• Seul l’avortement thérapeutique (mise en danger de la santé de la femme) est légal en Pologne. Les groupes anti-avortement polonais sont très actifs et n’hésitent devant aucun argument. Le dernier en date utilise des affiches mettant en scène des foetus déchiquetés et un portrait d’Adolf Hitler en proclamant : « L’avortement des femmes polonaises a été introduit par Adolf Hitler, le 9 mars 1943 »

    Un gynécologue polonais qui avait été condamné en 2002 pour avoir pratiqué des IVG avait trouvé une alternative : Il affirmait à ses patientes qu’elles étaient enceintes et si elles étaient désespérées par cette annonce, leur proposait de pratiquer une IVG. Les patientes n’étant pas enceintes, l’avortement était fictif et payé à prix d’or. Condamné en 2002 pour de vrais avortements, cette fois il a été condamné à trois et demi de prison ferme pour des faux avortements.

    Vrais ou faux, les avortements sont mal vus en Pologne.

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  • Il y a une chose qui m’a toujours laissé perplexe : l’Ondam. C’est une bête étrange que certains ne connaissent peut-être pas, aussi vais-je dérouler la chose : il s’agit de « l´objectif national des dépenses d´assurance maladie ». Cet objectif, marge d’augmentation des dépenses, est fixé chaque année par le parlement. Ainsi pour 2009, l’objectif avait été fixé à 3,3%, mais il a été dépassé et serait de 3,5% (ce « dérapage » étant essentiellement le fait des hôpitaux).

    A priori, marquer les limites des dépenses parait logique, mais on se demande sur quelles bases elles sont fixées et l’on s’étonne qu’elles le soient par des gens qui n’y connaissent rien. Dans le cas de la santé, le parlement fixe l’Ondam dans un domaine où les dépenses ne dépendent pas de lui, un peu comme s’il fixait à l’avance le nombre annuel d’incendies à éteindre avec la possibilité de laisser brûler les incendies supplémentaires ou comme s’il fixait le nombre annuel de chômeurs permis (mais là, on peut s’arranger pour faire sortir des statistiques les demandeurs d’emploi surnuméraires)

    L’Ondam est dépassé pour 2009, alors que se passe-t-il ? Rien, on ne peut que constater que les dépenses augmentent plus que prévues. Alors l’Ondam sert-il à quelque chose ?

    Situation irritante, alors le gouvernement a installé récemment un groupe de travail (encore un) venant de la Haute autorité de santé dont l’objectif (un autre) sera de proposer des outils (tranchants de préférence) permettant que l´Ondam voté annuellement, soit strictement respecté, c'est-à-dire les outils pour désigner en cours d’année les incendies à ne pas éteindre ou obliger le thermomètre à ne pas monter alors que la fièvre continuera à s’élever avec la population, la proportion des « anciens » et les progrès de la médecine.
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  • Magritte-pipe.jpg700 bâtiments, près de 800 hectares de terrains boisés et de terres agricoles, le théâtre Mogador*, un hôtel parisien*, un château dans le Pas-de-Calais, 11 000 logements, dont les plus luxueux dans les VIe et VIIe arrondissements de Paris, sont loués à des prix très modestes à des hautes personnalités : une valeur totale estimée, selon le Quotidien du Médecin, à 12 milliards d’euros… C’est le patrimoine connu extrahospitalier de l’AP-HP.
    Ces 12 milliards somnolent calmement pendant que les hôpitaux parisiens crient misère et que l’on envisage d’en réduire le personnel de 3000 agents, soignants et non soignants, de fermer l’hôpital Trousseau spécialisé en pédiatrie, qu’il faut attendre des heures aux urgences avant que quelqu’un puisse s’occuper de vous.
    Mais peu importe, La vocation de l’Assistance publique n’est-elle pas la gestion de patrimoine ?

    * Vendus récemment


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  • Ingres la vierge à l'hostieEn France métropolitaine, 36 monastères de religieuses vivent du commerce des hosties en vendant chaque année les 140 millions d’exemplaires qu’ils fabriquent avec amour puisque, une fois consacrées, le corps du Christ s’y trouverait (Ingres dans « La Vierge à l’hostie » a peint la Sainte Mère pensive et plutôt intriguée par la forme prise par son Fils). Le Christ devait être en principe le dernier immolé, ce qui n’a pas empêché les chrétiens d’immoler pendant plusieurs siècles les juifs accusés de profaner les rondelles de pain azyme ou de les chasser pour piquer leurs biens.

    Mais ne nous égarons pas et revenons à nos brebis. D’après « Le Canard Enchaîné » du 3/03/10, une religieuse interrogée par le journal  « La Croix » (1/03/10)  s’élèverait (sans lévitation) contre la concurrence déloyale des fabricants étrangers et notamment polonais qui « cassent le marché » et comble du scandale, ces entreprises seraient contrôlées par des laïcs (certes, mais les Polonais ont toujours été férocement catholiques). La moitié du marché français aurait ainsi échappée à nos artisanes voilées.

    Internet s’en mêle, et des sites vantent les qualités des futurs réceptacles du Christ qu’ils proposent à la vente. Le site « paroisse.com » fait miroiter aux yeux des utilisateurs des hosties de 7 cm de diamètre, blanches et minces par 50 exemplaires au prix de 4,40 €, disponibles et expédiées sous 24 heures (mais un site allemand fournirait la marchandise à meilleur prix).

    Les monastères français se défendent en proposant un choix plus diversifié quant à la taille, la couleur (blanche ou dorée), la composition (avec ou sans gluten) et la possibilité de graver dessus des motifs au laser.

    Mais ce brave artisanat hexagonal pourra-t-il résister à l’industrialisation ? En effet, une entreprise hollandaise a mis au point des « machines à découper et des perceuses à hosties » capables de débiter 23000 unités par heure ! Mais cette multiplication des petits pains n’est-elle pas un miracle ?


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  • Nous sommes 6,8 milliards d’êtres humains sur Terre. Chiffre évidemment faux puisqu’en constante progression : chaque seconde, 4 nouveau-nés jettent leur premier cri sur la Terre, alors que 2 habitants poussent leur dernier soupir. Dans une semaine la masse humaine aura grossi de 1,5 millions d’individus et dans 40 ans de 3milliards et peut-être plus (un rapport des Nations Unis parle d’une possible population de 50 milliards en 2050 !!!). Effrayant.

    Mais le Japon est consterné : lui, toujours en avance sur le plan technologique ne suit pas le mouvement en matière de résultats des chambres à coucher. Le taux de fécondité du Japon est l’un des plus faibles du monde, il était d’à peine 1,3 % en 2007. Près d’un quart de la population a plus de 65 ans. En novembre 2009, le nombre vendu de culottes pour incontinents était semblable à celui des couches pour bébés. Les autorités japonaises ont donc lancé une campagne nationale pour favoriser la libido nipponne en espérant d’elle une efficacité procréative.

    C’est ainsi qu’en décembre 2009,  le groupe bancaire Mitsubishi UFJ a invité ses employés à quitter le travail cent dix minutes plus tôt, en ajoutant dans un courriel : « Notre taux de fé­condité est faible, pourquoi ne pas profiter d’un peu plus de temps “en famille” » ? C’est un pari audacieux, il n’est pas certain que les Nippons et Nippones ainsi libérés de leur labeur iront obligatoirement forniquer pour la gloire de l’Empire du Soleil Levant. On a également tenté de tenter les couples à procréer en montrant à quoi ressemblerait leur futur enfant en combinant sur ordinateur les traits des futurs parents, malheureusement le portrait ainsi obtenu « faisait trop peur pour susciter un quelconque désir de perpétuer l’espèce ».

    Je n’ai pas de renseignements précis sur la libido des Japonais mais je ne doute pas de son honorabilité. La cause de la chute de la fécondité semble surtout due à la politique familiale du pays et à une certaine réserve du mâle nippon quant à l’égalité des sexes.

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  • Les Suisses sont ennuyés. Ils acceptent volontiers l’argent que l’on veut bien mettre dans les banques de leur pays, ils acceptent même les étrangers qui ont de l’argent et qui désirent y vivre, même si les raisons de ce choix ne sont pas toujours avouables, ils acceptent en souriant (pour certains) les touristes qui viennent visiter leur beau pays, mais ils sont ennuyés par les étrangers qui viennent  volontairement y mourir dans un tourisme de mort après un séjour trop bref pour être rentable.

    En effet, en Suisse, de nombreuses « Dignitas clinics » pratiquent légalement le suicide médical assisté (par la mise à disposition d´une potion létale, mais l´euthanasie active y est interdite, comme en Suède et au Danemark)[1]. Chaque année des dizaines d’étrangers, le plus souvent britanniques, allemands et français, choisissent comme destination finale les cantons helvètes.

    L’activité internationale de Dignitas, accueille en moyenne 200 étrangers chaque année. Le coût pour un étranger souhaitant recourir aux services de cette association s’élève à 6 000 euros (A noter qu’une étude concernant « 274 personnes accompagnées par Dignitas (….) entre 2001 et 2004 » indiquait que « 79 % souffraient d’affections incurables », ce n’était donc pas le cas de 21%).

    Mais les Suisses savent compter : ces autolyses particulières engendrent fréquemment des frais de procédure, liés à l’ouverture d’une enquête et souvent à la réalisation d’une autopsie, qui s’élèvent en moyenne à 600 000 francs suisses par an et certains responsables suisses se sont émus du fait que leur pays est ainsi contraint de prendre en charge de tels coûts pour des ressortissants étrangers venus chercher la mort en Suisse. Ils envisagent donc de créer une taxe (après une votation) qui pourrait s’élever à 34 000 euros (50 000 francs suisses), pour chaque candidat étranger au suicide, accueilli par une organisation suisse, sauf s’il vit en Suisse depuis plus d’un an (on est soulagé pour certains de nos compatriotes qui se plaisent dans ce beau pays et qui n’auraient pas pu payer le surcoût engendré par cette taxe).

    Cette taxe rapporterait pour 200 candidats par an, la somme de 10 millions de francs suisses, ce qui ferait un bénéfice annuel de 9 millions 400000 francs suisses.

    Les Helvètes savent compter, mais peut-être en ont-ils assez de cette évasion létale et du blanchiment des morts et préfèreraient que chacun meure chez soi.

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    [1] En France, par le décret du 19/02/2010 publié au JO de 21/02/2010, il vient d’être créé un nouveau bidule qui se surajoute aux autres bidules et qui sera appelé « l’Observatoire de la fin de vie » avec un comité de pilotage de douze membres. Les observateurs seront essentiellement chargés d’évaluer les besoins de recherche et surtout d’information du public et des professionnels de santé sur la fin de vie. Tâche lourde.

     


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  • J’ai vu brièvement à la télévision le champion de golf Tiger Woods s’aplatir dans un mea culpa larmoyant en demandant pardon pour ses incartades extraconjugales devant un auditoire sans doute friand de la chose, le nez sur la culotte et la Bible dans la poche. Je n’ai aucune sympathie particulière pour ce jeune homme devenu milliardaire en mettant ses petites balles dans de petits trous et je suis persuadé que ses sponsors qui l’ont abandonné un temps s’empresseront après cet acte de contrition de reprendre les affaires. Mais de quoi s’agit-il ?

    Le monstre a eu 14 maîtresses en 6 ans (rappelons qu’il a une trentaine d’années). Il a donc été accusé d’être malade (« sex addict ») et obligé de se soigner en clinique pour une désintoxication sexuelle comportant, bien sûr, l’abstinence forcée et la participation à de groupes de parole (avec prière collective, s’il vous plait) afin de gérer ses pulsions monstrueuses pour la modique somme de 40000 dollars et ça dans un pays où la pornographie existe à tous les coins de rues ou d’écrans et le Viagra à portée de toutes les bourses.

    Que sa femme ne soit pas contente, on la comprend, bien qu’un éventuel divorce lui assurerait une retraite dorée. C’est une affaire de couple et même si ce beau gosse friqué est un personnage public, chaud lapin (tout est relatif) et infidèle, il n’est atteint d’aucune maladie, mais accusé de l’être dans une société hypocrite qui sent le dessous de soutane. Ils sont fous ces Américains !

    golf


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  • Magritte-pipe.jpgJe me permets de retranscrire ici un entrefilet paru le 11/02/2010 dans Courrier international et qui vaut son pesant de cacahuètes :

     

    « Le nouveau logo du journal iranien Tehran Emrooz, qui représente le mot Emrooz (“Aujourd’hui”) et, en petits caractères, le mot Téhéran, n’a pas l’heur de plaire à Partoyeh Sokhan. Ce magazine a demandé au ministère de l’Orientation islamique de sévir : la lettre “R” évoque une jambe de danseuse, le “O” et le “Z” des bras, sans parler d’autres éléments “qu’on ne peut pas évoquer décemment”, estime l’hebdomadaire »

     

    On ne peut être que reconnaissant à ces vigilants journalistes (sic) d’attirer l’attention sur le caractère manifestement licencieux de l’alphabet que l’on met pourtant entre les mains de personnes non averties et notamment dans celles de jeunes enfants qui, heureusement, répugnent à l’utiliser et on comprend pourquoi ! En effet la lettre parait anodine, mais il faut en évoquer l’esprit.

    Il est aisé de voir que le A figure deux jambes écartées avec quelque chose entre et que je n’ose nommer. Le B est à l’évidence soit deux seins arrogants que l’on nous met sans vergogne sous le nez, soit une bourse d’homme. Le b minuscule n’est pas plus pudique puisqu’il s’agit du sexe de l’homme dressé (vu de profil pour les puristes). Si le d minuscule montre le même sexe masculin vu de l’autre côté, le P (p) le montre après usage.

    Nous serons moins sévères avec le C et le E, le premier évoque un cerceau et le second un peigne, l’un et l’autre en contact avec la chevelure féminine dont on sait le caractère érogène, puisque les femmes sont sommées de la couvrir au regard des hommes frémissants.

    C’est avec réticence que j’évoque les lettres suivantes. Le F figure, c’est évident, deux phallus contre une femme et le K (le rouge me vient au front), c’est le F en pleine action. Le G, une femme assise sur un homme (et je n’ose pas dire ce qu’ils font).  Le H est une horreur, il s’agit manifestement de deux homosexuels nus qui se font face et le M, les montre quelques instant plus tard.

    Le I et le J, comme chacun le voit, sont totalement impudiques : le I (i) évoque une femme nue (certes, un peu plate) et le J (j), un homme au début de l’érection et le L le montre plus avantagé, mais tournant pudiquement le dos.

    Le N et le Z paraissaient énigmatiques, mais après une étude bibliographique et le visionnage de certains films, il est clair à présent qu’il s’agit d’une position inversée vue sous deux angles différents.

    Je ne m’étendrai pas sur le O pour ne pas faire d’histoire. Quant au Q, c’est le symbole (que Dieu me pardonne) de la copulation.

    Il a été montré que le R évoque une jambe de danseuse (cf plus haut), et nous pouvons affirmer que le T figure une danseuse portée par un danseur et le S une danse du ventre.

    Pour les U, V, Y et W, il est aisé de voir qu’il s’agit de parties de jambes en l’air. Le W évoque manifestement (je suis cramoisi) la présence de deux femmes (mon Dieu !).
    Quant au X, c’est la marque de l’infamie.

    Je vais prier longuement pour me faire pardonner ce texte bourré de symboles pornographiques, mais sachez que je me suis fait violence dans le seul but de faire œuvre de salubrité publique.


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  • L’IRM (Imagerie par Resonnance Magnétique) est une merveilleuse technique qui, mieux que le scanner et sans irradiation par les rayons X, permet de voir sous forme de coupes le corps et notamment les tissus mous et peu denses. Tous les tissus contiennent des atomes d’hydrogène qui sous l’effet d’un champ magnétique s’orientent tous dans la même direction. A l’arrêt d’une stimulation brève par des ondes radio, les atomes émettent un signal en libérant l’énergie accumulée et c’est ce signal qui est traité pour fournir les images.

     

    La première image obtenue par IRM est celle d’un poivron. Du poivron au pénis en érection il n’y a qu’un pas franchi par une équipe hollandaise qui dans une étude (récompensée par le prix satirique IG Nobel en 2000) a démontré que l’IRM permettait d’étudier de l’intérieur les organes génitaux pendant le coït et pendant l’excitation féminine. Faire l’amour dans un tube est une situation inédite mais des couples particulièrement doués ont accepté de la vivre (l’un des couples avait un passé d’acrobates). Peut-être que le champ magnétique a eu sur le pénis le même effet que sur les atomes d’hydrogène en l’orientant dans la bonne direction. Selon le témoignage de l’une des femmes l’érection n’aurait pas tenue lorsqu’on a demandé aux acrobates de cesser de respirer et de ne plus bouger. A la reprise, le couple éclate de rire lorsqu’on leur intime l’ordre de prévenir les opérateurs pour la « photo » au moment de l’orgasme, mais l’expérience a eu une fin heureuse.

    IRM copul 1Cette étude a tout de même permis de démontrer qu’en position du missionnaire, le pénis n’est pas droit, comme le dessinait Léonard de Vinci en 1493 (« La copulation »). Les auteurs de ce travail ont d’ailleurs remercié Sa majesté la Reine Elisabeth II d’avoir pu reproduire le dessin de Léonard qui appartient à la Collection Royale.

     


    NB. Il est peut-être impertinent de publier ce billet si près de la Saint-Valentin.


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  • Par un décret publié le 10/02/2010 au journal officiel, la France est le premier pays au monde à retirer «les troubles précoces de l'identité de genre» de la liste des affections psychiatriques, cette décision du ministère de la santé (donc politique et non médicale) concernerait environ 50000 Français(es). Mais les transsexuels pourront continuer à être pris en charge par la Sécurité Sociale en classant le transsexualisme comme affection longue durée (ALD) «hors liste». Jusqu'à présent, les transsexuels bénéficiaient d'une exonération du ticket modérateur pour leur prise en charge médicale au titre d'une affection psychiatrique  de longue durée avec la dénomination de «troubles récurrents ou persistants», disposition que les transsexuels trouvaient désobligeante (merci pour les patients atteints d’une autre affection psychiatrique).

    Philippe Castel, porte-parole de « l'Interassociative lesbienne gay bi et trans. » regrette que  pour le changement d'état civil «actuellement, la France oblige à subir une opération chirurgicale qui implique une stérilisation pour passer de ‘M.' à ‘Mme' ou l'inverse sur les papiers d'identité alors que la moitié, environ, des transsexuels ne souhaitent pas changer physiquement de sexe.»

    On voit que la situation est complexe : désirer être du sexe opposé serait un désir normal, mais dont l’accompagnement médical et chirurgical continuera à être totalement pris en charge par la société comme une maladie de longue durée, qui de toute façon ne serait pas d’origine psychiatrique, mais uniquement en France. Quelle est donc cette maladie de longue durée qui n’en est pas une ? Par ailleurs les personnes qui désirent changer de sexe aimeraient une fois sur deux conserver celui d’origine. Tout ça fait un peu désordre, non ?

    Chacun a parfaitement le droit de vivre sa sexualité non agressive comme il l’entend, mais je ne vois pas pourquoi la société devrait s’en mêler et payer pour la satisfaction des désirs personnels qui, de l’avis des intéressés, ne seraient pas pathologiques.

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