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    Grillez les feux rouges !

     La pollution atmosphérique a été classée par l’OMS parmi les 10 principaux facteurs de risque pour la santé, et elle serait responsable de 7 millions de décès prématurés par an (je trouve remarquable que l’on ait pu déterminer ce nombre en étant certain du rapport de causalité)

    Selon des chercheurs de l’Université du Surrey (Grande-Bretagne), 25% de l’exposition totale d’un conducteur aux nanoparticules qui polluent l’atmosphère a lieu au passage des intersections régulées par des feux tricolores ! La concentration de l’habitacle en nanoparticules étant en moyenne 29 fois plus élevée au passage des intersections régulées par des feux tricolores en comparaison des concentrations mesurées lors de la traversée des sections fluides du parcours.

    Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

    Dessin de Geluck

     


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    Nombreux sont les couples où l’un ou l’une se convertit à la religion de l’autre, non par conviction ou illumination, mais par amour. Paradoxalement, dans les religions monothéistes où le sexe est honteux de façon obsessionnelle, il permet de recruter efficacement de nouveaux adeptes.

    Le sexe, moteur cocasse du prosélytisme religieux. Est-ce dieu ou le diable qui est tiré par la queue ?

    L’histoire des gendarmettes converties à l’islam, certaines (ou toutes ?) par amour pour leur mâle musulman, rapportée par le Canard enchaîné vient illustrer son efficacité.

    La première mentionnée par le Canard, Emmanuelle, est liée à un complice du terroriste de l’HyperCasher ; elle avait même un accès facile au renseignement, c’est tout de même plus commode pour mettre les terroristes au parfum (en utilisant des identifiants de ses collègues). Elle a été suspendue pour « une faute ». Bravo les pandores.

    Certaines portent le voile sous leur couvre-chef (charmant tableau), et désirent le garder même pour la photo d’identité professionnelle. D’autres le mettent dès qu’elles peuvent retirer leur képi. L’une d’entre elles a même refusé de retirer son voile pour l’examen médical obligatoire et a porté plainte pour racisme contre le médecin qui refusait de l’examiner ainsi couverte. Il faut les comprendre, leur foi ne tient qu’à un voile.

    Le Canard signale que l’une d’entre elles se serait opposée « physiquement » aux forces de l’ordre lors d’une manifestation à Barbès. Nous voilà bien gardés.

    Il s’agit d’entrisme à visage découvert (en attendant la burqa), mais il serait malséant de situer les conversions féminines au-dessous de la ceinture alors que les desseins divins sont impénétrables.


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    Kayla Mueller, une américaine d’origine libanaise âgée de 26 ans, engagée dans des actions humanitaires, enlevée par les islamistes le 3 août 2013 à Alep, a été tuée en Syrie.

    Barack Obama a confirmé cet assassinat en affirmant dans un communiqué : «Peu importe le temps que cela prendra, les Etats-Unis retrouveront et traduiront en justice les terroristes responsables de la captivité et de la mort de Kayla ».

    Mauvaise série

    Daumier : « Un motif parfait »

    Le Président américain prend ce crime comme un fait divers : on arrête les assassins et on les traduit en justice : procès, juge, avocats de la défense et de l’accusation, plaidoiries, code pénal, journalistes et public.

    Barack, tu te trompes de série.


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    Lors de mes études, j’ai eu l’occasion de voir au microscope des cellules et des tissus et j’ai toujours été frappé par la beauté des formes et des couleurs créées par le vivant. Des tableaux abstraits peints par la nature joignant l’art à l’efficacité.

    La British Heart Foundation a justement annoncé fin janvier les vainqueurs de son concours Reflections in science. L'art de la science, la science de l'art que commente le Guardian puisque le but de ce concours est de populariser les images scientifiques les plus pertinentes et les plus belles, le thème étant bien sûr le coeur ou les vaisseaux sanguins.

    169. Beautés intérieures

    Ce paysage sous-marin de récif corallien proposé par Fraser Macrae, de l'université de Leeds, est en fait un détail d'un caillot sanguin qui réalise cette structure grise sur laquelle viennent s'agglutiner des cellules sanguines .

    169. Beautés intérieures

    Cette représentation dynamique des fluides a été produite par Francesco Iori, de l'Imperial College de Londres. C’est une modélisation destinée à trouver le meilleur angle pour relier la circulation sanguine à la machine de dialyse sans créer trop de perturbations dans le flux sanguin. Cette dialyse qui permet d’épurer le sang de milliers d’insuffisants rénaux et qui a contribué à sauver une multitude de malades à travers le monde depuis sa conception que l’on doit à Willem J. Kolff. Ce jeune médecin hollandais de 32 ans pensa en 1943 à utiliser la cellophane, dérivé de la cellulose et destiné à emballer les aliments, pour fabriquer les premiers reins artificiels opérationnels permettant par hémodialyse d’épurer le sang quand les reins ne peuvent plus le faire. Après la guerre, il partit aux Etats-Unis avec ses machines et ira encore participer à l’aventure du cœur artificiel. C’est à Kolff, oublié du Nobel et des dictionnaires que des milliers d’hémodialysés doivent la vie.

    169. Beautés intérieures

    C'est la naissance d'un coeur, celui d'une souris. L'image de Sara Ivins, de l'University College de Londres, montre la vascularisation d'un coeur de souris en train de se développer. Les souris possèdent la capacité enviable de régénérer leur muscle cardiaque.

    169. Beautés intérieures

    Les êtres humains n’ayant pas la capacité de régénérer leur cœur comme la souris, on cherche depuis des années à introduire des cellules neuves dans le muscle cardiaque lésé ou dont les capacités contractiles sont diminuées. Ces images sont en fait des cellules musculaires cardiaques issues de cellules souches étudiées par le docteur James Smith, de l'université de Nottingham.

    En France, c’est le Pr Philippe Ménasché qui a tenté depuis une vingtaine d’années de spécialiser des cellules musculaires ordinaires en cellules cardiaques et de les introduire dans les zones atteintes du cœur. Récemment il a présenté une technique utilisant un patch de cellules neuves dérivées de cellules souches embryonnaires (ce qui est maintenant permis en France) pour coloniser une zone lésée par un infarctus du myocarde.

    Une des sources : Courrier international du 7/02/15


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  • LA MER S’EST RETIREE

    Avec un bruit de succion, comme un dernier baiser, la mer s’est retirée plus près de l’horizon. Chaque jour, sur rendez-vous, elle dévoile son intimité, relève sa robe et ses dessous en  exhibant ses touffes herbacées.

    Elle dénude en passant les bateaux échoués qui se dressent, ridicules, sur leurs quilles branlantes en montrant leurs ventres gonflés dans la terre gluante.

    Les hardes d’algues s’étalent sur la terre humide abandonnées sur le sol par le corps de la mer. Les traînées de guenilles verdâtres macèrent en exhalant dans l’air des effluves putrides.  

    Les mouettes blanches à tête noire piaillent. Leur corps de ballet tourne et plane avant de fourrager les entrailles de la mangeoire océane, comme le font les chercheurs de coquillages, buste incliné vers la boue puante, mollets nus ou bottes montantes.  

    Un soleil gris en glissant argente les flaques du marécage. La mer s’est retirée, mais la grande dame lunatique viendra de nouveau dans son va-et-vient perpétuel recouvrir de ses flots ses dessous impudiques.

    Paul Obraska


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    A propos du « Royaume »Dans « Le Royaume », Emmanuel Carrère musarde dans les écrits du Ier siècle, essentiellement dans ceux considérés comme canoniques par l’Eglise chrétienne, pour nous livrer les résultats d’une « enquête » sur les origines du christianisme. Comment des juifs ont créé la religion du Christ, comment l’un d’entre eux, Saul de Tarse (qui n’a jamais vu ou entendu Jésus de Nazareth de son vivant) l’a détachée du judaïsme pour finir par le supplanter dans l’empire romain.

     

    Les vies de Jésus ont toujours eu un certain succès, sans doute parce que malgré la multitude d’œuvres consacrées à ce rabbin, il persiste bien des inconnues, en raison des témoignages le plus souvent indirects et parfois contradictoires, sans omettre les faux, sur un être dont nous n’avons aucune représentation (mais que l’on ne manque pas de représenter toujours de la même façon), aucun écrit personnel et peu de traces dans les ouvrages historiques de l’époque, ce qui permet à l’imagination de se déployer. Ce que ne manque de faire Carrère en se guidant cependant sur la vraisemblance et plus encore sur sa fibre de scénariste.

     

    L’auteur aimerait que son ouvrage ait un retentissement et à ce propos il raconte l’anecdote suivante : « Daniel-Rops, un académicien catholique, a écrit dans les années cinquante un livre sur Jésus qui a eu un prodigieux succès de librairie. Sa femme, au vestiaire du théâtre, se retrouve à côté de François Mauriac. On lui donne son manteau – un somptueux vison. Mauriac palpe la fourrure et glousse : « Doux Jésus… ».

     

    Emmanuel Carrère ne cache d’ailleurs pas l’excellente opinion qu’il a de lui-même. Son enquête, plutôt désordonnée mais pas sans intérêt, est farcie de digressions sur sa vie passionnante et talentueuse qui sortent manifestement du sujet (encore que le sujet soit lui-même) jusqu’à raconter le goût qu’il a de regarder une femme se caresser sur internet. La chatte du rabbin en quelque sorte (pour ceux qui connaissent la BD).

     

    Mais la fausse humilité n’est-elle pas plus irritante ? Comme le montre cette histoire juive racontée dans son livre par Emmanuel Carrère :

    « Ce sont deux rabbins qui vont à New-York pour un congrès de rabbins. A l’aéroport ils décident de prendre le même taxi et dans le taxi ils font assaut d’humilité. Le premier dit « C’est vrai, j’ai eu peu étudié le Talmud mais comparée à la vôtre ma science est bien chétive. – Bien chétive, dit le second, vous plaisantez, c’est moi qui comparé à vous ne fait pas le poids. – Mais non reprend le premier, comparé à vous je ne suis qu’un moins que rien. – Un moins que rien ? C’est moi le moins que rien… » Et ainsi de suite, jusqu’à ce que le chauffeur se retourne et dise : « ça fait dix minutes que je vous écoute, deux grands rabbins qui prétendent être moins que rien, mais si vous êtes des moins que rien je suis quoi, moi ? Un moins que moins que rien ! » Alors les deux rabbins le regardent, se regardent entre eux et disent ; « Non, mais il se prend pour qui, celui-là ».

     

    Vous voyez bien que ce livre n’est pas sans intérêt.

     

    Le Greco : "Saint Pierre et Saint Paul"


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    Le 3 février trois militaires en faction devant un centre communautaire juif ont été agressés au couteau par un islamiste noir que l’on avait malheureusement empêché de se rendre en Syrie.

    Aperçu des déclarations officielles :

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    Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense et Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, ont condamné "avec la plus grande fermeté cette attaque" et adressé "leurs vœux de rétablissement aux soldats lâchement blessés". "Toute la lumière sera faite sur les motivations et les circonstances de cet acte criminel", a souligné le président de la République dans un communiqué, en condamnant l'agression "avec la plus grande fermeté".

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    On voit que cet acte a été unanimement condamné avec la plus grande fermeté. Il eut été insolite qu’il le soit avec la plus grande mollesse.

    Hollande trouve cette agression mystérieuse et il déclare que "Toute la lumière sera faite sur les motivations et les circonstances de cet acte criminel".

    Les motivations ? Elles sont claires : il s’agit d’un acte judéophobe perpétré par un musulman extrémiste en mal de violence, puisque ces soldats étaient chargés de protéger un centre communautaire juif. Le Président de la République pense-t-il que l’agresseur a agi au hasard en se promenant dans les rues de Nice ?

    Il veut des éclaircissements sur les circonstances. Comme elles ont été enregistrées sur vidéo, cela ne devrait guère poser de problèmes. A moins que le plus haut magistrat s’étonne que des individus soumis à surveillance puissent sans le moindre obstacle se livrer à leur sport favori qui est de tuer. Car le bougre était bien connu des services de police puisqu’il cherchait à recruter pour l’Etat islamique et qu’il a tenté de s’y rendre lui-même. Il était connu et « surveillé » comme tous ceux qui, récemment, se sont livrés à des attentats.

    A quoi sert donc la surveillance si l’on n’intervient pas avant le passage à l’acte ? Nous sommes dans un Etat de droit, et il n’est pas question d’empêcher de nuire des individus qui se déclarent ouvertement en faveur de l’ennemi bombardé par nos aviateurs.

    La surveillance a toutefois l’avantage, une fois l’acte commis, de pouvoir livrer aux journaux l’histoire du criminel, dont les détails sont bien connus des services de police, et qui se résume habituellement ainsi : raté condamné à de multiples reprises pour des faits de délinquance plus ou moins associés à l’usage et/ou au commerce de stupéfiants, recruté in fine par la mouvance islamiste qui choisit de préférence ses membres parmi les violents, les voleurs ou les drogués. Aucune de ces caractéristiques n’excluant les autres.


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    « Songez qu’il y a cinq ou six semaines encore on discutait gravement de l’opportunité d’habiller les petits garçons en rose et les petites filles en bleu ; d’offrir des tenues d’infirmière aux premiers et de shérif aux secondes ; ou encore de privilégier les chiffres, les lettres ou les couleurs dans l’évaluation des élèves. Aujourd’hui, on n’ose plus. La tragédie nous a délivrés de la sottise. Pour combien de temps ? »

    Ce paragraphe est tiré d’un article de Jacques Julliard paru dans Marianne le 2/02/15. Quand on a vu ce qui s’est passé dans un grand nombre d’écoles où des élèves d’origine arabe ont plus ou moins soutenu les tueurs se revendiquant de l’islam, et plus ou moins exprimé leur adhésion à l’obscurantisme, qu’il s’agisse, selon leur âge, de leur opinion personnelle ou de celle de leur milieu familial, il faut en effet prendre conscience des préoccupations quasi puériles et des débats complètement déconnectés de la réalité qui dominaient l’enseignement. Il y avait manifestement plus urgent à faire.

    Comme le dit également Julliard, l’école n’est pas « une clinique de câlinothérapie » et il se réjouit que l’on parle à nouveau d’autorité. Ce n’est pas non plus un forum de discussion où tout est mis sur le même plan à égalité avec le savoir élaboré selon les règles de l’esprit scientifique. Toutes les pensées ne se valent pas, à commencer par le « fait religieux » que l’on veut introduire dans l’enseignement et qui n’a rien à voir avec la raison. La religion est une croyance et aucunement un savoir démontré, et elle ne devrait entrer dans les connaissances à enseigner dans les écoles laïques que sous son aspect historique.

    Je crains cependant que passé le choc des attentats islamistes, on en revienne à des débats sur les horaires, les notes, les stéréotypes, les genres etc…Que l’on fasse entrer en classe « sous prétexte de libre discussion, les préjugés des parents, les racontars de la récré » ou des opinions sans fondement, en oubliant la vocation première de l’école qui est la transmission des savoirs établis par la raison, en apprenant dans le même temps aux esprits à raisonner en toute indépendance.

    Car il ne faut pas se leurrer, venant du fond des siècles l’obscurantisme est de retour. Il est tellement plus facile à apprendre que les sciences.


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  • Si vous allez à Tokyo, ne manquez pas de faire un saut dans le quartier chaud de Kabukicho.

    Vous y trouverez un bar où l'on vous propose du lait de femme. Le verre rempli sous vos yeux par de jeunes mères coûte 2000 yens (15 euros). Mais pour 5 000 yens (37,50 euros) il vous sera possible de boire le lait directement au sein. A ce prix, les "serveuses" vous passeront également leurs doigts dans les cheveux, en susurrant votre nom durant l’allaitement.Bonnes adresses

    Vous pourriez me dire que ce billet n'a aucun intérêt.

     C'est exact.

    Mais ça détend.


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