il ne reste plus à Satan que de s’inscrire à Pôle Emploi, c’est aussi l’enfer.

    Illustration du Codex Gigas (XIIIe siècle)

     

    [1] Satan est employé par plusieurs Patrons uniques


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