• Je renonceNon, je ne me présenterai pas comme candidat à la prochaine élection présidentielle. Je n’aime pas la foule.

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  • Quelques dessins valent mieux que de longs discours

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  • Le tableau ci-contre est « La salle de garde » de Nicolas Tournier peintre français de la première moitié du XVIIe siècle, et qui peignait à la manière du Caravage. Il est là pour illustrer l’actuelle intervention « soft » des militaires dans la vie publique française et qui me rappelle – toute proportion gardée – quelques souvenirs de la Guerre d’Algérie. C’était l’époque où la famille Le Pen et leurs amis voulaient aveuglément que la population de l’hexagone élargi au Maghreb comporte dans l’avenir une moitié, au moins, de musulmans. Lors d'une visite dans le service dirigé par l’oncle de Régis Debray qui, lui, devait aller faire des siennes en Amérique du Sud, les médecins que j'étais venu voir passèrent alors plus de temps à parler de la probabilité du largage de parachutistes sur Paris que des malades. Ce n’était pas le bon temps.


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  • La crainte d’AbraracourcixLe valeureux chef gaulois du village d’Astérix n’avait qu’une crainte : que le ciel lui tombe sur la tête. Une crainte paraissant déraisonnable, une faille dans le courage de ce guerrier sans reproche. Pourtant Abraracourcix semble avoir été un visionnaire car les hommes ne cessent d’envoyer de gros objets dans le ciel et le vide s’en remplit au point de devenir une poubelle à déchets rotatifs.

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  • Etre dehors ou dedans, là est la questionOn n’arrête pas le progrès et le nouveau paradigme, comme disent les savants, est le confinement à l’extérieur, à condition de ne pas dépasser un périmètre de 10 km pour un citadin et sans participer à un carnaval où le postillon s’échange trop facilement en l’absence de vent. Cependant, il nous est interdit de dormir dans la rue en raison du couvre-feu. Celui-ci oblige donc à rentrer chez soi à nos risques et périls si l’on ne vit pas seul. L’enfer c’est la famille, les collègues de travail, l’Elysée ou les ministères, c’est la raison pour laquelle le président de la République et les membres du gouvernement vont si souvent « sur le terrain » où ils ne servent manifestement à rien mais où ils peuvent à la fois se montrer et s’aérer. Il est évident que c’est le ministre de l’Intérieur qui est le plus menacé et le plus souvent mis dehors. Illustration : dessin paru aujourd'hui dans le Canard enchaîné.


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  • CONFINEMENTAvec le temps, l’espace se rétrécit et ce qui n’arrange rien, le temps s’accélère. Lorsqu’on retourne vers un lieu de son enfance longtemps après l’avoir quitté, chacun est surpris en évoquant ses souvenirs devant la réalité : le chemin est devenu sentier, la montagne est devenue colline, le lac est devenu étang, le château est devenu chaumière et la longue marche de jadis est franchie en peu de pas. A l’âge adulte, le temps file en s'accélérant et l’espace continue à se rétrécir : mer et montagne sont à portée de roues, les pays lointains, à portée d’ailes, l’astre des poètes d’une pâleur mortelle avale en grimaçant des capsules projetées par les terriens impudents. Quand on devient vieux, l’espace se rétrécit encore, clos entre quatre murs, quatre murs blancs qui se rapprochent sournoisement. Et un peu plus tard, il arrive une chose inouïe, sans aucun témoin pour en faire le récit : L’espace et le temps disparaissent Et c’est la fin du monde… Mais en attendant, si on allait prendre l’apéro ? Illustration : Magritte : "La chambre d'écoute"


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  • C'est inattendu, surprenant, inouï, incroyable, bouleversant, renversant, voire glissant : il fait froid en hiver, et ce qui est abracadabrant, il neige parfois. Mais Gustave Caillebotte l'avait déjà remarqué Boulevard Haussmann dans la deuxième moitié du XIXème siècle.


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  • Qu’arrive-t-il aux USA ?

    Donald Trump vient de promouvoir une médecin d’origine africaine, Stella Immanuel, née en 1965, diplômée en médecine à l’université de Calabar au Nigeria avec une licence médicale valable aux Etats-Unis et dont le président des USA a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il la jugée « très impressionnante…“J’ai pensé que sa voix était importante, mais je ne sais rien d’elle”. Donald Trump soutient un médecin dont il ne sait rien !

    Bien sûr, Stella Immanuel est une chaude partisane de l’hydroxychloroquine, en affirmant que ce médicament a empêché ses propres patients de mourir de la covid-19, et qu’il rend le port du masque et le confinement inutiles. Une affirmation qui a sans doute séduit Trump. Mais s’il s’était un peu intéressé à la dame, il aurait appris que cette médecin est une version élaborée des sorciers africains nourrie de superstitions teintées de pseudo-science comme l’ont montré des vidéos datant de quelques années dans lesquelles elle déclare : que « des “esprits de souffrance” auraient ainsi des relations sexuelles “astrales” avec des femmes, ce qui cause “des problèmes gynécologiques, des problèmes conjugaux et des fausses couches”. « Dans une vidéo de 2015, elle dit que les dirigeants des États-Unis sont des “esprits reptiliens”, “mi-humains, mi-extraterrestres”. Elle dénonce l’usage d’ADN extraterrestre en médecine, causant des mélanges entre humains et démons.

    God bless America...Et nous avec

    Illustration : Obou : « Danse 3 » (Côte d’Ivoire)


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  • La transfiguration des voyous


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