• Changement de pitreBien que freinant des deux pieds, Trump va devoir quitter la Maison Blanche entre deux parties de golf. C’est un personnage haut en couleur (je ne parle pas de ses cheveux), grossier, roulant des mécaniques, narcissique au point de refuser sa défaite, menteur et d’un culot renversant. Son côté politiquement incorrect est sa principale qualité, sinon la seule, dans un pays dont la moitié est confite en culpabilité larmoyante, où les minorités, surtout sur les campus, sont devenues tyranniques et intolérantes jusqu’au racisme. Sur le plan international, il n’a pas fait pire que les autres et je laisse aux Américains le soin de le juger (sans doute sévèrement) sur le plan intérieur. Tout cela pour dire que ce personnage extravagant, était plutôt distrayant vu de loin, et ses sorties comme ses tweets compulsifs risquent de nous manquer. Il manque déjà à la moitié des Américains qui, l’arme au pied, est prête à en découdre pour réparer « l’injustice » de sa défaite. Heureusement nous avons Mélenchon qui, en faisant un peu sa pute, a fini par déclarer sa candidature à la future présidentielle, ce qui, par les temps qui courent, n’intéresse pas grand monde, mais, comme il a été dit, il vient d’inventer la primaire à candidat unique, lui qui ne cesse de proclamer que nous vivons sous un régime dictatorial, et c’est un connaisseur puisqu’il portait aux nues Fidel Castro et qu’il n’a jamais caché sa sympathie pour Chavez et Maduro. Nous allons donc perdre Trump, mais Mélenchon en lice ne devrait pas nous décevoir, bien que nous connaissions son répertoire rôdé depuis des lustres, et son coté hâbleur qui ne trompe que ses troupes. Cependant ses sorties seront sûrement moins déroutantes et plus grandiloquentes que celles de Trump qui, lui, n’avait pas son appétence intéressée pour les minorités militantes.


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  • Les foules musulmanes se déchaînent contre la France après les déclarations de Macron qui ont suivi la décapitation de Samuel Patty, professeur ayant tenté d’enseigner à ses élèves ce que pouvait être la libre expression en montrant des caricatures de Mahomet. Des foules musulmanes appellent au meurtre sans connaître probablement la véritable teneur du discours du président français et sans avoir vu ces caricatures. Il suffit de dire aux foules musulmanes que les Français n’ont pas respecté LEUR prophète pour qu’ils descendent dans la rue le poing levé et la bave à la bouche, brûlant effigie et drapeau et menaçant l’ambassade de France. Des prêtres chrétiens furent assassinés pour se rappeler le temps des croisades car les islamistes aimeraient revenir dans le passé, et nombre d’entre eux ne l’ont jamais quitté. Curieusement, bien que les religions n’aient guère cessé de se faire la guerre au cours de l’histoire, les monothéismes sont unis contre l’athéisme et dans une sorte de complicité elles se portent plus ou moins au secours de celle éventuellement attaquée car attaquer la nature de l’une, c’est attaquer la nature des autres, puisque c’est la même. C’est dans ce sens qu’il faut interpréter les déclarations récentes de l’archevêque de Toulouse Robert Le Gall « On ne se moque pas impunément des religions. Il faudrait apaiser tout cela car ces caricatures sont contre les musulmans mais contre la foi chrétienne aussi"… « On ne peut pas se permettre de se moquer des religions, on voit les résultats que cela donne". On voit également que malgré l’assassinat de prêtres chrétiens par des musulmans fanatiques, se moquer de l’islam, c’est également se moquer du christianisme. Et pour ce dignitaire de l’Eglise on ne peut se moquer impunément d’une religion, mot terrible justifiant le crime punitif. Pour cet archevêque on ne peut pas se moquer d’une religion sans en être puni. Il y a huit ans j’avais écrit un article en me posant la question : les religions sont-elles respectables ? Je le publie à nouveauSi l’on n’est pas croyant pourquoi devrait-on respecter une religion quelle qu’elle soit ? A chaque fois que l’on se permet de critiquer ou d’ironiser sur les croyances d’une religion, toutes les autres montent au créneau pour protester contre une atteinte au « sacré », même si pendant des siècles et aujourd’hui encore elles n’ont cessé de s’entretuer. Les politiques, même non croyants, se disent heurtés que l’on puisse toucher à une religion surtout lorsqu’il s’agit de l’Islam dont ils craignent la violence. En quoi les croyances religieuses sont-elles si respectables et intouchables ? La croyance religieuse n’est qu’une adhésion à une légende et à une conception métaphysique indémontrable, placée confortablement hors de la raison et de l’erreur. Si elles ont évidemment du sens pour celui qui croit, elles n’en ont aucun pour celui qui ne croit pas, ce qui ne l’engage pas à les respecter. Chacun est libre de croire à ce qu’il veut. Chacun peut croire qu’une entité appelé Dieu et qui est à notre image (puisque nous sommes à la sienne, ce qui est plutôt valorisant) ait créé en peu de temps un univers sans limite (sinon, il serait dans un autre univers) et dont les dimensions observables seraient de l’ordre de 100 milliards d’années-lumière aux dernières nouvelles. Chacun peut croire que parmi les myriades de galaxies cette entité ait choisi la nôtre, que parmi les myriades de systèmes solaires il ait choisi notre étoile et la Terre pour créer l’homme et pour se manifester à nous. Chacun peut croire que ce Dieu ait éprouvé la nécessité de se cacher dans un buisson du Sinaï pour faire la causette à Moïse, qu’il ait eu la charité de se faire crucifier sous la forme d’un homme pour racheter nos pêchés avec le succès que l’on sait, que sa mère toujours vierge ait la bonté d’apparaître de temps en temps pour nous rassurer. Chacun peut croire que Dieu ait transmis les versets du Coran à Mahomet par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. Mais chacun est aussi libre de ne pas respecter ces croyances prétendument révélées à un seul homme et sans témoins. Le respect de la personne ne s’étend pas à ses croyances. On doit respecter le croyant en tant que personne mais pas en tant que croyant. Par contre le respect de la personne implique de respecter la liberté du croyant à pratiquer ses rites, à condition qu’il les suive dans la sphère privée ou dans un temple et sans les imposer aux autres. Il doit rester en accord avec les lois d’un pays laïc et celles-ci n’ont pas à être modifiées pour satisfaire la croyance personnelle en des légendes et des rites, même s’ils sont anciens et partagés par des millions d’individus. Le nombre, s’il n’est pas un critère de véracité, reste malheureusement une force de pression à laquelle l’espace laïc et commun à tous doit résister. Mais lorsque le croyant affirme qu’il ne fait qu’un avec sa religion, c’est une incarnation lourde de conséquences. Dans ce cas, ne pas respecter les conceptions métaphysiques de quelqu’un, aussi insensées paraissent-elles, serait ne pas respecter sa personne. L’ironie sur les croyances devient l’ironie sur la personne qui les incarne, ce qui soulève sa colère. Critiquer les excès d’une croyance revient à critiquer celui qui les admet et qui prétend alors être stigmatisé. On parle même aisément et abusivement de racisme. Et c’est ainsi que les conflits naissent lorsqu’on ne peut plus séparer la personne de ses croyances. Des millions de sacrifices humains ont été commis sur l’autel des religions d’amour. C’est au nom de ces croyances prises pour des certitudes, pour lesquelles est réclamé le respect, et aussi insensées soient-elles, que les croyants fanatiques ont justifié et justifient encore leurs tueries : massacres d’hérétiques ou de juifs, tortures de l’Inquisition, bûchers, croisades, massacres d’indiens chez lesquels les bons prêtres niaient l’existence d’une âme, guerres de religions, destruction des tours de New-York, incendies d’églises, lapidation des femmes en pays musulman, amputations au nom de la charia et sous nos cieux miséricordieux, assassinat d’une fillette tenue par les cheveux pour lui loger une balle dans la tête. Trouvez-vous vraiment les religions respectables ? Les religions s’exonèrent facilement des excès que l’on commet en leur nom. Le judaïsme qui a aussi ses fanatiques, mais qui n’est guère prosélyte puisqu’il est plutôt difficile d’y entrer, a donné naissance à deux excroissances expansives : le Christianisme et l’Islam. Le premier a fini avec le temps et les progrès de la société par gratter le sang que le passé lui avait mis sur les mains, mais ses intégristes ne demandent qu’à revenir en arrière jusqu’à tuer comme le montre le meurtre des médecins coupables de pratiquer des avortements aux USA. Le second, qui n’a guère évolué depuis le Moyen Âge, serait plutôt fier du sang qu’il verse au nom d’Allah, ses assassins glorifiés accédant au statut de martyrs. Bien sûr, des musulmans accusent une minorité de se livrer aux meurtres d’innocents et en exonèrent la religion elle-même. Mais ne serait-ce pas plutôt une majorité à voir les foules déchaînées à travers le monde à la moindre provocation ou à ce qu’elles considèrent comme telle ? Et même sous nos climats, l’assassin Merah n’est-il pas considéré par certains dans les quartiers perdus de la République comme un martyr ? Une idéologie capable de provoquer de tels excès est-elle digne de respect ?


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  • MiniverChaque nation tente de tirer l’Histoire à elle, et même d’intervenir dans l’histoire des autres comme dans sa géographie avec la pulsion irrésistible d'arranger le passé pour justifier le présent sans hésiter à en effacer des pans. Une "cancel culture" historique en quelque sorte. Dans une exposition à l’Institut du monde arabe financée par l’Arabie Saoudite en 2019, Israël avait disparu de la carte géographique. Le Louvre d’Abu Dhabi a refusé le remplacement du terme « Iran » par celui d’« Asie Centrale » demandé par les autorités locales. Il est évident que l’histoire de la colonisation n’est pas vue de la même façon par les anciens colonisateurs et par les anciens colonisés. Bien sûr, les Turcs contestent le génocide arménien historiquement démontré pour le monde entier, et Erdogan ne se prive pas d’intervenir dans les affaires intérieures françaises, considérant chaque diaspora turque comme une enclave nationale en pays étranger, en s'attribuant un droit de regard sur les musulmans français. Les dictatures s’appuient fermement sur l’histoire nationale, véritable colonne vertébrale du nationalisme. Les historiens chinois semblent être passés maîtres dans les manipulations historiques à l’égal des employés du « Miniver » (Ministère de la Vérité dans le roman 1984 de George Orwell) et ne font pas dans la nuance. Ils affirment ainsi que l’action de la Chine fut déterminante par sa confrontation avec le Japon lors de la IIe Guerre mondiale, et cruciale pendant la Première en raison des milliers de travailleurs chinois envoyés en France et en Russie. Mais là où ils font fort, c’est en tentant de faire disparaître Gengis Khan de l’Histoire, c’est tout de même un gros morceau : « Une ambitieuse exposition sur Gengis Khan et l'histoire de l'empire mongol devait ouvrir en octobre au musée d'Histoire de Nantes. Elle avait déjà été reportée en raison de la pandémie, elle est désormais annulée car la Chine, qui devait envoyer 225 pièces en provenance de son musée de la Mongolie intérieure, est intervenue auprès du musée français d'une manière qui ressemble, à s'y méprendre, à de la censure. Le Bureau national du patrimoine de Pékin a en effet souhaité contrôler et réécrire les textes et les documents, supprimant, par exemple, le nom de Gengis Khan du titre et recentrant le point de vue sur l'empire des Han au détriment des Mongols. La direction du musée nantais a refusé d'obtempérer » (Le Point le 19/10/20). L'Histoire a toujours eu un rôle politique, c'est un facteur d'union lorsque les citoyens d'un pays admettent une histoire commune, souvent façonnée dans ce but. Lorsque les citoyens ne s'accordent plus sur une histoire commune, lorsque des groupes se réclament d'histoires différentes souvent importées, l'Histoire devient matière explosive, une bombe à fragmentations. En France, nous avons des groupes hostiles (une hostilité qui peut aller jusqu'au crime en cas d'adhésion à l'islamisme), nés sur le sol français, mais qui, non seulement n'adoptent pas l'histoire du pays où ils vivent, mais considèrent cette histoire comme coupable à perpétuité de racisme, d'esclavagisme et d'une colonisation disparue depuis plus d'un demi-siècle mais dont ils se prétendent être encore les victimes. Nous assistons de plus en plus à l'intrusion de l'Histoire dans le présent et à l'intrusion du présent dans l'Histoire lorsque l'on cherche à modifier ses traces pour respecter la doxa du moment. Illustration : J'ignore le nom de l'artiste qui a peint ce tableau de "rat de bibliothèque".


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  • Les liens de GulliverGulliver s’est retrouvé immobilisé au sol par de multiples liens noués par les minuscules Lilliputiens. L’Europe, c’est un peu Gulliver qui, malgré sa taille et sa puissance potentielle, est dans l’incapacité d’agir et de se défendre, empêtrée dans les liens qu’elle s’est elle-même attachée pour ne pas se livrer à nouveau à la barbarie répandue par l’Allemagne nazifiée. Ces liens juridiques posés à de multiples niveaux, dont on ne peut contester la solidité morale, risquent de maintenir l’Europe à terre et la France avec elle. Après l’assassinat et la décapitation du professeur Samuel Paty parce qu’il essayait d’ouvrir ses élèves à la liberté de penser, après l’attaque de deux journalistes au hachoir, chacun de ces actes sanguinaires ayant été commis par un immigré qui n’aurait pas dû être accepté sur le territoire français et qui l’a été en raison de la naïveté et de l’incompétence de l’administration ou de la justice, on assiste à une gesticulation dont on se demande ce qui va en sortir et avec la crainte qu’il n’en sorte pas grand-chose. Car nous avons déjà eu les massacres de 2015, cela ne suffisait-il pas pour prendre des mesures plus énergiques que celles qui ont été prises ? Les expulsables n’ont pas été expulsés, les ennemis de la France ont toujours conservé leur nationalité française, les salafistes ont continué à prêcher la haine, les associations dont les sympathies avec l’islamisme ne font aucun doute se sont développées. Le CCIF à cheval sur le concept de l’islamophobie inventé par les Iraniens, confondant les croyances et les croyants, et stupidement entériné par le droit européen, a continué à « mener un djihad judiciaire » comme le dit cette femme remarquable et courageuse qu’est Zineb El Rhazoui. Bien sûr Darmanin parle de les dissoudre, nous verrons, car ces associations se réfugient déjà derrière la légalité et il ne manque pas d'idiots utiles de l’islamisme pour les appuyer. Je crains que Gulliver ne se libèrera pas de sitôt de ses liens.

    Les liens de Gulliver

     


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  • Socio-pathologieLe chirurgien François-Xavier Bichat, qui créa la méthode anatomo-clinique en découpant des cadavres fournis par la guillotine de la Révolution Française, déclara que « La vie est la somme totale des fonctions qui résistent à la mort ». Déclaration qui, sur le plan médical, est tout à fait sensée mais décalée si on la transpose sur le plan social de l’époque où aucune fonction ne pouvait résister au fanatisme révolutionnaire qui avait conduit à couper la tête des meilleurs. Le corps social souffre de nombreuses maladies aigues ou chroniques mais celle qui le menace le plus est le fanatisme, et le pire des fanatismes est le fanatisme religieux totalement insensible à la raison et sûr de sa vérité car invérifiable. C’est un cancer. Et aujourd’hui les corps sociaux de l’Occident sont frappés par un cancer issu de l’islam. Ses cellules déréglées, envahissantes et destructrices, se développent dans un tissu social mou, incapable d’utiliser ses moyens de défense, craignant de détruire les cellules encore saines qui les entourent. La chirurgie est délicate, la tumeur est grosse et expansive par des apports extérieurs. Peut-être que des anticorps bien ciblés seraient efficaces, mais le corps social occidental est-il encore capable de les produire quand des cellules qui paraissent encore saines s’opposent à leur production, ce qui permet aux métastases de proliférer au nom de la liberté, en même temps que les cellules psychologiques.  


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  • Plaignons les plaignantsA défaut de pouvoir porter plainte contre le virus au doux nom de SARS-CoV-2, manifestement insaisissable, refusant de rester à résidence, persistant malgré les injonctions à batifoler dans la nature en continuant à commettre ses forfaits, la Justice va se tourner vers les responsables chargés de le combattre, et qui aux yeux des plaignants (dont des médecins) ont volontairement évités de le faire en suivant leur esprit pervers, avec la volonté indéniable de limiter la liberté de chacun, et celle de ruiner le pays, de priver la jeunesse de ses études de futur chômeur et des fêtes indispensables à sa survie, voire à augmenter le nombre de morts. Saluons donc l’indépendance de la Justice et sa délicatesse à se livrer dès l’aube et en famille aux perquisitions aux domiciles de plusieurs ministres et anciens ministres dont on attend un effet décisif sur la propagation de la pandémie, supérieur à celui attendu du couvre-feu annoncé la veille par Emmanuel Macron pour vingt millions de Français et le jour où l'un des perquisitionnés doit en préciser les détails à la population. Il y a des urgences qui se perdent. Illustration : H. Daumier 


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  • Le vivre ensemble avec le masqueJ’engage les anti-masques à cesser de fantasmer sur la signification et la nocivité des masques sanitaires car je crains que cette garniture, qu’ils qualifient de muselière destinée à tester notre servilité, restera présente sur nos visages pour de longs mois lorsque d’autres visages se trouveront à proximité. Sur les faces masquées nous ne voyons que le front, les sourcils, les yeux et accessoirement les cheveux plus constants chez la femme que chez l’homme. La bouche si expressive disparaît mais aussi les rides d’expression qui l’encadrent, et que peu regretteront, il va falloir apprendre à lire celles du front. Nous sommes amenés à lire le tiers du visage. Certaines personnes sont avantagées pour cette lecture, ce sont celles qui fréquentent régulièrement les femmes intégralement voilées, celles qui cherchent à exprimer leur liberté d’être soumises aux hommes dans un pays libre, alors que sous d’autres cieux, les femmes prennent des risques pour réclamer la liberté de ne pas se soumettre à la gent masculine en retirant leur voile qui leur est imposé. Néanmoins, pour la lecture des visages intégristes intégralement voilées, on ne dispose que d’un seul paramètre : les yeux, mais il passe déjà beaucoup de choses par les yeux, ne serait-ce que l’hostilité. Le masque sanitaire permet la lecture de multiples indices et c’est fou ce qu’un tiers du visage peut livrer de secrets : sourire, colère, perplexité… si le rire ne se voit pas, il s’entend. Paradoxalement le « visage de marbre », l’absence d’expression, nous échappe. Je ne parle pas des masques mal portés, sous le nez ou sur le menton qui livrent toutes les expressions (dont celle de la bêtise) mais qui ne servent à rien, et du cas des cheveux qui se dressent sur la tête, expression capillaire rarement rencontrée, mais la façon de se coiffer peut être riche d’enseignements.


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  • D’un mot à l’autreMacron, le 4 septembre, au 150e anniversaire de la proclamation de la République, a déclaré : « Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un Dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe. Non la République, parce qu’elle indivisible n’admet aucune aventure séparatiste ». Curieux de considérer le « séparatisme » comme une aventure qui pourrait à la rigueur être tentée. Sans être nommés, ce portrait colle bien sûr avec celui des islamistes, et on nous promet un projet de loi sur le « séparatisme ». Car chacun sait que quand il existe un problème en France, on fait une loi, en imaginant le résoudre par la vertu du verbe suivi dans les meilleurs cas d’un texte gravé dans le marbre qui devient de plus en plus lourd. La France dispose ainsi d’un arsenal juridique pléthorique dont une bonne partie est inemployée. Pour ce qui concerne ce « séparatisme », les autorités disposent suffisamment de lois pour lutter contre, il suffit de les appliquer. Mais quand on applique, il n’y a pas d’effet d’annonce, c’est ennuyeux. On veut faire signer une charte aux associations afin qu’elles respectent certaines conditions pour recevoir des subventions. La question n’est pas de signer mais de vérifier que les lois de la République sont respectées. Il est tout de même étonnant que l’argent des contribuables aient pu jusqu’à présent être distribué à des gens qui crachent sur eux. Mais il semble que ces jours-ci le cheval présidentiel soit rétif et recule devant l’obstacle « séparatiste », avec une tendance à la dilution pour noyer le poison islamiste en s'égarant sur les Bretons, les Corses ou les Basques, on a même vu apparaître les « suprémacistes » blancs…A mon humble avis, une nouvelle loi ne sera pas plus opérante que les autres si l’on ne se donne pas la peine d’opérer. Plutôt qu’une nouvelle loi, j’ai une proposition simple et applicable de suite concernant l'absurde « Collectif contre l’islamophobie en France ». Cette dénomination astucieuse (il faut toujours rendre hommage à l’intelligence, en l'occurence celle des mollahs iraniens, mais aussi pointer la bêtise naïve des Européens), confond volontairement la religion et l’ethnie, et devrait être remplacée par un autre intitulé comme « Collectif de défense des musulmans de France », car il admissible de défendre des individus attaqués en tant que tels, mais il est inadmissible que l’on puisse interdire de critiquer une religion dans un pays laïque. Ce collectif avance que « l’islamophobie n’est pas une opinion mais un délit » en assimilant la critique d’une religion à un racisme. La phobie étant une peur, ce collectif introduit en plus la notion de pathologie chez la personne qui craint l’islam. S’il y a des phobies déraisonnables, est-il déraisonnable de craindre le fanatisme islamique qui tue et menace de mort chaque jour nombre de nos concitoyens ? Les musulmans eux-mêmes en sont les premières victimes, et il s’illustre chaque jour dans le monde par ses méfaits. Il n’y a pas de pire amalgame que de confondre ethnie et religion. Débaptiser ce collectif serait pour moi la première nécessité, l’islamophobie devrait disparaître du vocabulaire des textes officiels, ce qui diminuerait le volume des plaintes déposées par cet organisme et libérerait la parole de ceux qui les craignent.


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  • L’automatisme verbaleLe 31 août 2020, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, dans un discours (relayé par les réseaux sociaux) s’adressant à une assemblée de jeunes femmes, a déclaré : « La pandémie ne fait que démontrer ce que nous savons tous : que des millénaires de patriarcat ont produit un monde dominé par les hommes avec une culture dominée par les hommes qui nuit à tous – les femmes, les hommes, les filles et les garçons. ». A première vue on ne voit pas le rapport entre l’apparition et la diffusion de la COVID-19 et le patriarcat. En cherchant bien, peut-être visait-il le patriarcat chinois puisqu’il semble que c’est à la fréquentation des animaux sauvages par les Chinois que l’on doit les dernières épidémies virales, et que cette fréquentation est souvent motivée par les vertus aphrodisiaques attribuées aux extraits de certaines bêtes. Ces vertus aphrodisiaques étant essentiellement recherchées par les hommes, nous voilà retombés dans le patriarcat dans sa forme impuissante. Etant donné le copinage de l’OMS avec la Chine, cette hypothèse est peu probable. Le secrétaire général de l’ONU voulait parler du travail accru des femmes pendant l’épidémie, ce en quoi il n’avait pas tort, mais qui tient également au choix des femmes pour certains métiers, comme le soin, plutôt que d’autres, et qui sont, en effet, largement mis à contribution pendant cette pandémie, et sous tous les climats quel que soit le degré de patriarcat, celui-ci étant en voie de disparition dans les pays occidentaux. Antonio Guterres s’adressant à des femmes, s’est empressé de sortir le tiroir du patriarcat qui ne pouvait que plaire. Il s’est soumis au langage automatique, en se dispensant de toute réflexion et de toute distinction. De plus en plus, les élites sont intoxiquées par les mots qu’elles sortent sur le mode automatique dans leurs discours comme : patriarcat, domination de l’homme, et en ajoutant de préférence blanc en donnant ainsi un peu de couleur au discours, ce qui ne peut que plaire à ceux qui en ont davantage et qui ont pourtant tendance, plus que l’homme blanc, à vouloir dominer la femme. Les tiroirs sont bourrés de mots automatiques tels : renouvelable, responsable, transition écologiste, on ne sait pas trop les modalités précises de cette transition, mais elle est brandie comme un totem à la moindre occasion et impose silence. Automatisme néanmoins orienté par la composition de l’auditoire, comme l’a montré Macron en ironisant devant une assemblée de chefs d’entreprise sur la « lampe à huile » des écologistes opposés à la 5G.  


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  • La fécondation in vitro pour toutes et tousCette semaine une femme s’est vue interdire l’entrée du musée d’Orsay en raison d’un décolleté profond, et il lui a été demandé d’enfiler une veste pour cacher ses seins que l’on ne saurait voir. Il se trouve que ce musée expose des nus à la vue de tous , et notamment « l’origine du monde » de Courbet, tableau représentant avec réalisme le sexe féminin. Ce qui confirme que le réel et le vivant ont un impact bien plus puissant que l’image, la fiction ou l’imaginaire. Depuis, la direction du musée s’est excusée de l’initiative pudibonde de l’une de ses employés auprès de la personne dont les seins furent malencontreusement repoussés hors de l’enceinte culturelle. Hier, des Femen sont venues protester dans le musée contre ce refoulement mammaire en portant des slogans comme "stop à la sexualisation du corps de la femme" “obscène à cause de vous” ou “l’obscénité est dans vos yeux” sur leurs poitrines nues. Donc, ces féministes radicales veulent "désexualiser" le corps de la femme, mais il se trouve que la sexualité est basée sur l’attraction des corps qui peut aller jusqu’au rapport sexuel, et même la procréation. On pourrait en conclure que ces Femen souhaiteraient remplacer la copulation qui nécessite une sexualisation des corps, qu’il soit féminin ou masculin, par la fécondation in vitro, ce qui permet la procréation hors des corps, ceux-ci étant enfin "désexualisés". Je voudrais cependant signaler à ces Femen, dont beaucoup sont lesbiennes, qu’elles sexualisent, elles aussi, le corps de leurs compagnes avec lesquelles elles désirent avoir des rapports sexuels. Il semble donc que ce qui peut attirer un homme vers une femme ou vice versa serait scandaleux, alors que l’attrait physique d’une femme pour une autre serait licite. La fécondation in vitro pour la procréation faisant pour elles l’affaire en "désexualisant" le sperme de l’homme devenu un produit de consommation comme un autre stocké dans des banques. Ajoutons, a contrario, qu'un mouvement demande aujourd'hui aux lycéennes et collégiennes de s'habiller de façon "provocante" afin de pouvoir se vêtir comme elles le désireraient contre le règlement intérieur de leur établissement. S'opposant aux Femen, ces adolescentes demandent donc la liberté de sexualiser leurs corps puisqu'elles parlent de "provocation" qui ne peut viser que les hommes (ou les lesbiennes). Je suppose que de jeunes voilées chercheront à profiter de cette ouverture pour se couvrir en provoquant la laïcité. La femme a toujours été un mystère pour l'homme (Illustration : Francis Picabia : « Deux femmes aux pavots »)


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