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241. Nouvelles médicales
Le Texas est l’un des Etats des USA où la législation sur l’avortement est la plus sévère. Dernièrement, une loi est entrée en vigueur obligeant les femmes victimes d’une fausse couche ou ayant avorté à enterrer le fœtus, (voir « 233. L’arme fœtale »), ainsi la femme ayant eu recours à un avortement est quasiment mise dans une position de meurtrière.
Une nouvelle loi dans cet Etat : le Senate Bill 25 donne aux médecins la liberté de révéler ou non à la future mère l’existence d’un handicap ou d’une malformation du fœtus qu’elle porte. Cette loi est subtile. Elle pourrait se justifier par une opposition à l’eugénisme, mais elle a surtout pour but de restreindre l’avortement lorsque le médecin est contre et de le protéger des plaintes éventuelles à la naissance d’un enfant malformé. A la famille d’assumer, mais sans avoir été informée au préalable.
La syphilis qui avait fait des ravages dans le passé (Voir : 29 bis « Dieu et les maladies ») était devenue rare. Elle devient de plus en plus fréquente touchant principalement les hommes homosexuels (dans 90% des cas). A cet égard la médecine s’était progressivement désarmée pour ce qui concerne le diagnostic biologique (auparavant systématique), avec la suppression de la déclaration obligatoire des syphilis en 2000 (la progression de la maladie a commencé dans les années 90) et l’arrêt de la fabrication de l’extencilline (qui a été semble-t-il reprise). Le nombre de cas est passé de 700 en 2012 à 1100 en 2014, dont 83% d’hommes homosexuels et 34% de co-infection avec le VIH.
Avec les traitements dont nous disposons contre le SIDA, les comportements à risque se sont multipliés et le préservatif trop souvent abandonné. Il faut en outre souligner que la syphilis se transmet parfaitement par le sexe oral, qui, lui, est exceptionnellement protégé.
Le préservatif étant la meilleure protection contre les maladies sexuellement transmissibles, ceux qui négligent de l’enfiler seront-ils séduits par le préservatif connecté ?
l'I'Con (le bien nommé), vient d’être inventé par le fabricant britannique British Condoms sous le slogan : « le premier préservatif intelligent au monde » (70 €). C’est un anneau pénien connecté (placé sur le préservatif) pour mesurer les performances sexuelles. « Composé de nanopuces et de capteurs sensoriels, il permettra à ses utilisateurs de collecter des données comme la vitesse, la durée et la fréquence des rapports sexuels ». Tout en estimant le nombre de calories dépensées pendant l'acte et en assurant la détection des infections sexuellement transmissibles telles que la syphilis ou la Chlamydia.
Et ce qui n’est pas négligeable, le partage des données pourra se faire grâce à une application avec la possibilité de les comparer à celles d'autres utilisateurs et même d’établir un classement entre eux.
On n’arrête pas le progrès et l’I Con nerie non plus. (E-Santé)
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Commentaires
2Souris doncLundi 13 Mars 2017 à 21:11Le préservatif connecté le plus intelligent du monde ? Comme le tapis de course. Vitesse, durée, fréquence, calories brûlées, rythme cardiaque. Sans sortir de chez soi. Pas cher, 2499 €, le modèle équipé d’un écran où on voit défiler un faux paysage. Modèle directement connecté au médecin
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Lundi 13 Mars 2017 à 21:23
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Ca devrait faire un malheur, combiné avec une poupée gonflable connectée, dotée d'une synthèse vocale pour féliciter le porteur de l'I Con pour la vitesse, la durée et la fréquence de ses rapports sexuels.
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Mardi 14 Mars 2017 à 08:42
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C'est peut-être les neurones des futurs utilisateurs qu'il faudrait connecter ! Ou les faire remonter à la place qui leur est normalement destinée.
Cela aura au moins eu le mérite de me faire rire.
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Mercredi 15 Mars 2017 à 10:37
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Ce truc fonctionne sur batterie ou sur secteur? :-)
Trop humide pour le secteur.