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Sont-ils aussi nuls ?
Je ne connais pas grand-chose en économie, mais j’ai tout de même compris que dans un système par répartition les actifs cotisent pour la retraite de ceux qui ont cessé leur activité professionnelle, qui eux-mêmes avaient cotisé pour les retraités quand ils étaient actifs. Le problème étant que la situation démographique prévisible conduit petit à petit à de plus en plus de retraités pour de moins en moins d’actifs et donc de moins de moins de cotisations pour payer les retraites de plus en plus lourdes. Les grosses têtes se sont penchés sur cette équation depuis des années, on a même choisi l’une d’entre elles pour ne s’occuper que de ça, et il y a des organismes permanents dédiés à la chose. Résultats des courses : on nous sort un projet mal pensé, bancal, impopulaire, n’ayant pas prévu toutes les situations possibles pour y faire face. Sont-ils aussi nuls ? Vous vous rendez bien compte que ce billet n'a aucun intérêt, mais il fallait bien que je trouve un texte pour illustrer le dessin du chat.
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Commentaires
Ils ne sont pas nuls, ils sont juste un peu coincés entre deux options contradictoires : d'une part ne pas (ne pas trop) mécontenter une opinion publique peu cooperante et un peu lassée et une opposition nupessienne chahuteuse et, en même temps satisfaire l'Union Européenne qui "souhaiterait" et "encouragerait" une uniformisation des régimes de retraites et une réduction du déficit budgétaire de la France.
On peut se demander quelle option aura la préférence de nos dirigeants, j'ai bien ma petite idée...
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Samedi 11 Février 2023 à 23:06
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Souris doncDimanche 12 Février 2023 à 12:00
Les Italiens, qui ne sont pourtant pas réputés être des bourreaux de travail, ont leur pensione di vacchiaia à 67 ans. Sans que personne ne trouve à redire.
Mais peut-être leur manque-t-il un Méchancon qui saute sur toutes les occasions pour faire son tribun.
67 ans : idem en Grèce, Allemagne, Danemark. Les Suédois modulent, âge/montant de la pension. Font-ils entrer d'autres paramètres, comme l'espérance de vie ?
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Dimanche 12 Février 2023 à 12:20
Le paramètre correct serait l'espérance de vie en bonne santé qui dépend lui-même de paramètres multiples, le plus accessible étant la pénibilité du travail, son évaluation étant elle-même objet de revendications. Pas simple, en dehors des cas évidents comme les travaux "de force" comme on disait autrefois.
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La retraite par répartition est une pyramide de Ponzi.
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Dimanche 12 Février 2023 à 18:08
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4BrindamourMardi 14 Février 2023 à 09:45Vous faites abstraction d’une donnée primordiale.
Quiconque voudra faire bosser les gens plus longtemps mettra la moitié de la France dans la rue. Toutes tentatives dans ce sens pour essayer de rattraper la mesure démagogique de Mitterrand déclenchera grèves, manifs et permettra aux syndicats de se refaire la cerise et à une palanquée de journalistes d’avoir un bon sujet. Rappelez-vous Juppé en 1995. Pourtant sa réforme était bien timide. Il s’agissait simplement de supprimer les régimes spéciaux qui permettaient à des conducteurs de train de partir à 50 ans.
Nous ne sommes pas dans le domaine de l’argumentation économique raisonnable. Ce qui est troublant c’est que les personnes qui braillent pour partir le plus vite possible en retraite avouent publiquement qu’ils ont été incapable de choisir un métier intéressant et pas trop fatigant qu’ils auront plaisir à pratiquer jusqu’à 64 ans et plus.-
Mardi 14 Février 2023 à 10:12
Bien sûr en France il est très difficile de modifier les situations acquises, même pour sauver un système auquel tiennent les protestataires eux-mêmes. Pour ce qui concerne le choix d'un métier, on ne peut toujours faire ce que l'on aimerait faire et beaucoup de métiers peu valorisants ou épuisants sont indispensables à la société.
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Devant un problème insoluble, toute esquisse de solution devient soit une absurdité, soit un abus de confiance.
Peut-être, mais le problème est-il insoluble ?