-
281. Soins de suite
En cette période agitée où les Français se plaignent beaucoup de leur sort, ils ont tout de même l’avantage d’avoir un système de santé qui reste encore performant malgré ses imperfections, où tous les soins sont gratuits pour plusieurs millions d’entre eux en raison de la faiblesse de leurs ressources, et peu onéreux pour les autres malgré le prix très élevé de certains actes dont ils peuvent bénéficier.
Dans d’autres lieux, des patients sont pris en otages dans les hôpitaux dans lesquels ils ont été soignés, et ne peuvent en sortir que lorsque les factures des soins ont été réglées par la famille. Les patients peuvent ainsi être enchaînés derrière des portes verrouillées et gardées par des hommes en armes qui patrouillent dans les couloirs.
C’est ce qui ressort d’une enquête publiée par l'agence de presse américaine Associated press (AP). Ces faits ont été observés dans une trentaine de pays. La pratique serait courante au Kenya et au Congo mais également signalée en Inde, en Chine, en Thaïlande, en Iran, en Bulgarie, en Lituanie et en Amérique latine. Des dizaines de femmes auraient été détenues à la maternité de Pumwani (Kenya) après la naissance de leur enfant. "Même la mort ne garantit pas la libération", relève AP. Les hôpitaux et les morgues kenyans retiennent des centaines de corps afin de forcer les familles à payer les factures.
D’après le Dr Ashish Jha, directeur du Harvard Global Health Institute. "Ce sont probablement des centaines de milliers, voire des millions de personnes qui sont affectées dans le monde entier."
Sources : Egora et Apnews.com
-
Commentaires
2Souris doncDimanche 6 Janvier 2019 à 10:56Et parfois les familles doivent aller acheter en ville les médicaments dont l'hôpital ne dispose pas. Les médecins, souvent des Cubains, doivent faire des miracles avec rien. Les accidentés attendent aux urgences sur des vieux sièges d'autobus défoncés et ensanglantés. Les blocs opératoires flambants neufs, offerts par des organismes internationaux ou des œuvres caritatives, sont désossés dans la nuit même, et les pièces revendues à la ferraille et sur les marchés.
-
Dimanche 6 Janvier 2019 à 11:04
-
Souris doncDimanche 6 Janvier 2019 à 12:04
Oui, pas de sécu, pas de remboursement. Tout à la charge du patient.
Plutôt qu'à l'hôpital, on va au sorcier. Qui a la science des poisons et des plantes. Réaction en chaîne : les pharmacies ne font pas leurs affaires. Pour compenser le peu de médicaments vendus, elles proposent des cartes postales et des poupées Barbie. Et portent le nom de "drugstore".
-
Dimanche 6 Janvier 2019 à 12:20
-
Ce qui explique certainement le succès de l'Aide Médicale d'État (peut-être y avez vous été confronté médicalement parlant ? moi, oui... pendant des années dans un contexte hospitalier, administratif et financier) auprès de certaines populations exogènes dont les pays d'origine bénéficient pourtant d'aides pécuniaires et/ou humaines et/ou matérielles... officielles de différents états, d'organisations internationales et d'une multitude d'ONG...
-
Dimanche 6 Janvier 2019 à 14:34
De ce point de vue, la France est très attractive et offre des moyens qu'aucun pays en voie de développement depuis perpète n'est capable d'offrir, même avec des aides extérieures.
J'ai eu l'occasion de rencontrer un ancien ancien ministre africain qui bénéficiait de la CMU en France (soins gratuits) et qui cherchait à acheter une maison au Pereux...
-
Et quand de temps en temps, on entend qu'en France le personnel hospitalier a été agressé par des patients qui trouvaient le temps d'attente trop long, il ne faut pas longtemps pour apprendre que les dits patients impatients avaient des racines... dans les pays évoqués dans votre article.
-
Dimanche 6 Janvier 2019 à 17:28
-
Dimanche 6 Janvier 2019 à 18:14
-
Dimanche 6 Janvier 2019 à 18:37
-
Ajouter un commentaire
Et bien moi, je trouve que l'on devrait faire payer à l'avance tous les magnats qui viennent se faire soigner chez nous et qui repartent sans payer, quitte à les garder en otage derrière des portes verrouillées et gardées par des...gardes!
Bonne idée. Mais à qui pourrions-nous vendre des armes ensuite.