• La potionD’après la vox populi, la majorité des habitants de la Gaule ne tient pas à rejoindre le village gaulois rebelle, mais leur nombre augmente. Le chef d’honneur du village entouré de barricades, Abraracourcix, juché sur son bouclier, tonne depuis des lustres comme un beau diable, provoque ses adversaires et maquille sans pudeur l’histoire, mais c’est sa fille qui, en déployant ses charmes, a su attirer à elle les Gallo-Romains déçus par le gouverneur de la Gaule et la marche de l’Empire sans en voir les bienfaits.

    Ce que ces habitants de la Gaule espèrent en se mettant sous le bouclier d’Abraracourcix et dans les bras de sa rejetonne, est de bénéficier de la potion magique tant vantée par elle, et dont les discours prétendent que son absorption, les yeux fermés, en toute confiance, leur donnerait la force de chasser les Romains et de vaincre le monde entier.

    Mais le druide est mort. La potion magique a vieilli depuis sa disparition, et risque fort de tourner en poison.


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  • Il est de coutume dans notre beau royaume de France que le Roi prenne favorite. Or, notre bon Roi après avoir répudié sa précédente compagne avant de monter sur le trône semblait se contenter de celle qui fut sa maîtresse, et qui devint par la grâce du couronnement la Première Dame du Royaume. Celle-ci, comme il est de règle, installa son cabinet et sa petite cour au Palais de l’Elysée. Le bon peuple n’avait guère bonne opinion de cette Première Dame et plaignait un peu son Roi de l’avoir choisie. Il serait vain de dire que les libelles allaient bon train.

    Or, depuis quelques jours les gazettes bruissent d’une rumeur qui semble se confirmer : notre bon Roi aurait enfin pris favorite en jetant son dévolu sur une comédienne fort agréable de sa personne. Craignant les foudres de la Première Dame que l’on sait irascible, on le vit rejoindre sa favorite dans le plus grand secret sur son cheval à roulettes, casqué et accompagné d’un fidèle serviteur en qui il avait toute confiance. Le secret fut cependant éventé, et la favorite devint l’objet de tous les regards qui, jusqu’à présent, lui avaient un peu manqué.

    Lorsque la Première Dame apprit la nouvelle, elle fut prise de vapeurs, si bien que l’on dut appeler le médecin du Roi qui ordonna l’isolement et le repos, sans recourir cependant à la saignée qu’il se réservait comme ultime recours.

    La Cour et le pays attendent les déclarations royales. Le Roi dans sa bonté devrait ce jour gloser sur les affaires du royaume. Les courtisans, qui n’écouteront guère le discours dont ils connaissent déjà la teneur, n’auront d’oreilles que pour ce qui sera dit sur cette favorite sortie de l’ombre et qui risque peut-être d’y retourner.


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  • C’est le western à Marseille. Les règlements de compte se multiplient dans les rues sous le regard des habitants qui n’en mènent pas large. Les shérifs sont impuissants, et arrivent toujours après la bataille. Mais une question fondamentale se pose : faut-il empêcher les voyous de s’entretuer ? Les délinquants ont ainsi rétabli officieusement la peine de mort, certes après un jugement hâtif et subjectif, et la sanction est probablement disproportionnée par rapport au délit. Il est cependant incontestable que d’une certaine manière la pègre fait le manège avec une plus grande efficacité que les shérifs en éliminant radicalement ses propres affiliés.

    Laisser les voyous s’entretuer n’est pas une mauvaise chose, mais présente un inconvénient : des passants innocents risquent de retrouver des balles perdues dans leur corps. Cette conséquence fâcheuse des fusillades tient au manque de formation des tireurs. Je ne vois qu’une solution : les former afin d’assurer une précision des tirs pour éviter les dommages collatéraux. Qui aurait les compétences nécessaires pour assurer cette formation ? Les shérifs, bien sûr, ils pourraient ainsi se rendre utiles, et préserver la population des tirs maladroits par cette action préventive.

    Jusqu’à présent tout a échoué, et il me semble que toute nouvelle idée serait la bienvenue et devrait être prise en considération. Les forces de l’ordre pourraient être appelées « forces du désordre » et les délinquants en formation devraient toucher une allocation pour le temps qu’ils y consacreraient. Dans la vaste foire marseillaise, le tir aux pigeons, bien encadré par les autorités, deviendrait une attraction qui ferait l’admiration des touristes, surtout des chasseurs.  


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  • Les auteurs juifs qui écrivirent les textes bibliques dans l’Antiquité, et dont l’objectif était probablement « nationaliste » (le concept de nation étant récent), ne se doutaient pas que leurs écrits, quelles que soient leurs qualités littéraires, allaient être tant prisés et surtout aussi crus par une grande partie de l’Humanité et ce, jusqu’à nos jours où la science semble triompher.

    La Genèse, en particulier, continue à faire le buzz ; vision poétique de la création du monde et de l’humanité, elle a été généreusement attribuée à Moïse qui avait eu, il est vrai, le temps de la rédiger pendant les quarante années où il a erré bêtement avec son peuple dans le désert du Sinaï qui n’est pourtant pas si grand pour que l’on puisse s’y perdre aussi longtemps.

    Malgré les multiples preuves scientifiques apportées à la théorie de l’évolution, beaucoup d’Etatsuniens continuent à croire dur comme fer à la véracité du récit de la Genèse. En 2012, un sondage de l'institut Gallup a montré que 46 % des Américains croient que "Dieu a créé les êtres humains d'un coup, sous leur forme actuelle, il y a plus ou moins 10 000 ans".

    Un musée du créationnisme existe à Petersburg (Kentucky) et se prétend scientifique. Une salle est consacrée au jardin d'Éden et une autre aux "lézards missionnaires", car pour les créationnistes, les dinosaures auraient été les contemporains des humains avant le déluge. On peut y trouver des rapports remettant en cause les travaux scientifiques des "évolutionnistes". Il a réuni 404 000 personnes en 2011 et 254 000 en 2012 (il est consolant de constater que la fréquentation de ce musée baisse d’une année sur l’autre).

    Devant le refus à plusieurs reprises de ces mécréants de la Cour suprême d’introduire le « créationnisme » dans l’enseignement public à côté de la théorie de l’évolution (mais il est enseigné dans des établissements privés), les fans de la Genèse ont mis de l’eau diplomatique dans leur vin béni en prônant la "théorie de la conception intelligente" qui admet plus ou moins la théorie de l'évolution selon Darwin, mais en la considérant comme incomplète car ne tenant pas compte du coup de pouce divin pour que tout soit si parfait (une perfection que l’on peut, à mon humble avis, discuter).

    Le « créationnisme » ne négligeant pas le business, un parc d'attractions Ark Encounter (Rencontre avec l'arche) doit s’ouvrir en 2014, à une centaine de kilomètres de Louisville, dans le Kentucky. Sur un site de 323 hectares, les amateurs pourront visiter l'arche de Noé, le tour de Babel ou se plonger dans l'atmosphère d'un village de l'époque ayant précédé le déluge, preuve aquatique que Dieu n’était pas satisfait de sa création qui aurait du être en théorie parfaite, compte tenu de la perfection du Créateur. Le plus distrayant sera sans doute l’illustration du récit des plaies infligées par Dieu à l’Egypte, comme une rivière de sang ou un essaim de sauterelles (scénario précurseur des films-catastrophe hollywoodiens). Les enfants étant particulièrement ciblés, de petites cabanes (symboles de l’enfermement ?) leur permettront de "se renseigner sur Dieu et tout ce qu'il a créé".

    Les créationnistes ayant le sens des affaires et le don pour créer de l’argent, sur les 24,5 millions nécessaires, presque 13 ont déjà été réunis : « La création de l'arche de Noé, pièce maîtresse du parc, [sera] en effet totalement à la charge des particuliers. Chaque internaute a la possibilité de fournir un clou, une planche ou une poutre pour respectivement 100, 1 000 et 5 000 dollars. Le nom du donateur est ensuite gravé sur la pièce fournie et il aura la possibilité de voir son patronyme sur l'arche une fois que le parc sera ouvert au public ».

    « Vanité des vanités, disait Qohéleth, vanité des vanités, tout n’est que vanité » (Prologue du livre de l’Ecclésiaste). Il y a des vérités dans la Bible.

     (Variations mécréantes sur un article de Louis-Vianney Simonin paru dans Le Point.fr)


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  • Buffet-clown-derri-re-le-globe.jpgSi l’on regarde sur le long terme l’action des gouvernements successifs, on s’aperçoit qu’un gouvernement de droite fait quelques bêtises de droite, puis une politique de gauche. De même, un gouvernement de gauche fait quelques bêtises de gauche, puis une politique de droite. Un gouvernement d’un bord défait en priorité ce qu’a fait le gouvernement de l’autre bord, mais pour le rétablir plus ou moins par la suite, d’une façon ou une autre, en général en changeant de dénomination. Devant le désordre engendré par ces tribulations, le personnel politique décida d’un commun accord, pour le bien du pays, d’adhérer périodiquement tantôt à un parti de droite, tantôt à un parti de gauche, les adhésions se faisant par fractions réciproques. Ainsi fut fait, et l’on constata rapidement une conduite plus harmonieuse des affaires et moins d’agressivité factice dans les débats. Bien sûr, les électeurs ont été un peu déboussolés, mais un changement du mode de scrutin leur permit de voter plus pour des personnes que pour des partis et ceux-ci devinrent des groupements d’intérêt personnel. Ces GIP ayant pour vocation, d'une part la promotion de leurs membres, et d'autre part d'établir un catalogue, non pas de promesses, mais de solutions de droite ou de gauche, ce qui évita la multiplication ultérieure de commissions pour en trouver, et à leur personnel d’être perdu une fois arrivé au pouvoir.
     Magritte-pipe.jpg
    Que dites-vous ? Et les convictions ? Quelles convictions ? Un homme ou une femme politique sensé(e) (je sais, il y en a qui ne le sont pas) choisit de faire carrière en politique pour obtenir un poste ou de préférence plusieurs postes, et tenter de bien gérer les choses ou de masquer une mauvaise gestion pour pouvoir s’y maintenir. Les convictions ce sont les électeurs qui les ont, un(e) politicien(ne) de talent est capable de défendre n’importe quelle conviction. D’ailleurs, les personnages politiques changent fréquemment d’avis, et il leur arrive de se contredire même sur une courte période, ce qui ne semble pas choquer leurs chauds partisans qui les défendent quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils disent. On voit qu’être tantôt de droite, tantôt de gauche ne devrait pas poser de problèmes à un(e) politicien(ne) chevronné(e). Bien sûr, il faut se méfier des jeunes qui commencent par croire à ce qu’ils disent, mais s’ils insistent, leur carrière risque d’être brève. Je ne parle pas des fanatiques qui ressortent du domaine de la psychiatrie.
     
     

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  • Ils crurent que le seigneur était divin

    Et acceptèrent d’être ses esclaves

    Les manants assurèrent ses besoins

    Et le seigneur en usa sans entrave

     

    La lignée des sujets était aussi infinie

    Que la vaniteuse lignée du seigneur

    Mais sans portraits dans une galerie

    Et sans galerie dans leur demeure

     

    Alors ils pourchassèrent le seigneur

    Et mirent à sa place leur meneur

     

    Avec bicorne, casquette ou képi

    Il ne parlait plus de ses ancêtres

    Il parlait d’idéal, il parlait de patrie

    Sans oublier son propre bien-être

     

    Ce seigneur n’épargnait pas les morts

    Pour chercher la gloire du sang versé

    Ou garder son pouvoir sans remords

    Le peuple le suivait, puis il en eu assez

     

    Alors ils pourchassèrent le seigneur

    Mais un autre seigneur est apparu

     

    L’histoire des gens est pleine de candeur

    Cette fois le nouveau seigneur était élu

    Les autres l’avaient placé là en douceur

    Et il ne se priva pas des privilèges reçus

     

    Dans les palais meublés d’antiquailles

    Dans ses voitures aux vitres teintées

    Avec des motos écartant la valetaille

    Pour laisser passer son cul bien calé

     

    Un seigneur s’en va, un autre apparait

    Son costume change, sa morgue jamais

     

    Paul Obraska


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  • Miro UbuRoi. 2jpg

    Ce matin, Nicolas le Bref se réveilla aux aurores, quitta la couche où Carla la Murmurante rêvait au Zénith et se mit à errer dans les couloirs de son palais, seul, sans son armée de conseillers dont certains avaient déjà, comme des rats, abandonné le navire à la recherche d’une pitance plus sûre.

    Ce matin, Nicolas le Bref se sentait découragé. Il s’était agité jusqu’à l’épuisement, il avait parcouru de multiples pays dans son carrosse volant, il avait plastronné parmi les grands de ce monde, il s’était déplacé en vain dans des villages reculés à la rencontre de son peuple, il avait beaucoup parlé devant des foules qui le regardaient sans vraiment l’écouter, il avait beaucoup promis devant des manufactures mortes, il avait beaucoup donné à ses amis, il avait même fait une guerre pour les mahométans, et voilà que, découragé par les quolibets et les libelles, il se demandait s’il n’était pas temps pour lui d’abandonner la place et de laisser à d’autres la défense du palais contre les attaques conjointes de François le Mitron, du Béarnais dit Roue libre et de Marine Casque à pointe.

    Mais qui serait digne de succéder à un personnage aussi considérable que lui ? Alain le Chauve ? Mais il fut malencontreusement déplumé en son temps. François le Sombre ? Ce serait donner le bourdon à un peuple qui l’avait déjà. Dominique le Barde ? Non, pas lui, n’est-on pas obligé de l’attacher à un croc pour l’empêcher de pérorer ?

    Alors Nicolas le Bref poussa un soupir et conclut, certes à regret, qu’il était le seul digne de se succéder à lui-même et se redressa d’un mâle mouvement des épaules pour aller, d’un pas chaloupé, rassembler ses fidèles dépités.

     

    Joan Miro : « Ubu roi »


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  • poussin71.jpg

    Nicolas Poussin « La Sainte Famille »

     

    PHOTO DE FAMILLE

     

    Retouchée par Poussin,

    C’est une très vieille photo,

    Passant de mains en mains,

    De père en fils, depuis l’an zéro.

     

    L’artiste n’a pu empêcher les angelots

    De figurer nus sur le portrait de famille

    Et de jouer, facétieux, avec la charmille.

     

    On ignore jusqu’à ce jour les liens de parenté

    De la femme accroupie et de celle debout,

    Comme du petit rouquin, peut-être jaloux

    Du divin bambin qu’on lui a préféré.

     

    La mère est fière de son dernier-né.

    La rumeur dit que c’est son premier

    Et qu’elle n’a pas perdu sa virginité.

     

    Un voyant venu des cieux du nom de Gabriel

    A prédit à son enfant un destin exceptionnel.

    A le voir sur sa mère, il a déjà trouvé sa voie

    En écartant ses petits bras en croix.

     

    Le mari fait bonne figure, bien que marri,

    Cocu magnifique, il a trouvé son destin,

    Complaisant, il accepte le fait accompli.

     

    A son épouse, il ne s’est jamais plaint

    De cette grossesse involontaire.

    Même s’il n’y est pour rien,

    On peut compter sur lui :

     

    Il sera un bon père

    Pour cet enfant naturel,

    Procréation assistée du ciel.

     

    Paul Obraska


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  •  

    van-gogh-vincent-champ-aux-coquelicots.jpg

     

     

    Une petite marguerite des prés  

    Etait amoureuse d’un tournesol cultivé  

    Elle avait été élevée avec les herbes  

    Alors que lui, entouré des siens, était superbe  

    C’était le plus grand, le plus beau  

    Avec son œil de braise et sa couronne solaire  

    Il faisait tourner toutes les têtes  

    Il sentait bon le sable chaud  

    Comme dans la chanson du légionnaire  

    Et la petite marguerite défaite  

    Se languissait à ses pieds  

    En palpitant de ses pétales pâles

     

    Un jour, la petite marguerite n’en pouvant plus  

    Décida de s’offrir au grand tournesol  

    Alors, elle s’effeuilla de sa jupe florale  

    En retirant un à un ses pétales  

    Qui tombèrent en pluie sur le sol  

    Lentement  

    Langoureusement  

    Un peu  

    Beaucoup  

    Passionnément  

    A la folie  

    Et se retrouva petit à petit nue  

    Dans le plus simple appareil  

    Toute offerte devant lui

     

    Mais le grand tournesol ne l’avait même pas vue  

    Son œil de braise toujours fixé sur le soleil  

    Il tournait la tête lentement, très digne  

    La petite marguerite désemparée  

    Versa quelques larmes de rosée  

    Et confuse, honteuse, se cacha  

    Derrière une feuille de vigne  

    Qui passait par là

     

     

    Paul Obraska

     

    Van Gogh : « Champ aux coquelicots »

     


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  • Buffet-clown-chapeau-melon.jpgTous les observateurs (payés pour observer ce que les autres regardent), tous les milieux autorisés  (munis d’un laisser-penser), les intellectuels (ceux qui sont payés pour penser, les autres le font gratuitement), les milieux officiels (ceux qui sont légalement dans le milieu) ayant constaté que le bon peuple votait de moins en moins et se désintéressait de plus en plus de la politique dont il n’espérait plus grand-chose, cherchèrent un moyen de l’intéresser davantage.

     

    Mais comment ?

     

    A quoi le bon peuple s’intéressait-t-il avec passion ? Quelles informations et quelles émissions télévisées l’attiraient au point d’abandonner leurs autres occupations ? Et les observateurs ayant aiguisé au couteau leur don d’observation, les milieux autorisés, s’autorisant à quitter leurs sources, les intellectuels réfléchissant sans se regarder réfléchir, les milieux officiels sortant enfin de leur milieu (mais sous bonne escorte), finirent par trouver : la majorité du bon peuple s’intéressait au football.

     

    Alors pourquoi ne pas remplacer les élections par des matchs de football ? Les coups de pied seraient donnés à la vue de tous, les coups seraient enfin francs, les participants pourraient être hors-jeu sans devoir faire appel à la justice. Les spectacles attireraient les foules vocifératrices qui cesseraient de penser et de se plaindre, le visage badigeonné aux couleurs des équipes en lice. Les éventuelles guerres civiles circonscrites à la sortie des stades et aisées à prévenir.

     

    Chaque parti aurait son équipe et son financement consacré à l’acquisition de champions (sans double nationalité) et non pas à salir les murs et à occuper les ondes par leurs vantardises. Avoir de bons joueurs ne garantirait pas la victoire, étant donnée la noble incertitude du sport, d’autant plus qu’un quota de politiciens devrait faire partie de l’équipe, ce qui rajeunirait les cadres et obligerait à les renouveler. A l’inverse, les footballeurs auraient l’interdiction de faire de la politique, dans l’hypothèse où ils en seraient capables. Des poules (aucune allusion) seraient constituées et la proportion des élus déterminée selon un mode qui ne serait pas plus injuste ou compliqué que le mode électoral actuel.

     

    Mais alors, me direz-vous, les idées des partis n’entreraient plus en jeu ?

     

    Quelles idées ??

       

    Reste la question de l’arbitrage. Qui pourrait arbitrer les partis ? Qui pourrait être assez objectif pour le faire ? Je ne vois qu’un enfant, de surcroît orphelin et sans aucune attirance pour les jeux video.


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