• “Les femmes musulmanes utilisent le hashtag #MosqueMeToo pour partager leurs expériences de harcèlement sexuel pendant le pèlerinage du Haj et d’autres rencontres religieuses”, relate la BBC. C’est la journaliste féministe américano-égyptienne Mona Eltahawy qui a lancé cet hashtag le 6 février sur son compte Twitter

    Au bout de deux jours, “des musulmans, hommes et femmes de tous les pays, ont commencé à utiliser ce hashtag et en moins de 24 h il a été tweeté 2 000 fois”, poursuit la BBC. » (Courrier international).

    C’est un peu consolant, je finissais par penser que les porcs n’étaient qu’occidentaux. Le porc existe ailleurs, même là où il est interdit. Utiliser les rassemblements religieux pour peloter la burqa pourrait donner des idées à nos harceleurs en les encourageant à assister à la messe, ce qui pourrait peut-être contribuer à remplir les églises un tantinet désertées par les jeunes. Ajoutons que le confessionnal est un endroit des plus discrets, et n’étant pas toujours opérationnel, il pourrait être reconverti, puis utilisé par la suite pour soulager sa conscience.


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  • Zado-masochistesCette zadiste avec son petit avion barrée dans la tête se prépare pour la fête qui a eu lieu hier pour marquer la victoire des zadistes devant l’abandon de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Comme il y avait à peu près autant de partisans que d’opposants à ce projet, c’est la présence depuis des années des zadistes s’accrochant au bocage breton comme des morpions aux poils pubiens qui a emporté la décision du gouvernement en dépit du résultat du referendum des habitants de la région.

    Qui sont ces zadistes ? J’ai bien trop la flemme pour me renseigner sur la composition exacte de cette faune multicolore qui semble aller d’écologistes sincères à des individus cagoulés se déclarant « anticapitalistes », séduits par la violence et découpés sur le modèle ancien des bolcheviks russes ou des sections d’assaut de l’Allemagne nazie. Ces radicaux s’opposent à tout compromis avec le gouvernement et à la réfection de la départementale qui mène au lieu alors que les autres ont donné un coup de main : « Aujourd’hui, le mouvement a dégagé collectivement la D281 pour rendre à ses usager.es/voisin.es la possibilité d’une utilisation partagée. Je suppose que cette déclaration, que j’ai noté dans un article du Monde, a été écrite et non dite car l’oral ne se prête pas à l’inclusion disloquée du féminin.

    A propos des zadistes qui occupent depuis longtemps ce terrain agricole qui devait être transformé en terrain d’aviation, je me suis toujours posé des questions naïves :

    Ont-ils une profession ? Comment peuvent-ils l’exercer s’ils ne sont pas au chômage ou à la retraite ? Que font-ils ? De quoi vivent-ils ? ou qui les entretient ? Comment peuvent-ils disposer de tout ce temps consacré à la protestation ? Ont-ils abandonné leur famille ?

    A moins que zadiste soit devenu une profession car après NDDL, ces professionnel-le-s (youpi !) ont du pain sur la planche si l’on se réfère à tous les lieux où ils envisagent de se déployer pour aggraver le chômage (je suis contre) mais préserver le paysage (je suis pour). Mais si ce sont des professionnels (une fois ça suffit) comment seraient-ils payés ?

    Bref des questions naïves qui prouvent que je suis bien trop flemmard pour me renseigner.


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  • Patins consentis

    Par les temps qui courent, on peut évidement se demander si nous ne sommes pas témoins sur cette photo d'une agression sexuelle. Il est en effet manifeste en regardant le visage de la dame qu'elle semble souffrir et s'accroche à l'homme pour ne pas s'affaler sous la menace. Elle semble également appeler à l'aide avec son bras gauche levé , la situation paraissant préoccupante et visiblement déjà bien engagée.

    Cependant Mme Gabriella Papadakis n'a pas porté plainte contre Mr Guillaume Cizeron bien que les faits survenus à Helsinki ne soient pas encore prescrits puisqu'ils datent d'avril 2017.


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  • A la recherche de viols au-dessus d'un nid de présumés coupables


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  • NOIR ET BLANC

    Paris est devenu dans la nuit un vieux film en noir et blanc.

    Un film muet se déroulant en silence.

    La neige étouffe chaque pas précautionneux dans un bruit de succion.

    Les rares voitures glissent dans un discret clapotis.

    Le ciel est blanc sale. Le soleil hiverne ailleurs.

    Seuls les enfants, sortis de leur surprise, s’agitent et prennent à pleines mains la neige encore propre pour en faire des boulets mous qui s’effilochent en l’air une fois lancés sur les cibles enfantines matelassées.

    Paris est en noir et blanc comme une vieille bobine du passé que l’on déroule pour les visiteurs que l’on veut épater. Pour être épatés, qu’ils viennent quand elle sera colorisée par le printemps.

    Paul Obraska, qui tient à préciser que, malgré le titre, ce n’est pas un texte « racisé »

    NOIR ET BLANC


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  • Nous devrions avoir honte de notre cruauté

    Le 1er février dernier « la France a été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour avoir précipité en 2015 l'expulsion vers son pays d'un Algérien condamné pour terrorisme afin de l'empêcher d'exercer pleinement son droit de recours à résider en France. » (Figarovox)

    Les autorités françaises n’auraient commis à l’égard de cet Algérien, déjà condamné pour terrorisme, aucune faute de droit mais elles n’ont pas eu la bonté et la patience de laisser le temps à cet individu de freiner des quatre fers pour rester sur le territoire français. Il semble donc que cet Algérien considérait que son séjour en France était plus confortable que celui qui lui était proposé par les coreligionnaire de son pays. On comprend pourquoi la CEDH a mis le doigt sur la cruauté dont nous avons fait preuve en renvoyant le terroriste chez les siens. A moins de considérer que la CEDH est à côté de ses pompes ou exerce sa louable vigilance dans un monde parallèle à la réalité, sans se préoccuper du droit à la sécurité des Européens puisqu’elle privilégie le droit de leurs assassins présents ou futurs.

    Depuis des jours, les médias ne cessent pas de nous bassiner avec les clowneries lors de son procès du logeur de terroristes, puis avec le déroulement et les difficultés du procès de celui qui évita de se faire tuer avec les autres lors des massacres perpétrés à Paris en novembre 2015. Procès faits dans les règles du droit des démocraties et qui coûtent fort chers. Celui qui se déroule en ce moment à Bruxelles exige pour des raisons de sécurité l’installation de fils barbelés autour du Palais de Justice, la présence de 300 policiers et le survol de la zone par des hélicoptères.

    L’accusé, qui doit rendre des comptes en Belgique et en France pour des faits bien établis dans les deux pays, avait été recruté par des esclavagistes, violeurs et coupeurs de têtes (sans procès préalable). Il nous en veut sûrement de ne pas avoir pu rejoindre les 72 vierges en même temps que ses compagnons assassins, car il prend la posture de victime en déclarant : « Ce que je constate, c'est que les musulmans sont jugés et traités de la pire des manières, impitoyablement. (…) Il n'y a pas de présomption d'innocence (pour eux). ».

    Encore un musulman innocent victime de notre cruauté, mais qui peut être défendu par un avocat et se livrer à une activité sportive pendant sa détention.

    Cruauté que nous reprochent également les idiots utiles de l’islamisme radical qui pleurent sur le sort des prisonniers djihadistes et leurs familles, de nationalité française, restés en Irak ou en Syrie alors que nombre d’entre eux assurent n’avoir jamais pris les armes contre qui que soit. Pourquoi ne pas les croire ? Qui pourrait supposer qu’ils prendront les armes une fois de retour en France lorsqu’ils seront libérés ? Le penser tient carrément de l’islamophobie.

    Nous sommes vraiment impitoyables.

    Nous attendons avec inquiétude une nouvelle remontrance de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Bernard Buffet : « l’enfer de Dante, l’homme à la tête coupée »


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  • Quand le féminisme touche à la paranoïa.

    Le tableau : « Hylas et les nymphes de Pegae » montre de fort jolies femmes. Il fut peint en 1896 par le peintre britannique John William Waterhouse qui s’était beaucoup inspiré de la mythologie grecque dans ses œuvres.

    Ce tableau exposé à la Manchester Art Gallery a été retiré le 26 janvier dernier sur une initiative de la conservatrice du musée se disant influencée par le mouvement #MeToo. Même la boutique du musée cessera de vendre les reproductions de cette œuvre bannie, sans doute provisoirement, des murs du musée.

    Le décrochage a été filmé et fera partie d’une « performance » réalisée par une femme qui se prétend artiste et dont je préfère taire le nom.

    Une feuille de papier remplace le tableau de Waterhouse avec un texte ainsi libellé :

    « Cette galerie présente le corps des femmes soit en tant que "forme passive décorative" soit en tant que "femme fatale". Remettons en cause ce fantasme victorien ! 

    Cette galerie existe dans un monde traversé par des questions de genre, de race, de sexualité et de classe qui nous affectent tous. Comment les oeuvres d'art peuvent-elles nous parler d'une façon plus contemporaine et pertinente ?»

    Un débat est donc lancé en l’absence de l’œuvre, et les visiteurs sont invités à écrire leurs commentaires sur des petits papiers ou à en discuter sur Twitter.

    Le féminisme, ou ce qui se prétend tel, atteint là un degré d’imbécillité qui risque de rendre ridicule une cause juste et un nécessaire changement des mentalités en faveur d’un respect mutuel entre les sexes, bien que certaines (plutôt que certains) affirment avec aplomb, en dehors de tout argument scientifique, que la différence sexuelle ne serait qu’une construction sociale, ce qui est la forme nihiliste du féminisme.

    Je suppose que si les nymphes de la mythologie avaient été averties avant de se baigner de la venue inopinée d’Hylas, elles auraient revêtu un maillot de bain une pièce, il est regrettable que J.W. Waterhouse n’y ait pas songé. J’ajoute que dans ce tableau les femmes ne sont aucunement décoratives : elles sont le sujet même du tableau, et Hylas, que l’on voit de dos, n’étant que le faire-valoir de ces dames.

    Les hommes devraient-ils s’offusquer de toutes les statues les représentant nus, le sexe minuscule et recroquevillé ? Ne seraient-ils pas victimes d’un sexisme castrateur ?

    Ce qui est moins anodin est que cette critique de la nudité en général, et de la femme en particulier, vient rejoindre paradoxalement le sexisme authentique de l’islam qui souhaite (et réussi) à rendre la femme invisible.

    Ce féminisme idiot risque de rendre un bien mauvais service aux femmes alors qu’elles ont mis des siècles à se libérer.


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  • Je sais qu’il est bien tard pour mettre à jour mon éducation sexuelle. Je devrais plutôt dire « up date » car on ne dit plus godemiché mais sex-toy. Un jouet ça passe mieux en amenant une touche d’innocence enfantine et de touche-pipi explorateur. J’ai donc appris que les pénis artificiels et vibrants, qui ont beaucoup progressé depuis l’antiquité, pouvaient être également connectés via bluetooth à une application sur portable judicieusement appelée Body Chat.

    Je n’ai pas pu m’empêcher de rire (ce qui, je l’avoue, ne manquait pas de cruauté) quand une dame aux States a vivement protesté et porté plainte contre le fabriquant basé à Hong-Kong quand elle s’est aperçue que le joli phallus ciselé qu’elle utilisait intra-muros était également un vilain espion qui la trompait telle une Mata-Hari en livrant ses secrets intimes à l’entreprise qui lui avait vendu l’objet de son désir. Il y a de quoi s’offusquer quand on apprend qu’un vendu abusait d‘elle pour lui extorquer des renseignements sur sa vie amoureuse y compris sur ses manifestations vocales.

    Evidemment dans ma naïveté je me suis demandé à quoi pouvait bien servir une connexion lorsqu’on jouait le plus souvent en solitaire, mais Body Chat apporte de la sophistication en permettant de moduler, même musicalement, l’activité pénienne selon ses appétits. En outre, la commande du godemiché (d’accord, c’est moins classe que sex-toy) peut être assurée à distance et en tout lieu par son partenaire pour corser la chose. Cependant, ce dernier protocole n’est pas sans évoquer la soumission de la femme au machisme de l’homme, et le godemiché prétendument émancipateur ne deviendrait dans ce cas que le vecteur d’une vibrante tentative avortée de libération de la femme.

    Ce jeu de dames exploité par des voyeurs virtuels n’est pas à l’abri d’autres surprises car des hackers ont démontré que n’importe quel quidam pourrait, avec un peu de doigté, déclencher le phallus à distance et celui-ci se livrerait alors à un viol s’il était dans son fourreau naturel (mais que ferait-il inerte dans celui-ci, sinon combler un vide ?) et à de l’onanisme s’il était tristement abandonné à lui-même.

    Malgré sa simplicité théorique, on voit que l’on n’a jamais fait le tour en pratique du monde de la sexualité.

    Voir également : "Histoire du vibromasseur"

    L’espion séducteur qui venait de Chine

     

    Source : Le Point international


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  • CharbCharb, qui fut assassiné avec onze autres personnes par des islamistes dans les locaux de Charlie hebdo lors de l’attentat du 7 janvier 2015, avait écrit "Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes", œuvre qui fut publiée après sa mort et qui répondait à ceux qui accusaient son journal de provocations répétées à l'encontre des musulmans.

    La représentation de ce texte avait déjà été annulée à deux reprises à Lille, en mars et en mai 2017, en raison d’une polémique, la pièce avait été jouée sous haute surveillance ( ! ) au festival d'Avignon. Cette fois c’est le syndicat étudiant Solidaires de l'université Paris 7-Denis Diderot qui avait demandé à la présidence de l'université l’annulation de la représentation prévue hier. (Voir)

    Ce qui dérangeait ce syndicat, ce n’est pas la pièce mais le débat qui lui succède: "Ce qui nous dérange le plus c'est qu'on appelle à un débat sur la laïcité"…  "Il semble apparent que le débat sera centré sur la question de l'islam et consistera à remettre en cause la lutte contre les violences racistes islamophobes et la parole de leurs victimes" . Ces phrases figurent dans la lettre adressée à la présidence de l’université.

    Evidemment qu’après un tel texte il n’est pas déplacé de parler de l’islam, c’est justement son sujet. De quoi les « syndiqués » voudraient-ils parler : du Bouddhisme ? Du Christianisme ? Du Judaïsme ? Des accidents de la route ? Par un scandaleux renversement de la charge, les victimes pour ces « syndiqués » ne sont plus ceux, dont l’auteur de l’œuvre, qui ont été massacrés par des individus se revendiquant de l’islam, mais ceux qui appartiennent également à cette religion, même si la plupart se désolidarisent des extrémistes, mais pas tous, puisque certains n'hésitent pas à proclamer : "Je suis Mohammed Merah", le courageux assassin de petits enfants.

    En se posant en victimes (en France, car ailleurs ils le sont, mais surtout de la part de leurs propres coreligionnaires), les musulmans et ceux qui les soutiennent exigent que l’on se taise sur les dérives de l’islam en brandissant le spectre de l’islamopbobie comme s’il s’agissait d’un racisme et non d’une opinion sur une religion que chacun devrait être libre d’avoir tant qu’elle ne devient pas agressive. Les « syndiqués » font évidemment l’amalgame entre islamophobie et racisme en parlant de « lutte contre les violences racistes islamophobes ».

    Et les victimes de cette islamophobie qui semblent bouleverser les « syndiqués » sont-elles si fréquentes ?

    D’après le ministère de l’Intérieur (31 janvier) les actes antimusulmans  se sont élevés à 121 faits en 2017 avec une baisse  de 34,5% par rapport à 2016, alors que l’on compte 311 actes antisémites en 2017 avec des actions violentes exigeant l’intervention de la police ou de la gendarmerie, ces agressions contre les Juifs sont passés de 77 en 2016 à 97 en 2017 et il semble bien que la plupart sont perpétrées justement par des musulmans (bien que, pudiquement, on évite de préciser la chose) sur lesquels les « syndiqués » pleurent.

    « S'agissant des atteintes aux édifices religieux et aux sépultures, les sites chrétiens ont été moins visés en 2017 (878 faits) qu'en 2016 (949 faits) tout comme les sites musulmans (72 faits en 2017 contre 85 en 2016) ». Notons que les sites chrétiens sont 12 fois plus touchés que les sites musulmans, ils sont certes plus nombreux mais il y a amplement matière à créer un Conseil contre la christianophobie. Quant aux sites juifs leur atteinte a été en augmentation de 2016 à 2017.

    En France, on peut dire aux musulmans : n’ayez pas peur ! Par contre, pour les autres…  

        


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