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504. La reproduction des auges
Fernando Botero : "scène de famille"
J’habite dans un quartier de Paris où je vois progressivement des établissements à surface conséquente, qu’il s’agisse de restaurants, de cafés ou même de centres de santé, transformés en mangeoires à l’américaine dont le décor évoque souvent une cuisine géante. La ressemblance avec les mangeoires pour animaux peut être évoquée lorsqu'une table haute est installée le long de la vitrine permettant aux passants de voir les mangeurs en ligne mastiquer hamburgers et frites arrosés de coca-cola. La nourriture à l’américaine est une arme de destruction massive qui va propager l’épidémie d’obésité qui sévit aux USA et son cortège de pathologies associées qui va du diabète à l’obstruction des artères. Les films américains vous donnent une idée du nombre d’obèses qui circulent chez l’oncle Sam. Il m’est apparu qu’un flic américain sur deux est obèse et on se demande si c’est la raison pour laquelle les policiers outre-Atlantique ont la gâchette facile car on peut penser que leur corpulence est un obstacle à une course poursuite à pied des délinquants en général plus minces. Je prie, ne serait-ce que pour des impératifs de santé publique, que les conditions économiques ne conduisent pas à la disparition des bistrots et des brasseries à la française qui sont un des charmes de notre société.
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Commentaires
Le monde dans son ensemble est en train de s'effondrer, climat, guerres de religions, dictatures, pollution, politique à courte vue, épidémies etc. Le développement de la malbouffe (y compris celle issue de l'agriculture et de l'élevage industriels adversaires des normes sanitaires) n'est qu'une des composantes de cet effondrement.
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Vendredi 29 Novembre à 11:53
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Heureusement que tous les français d'un certain âge, ne vont pas dans ces mangeoires là ! Nous serons donc exemptés de l'obésité !
Grosso modo, en matière de bouffe, l' Europe est passée brutalement du stade "c'est sain, mais comme y a pas assez, on en meure" au stade "c'est malsain, et comme il y en a trop, on en meure" .
Pour ma part je préfère le 2° stade. Dans mes vies antérieures, il y a quelques siècles, j'ai connu la famine, les racines qu'on fait bouillir, les rats qu'on fait rôtir et j'en suis revenu. Aujourd'hui j'ai la chance d'habiter un quartier ou il y a davantage de Mac Do, de pizzas, de Kebab, de sushis que de coq au vin. Je m'y suis fait
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Vendredi 29 Novembre à 16:38
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Vendredi 29 Novembre à 19:59
Oui c'est vrai. C'est un peu mon cas : je fais trop souvent bon coeur contre mauvaise fortune.
PS : J'aurais aussi préféré aussi écrire "on meurt" mais j'ai dû partir du principe que comme le ridicule ne "tut" pas, on en "meure" pas.
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Vendredi 29 Novembre à 20:54
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8BrindamourSamedi 30 Novembre à 11:14Dans les films américains les acteurs ne sont pas gros. Et les méchants ne sont jamais Noirs ou « issus de la diversité ».
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Samedi 30 Novembre à 11:54
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9BrindamourSamedi 30 Novembre à 14:25Les reportages oui mais presque jamais dans les films de fiction.
Les délinquants peuvent être des Noirs dans les fictions sous peine de manquer totalement de crédibilité mais pas des personnages de salauds, de crétins, de manipulateurs. Le wokisme et la cancel culture veillent. Même chose en France qui singe les USA en tout avec un temps de retard. Regardez « Plus belle la vie » ou « Un plus grand soleil » (je sais c’est pénible) et vous constaterez de vous-même.
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Samedi 30 Novembre à 14:54
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La grossophobie est une discrimination. Notamment à l'embauche. On devrait stigmatiser davantage la malbouffe.
Et moi, j'ai la phobie des phobies...
Et moi, j'ai acquis un tableau de Botero, du temps où on m'avait envoyé sévir en Amérique Latine et où ses tableaux n'atteignaient pas encore les sommets.
Un gros dodu qui fait rire mes invités (Pas sa Mona Lisa)
Sa cote a grossi.