• 144. Liberté, égalité, absurdité

    144. Liberté, égalité, absurditéL’égalité en droit entre les femmes et les hommes ne se discute pas, mais pour la promouvoir on  assiste (en Occident) à l’introduction dès l’école primaire de la « théorie » du genre qui n’a aucune base scientifique et que l’on peut considérer comme un concept purement intellectuel et idéologique que des groupes de pression (notamment des féministes et les LGBT) ont réussi à promouvoir et à imposer aux autorités contre toute véracité et tout bon sens.

    Cette « théorie » considère que la différenciation sexuelle est essentiellement liée aux stéréotypes masculin/féminin imposés par la culture. Elle a pour objectif de ne pas tenir compte du sexe biologique de naissance considéré comme un « présupposé », et de donner de ce fait à chacun le libre choix de son sexe pour son état-civil et son comportement dans la société.

    Cette liberté de choisir son sexe ou genre existe déjà dans certains pays même en l’absence de transformations anatomiques chirurgicales et de traitement hormonal (comme en Argentine). Une liberté de choisir son sexe et même d’opter pour un genre intermédiaire (X). En Suède l’état civil est neutralisé dans les petites classes pour favoriser cette liberté de choisir.

    En dehors des malformations liées au développement embryonnaire et les cas pathologiques (comme le syndrome de Turner), il est absurde de nier la différenciation sexuelle, évidente pour la grande majorité des êtres humains, et pour faire simple, je ne vois pas comment les hommes qui choisissent le genre féminin pour échapper aux stéréotypes sociaux pourraient enfanter, même après avoir subi des transformations chirurgicales et s’être inondés d’hormones féminines. La fabrication d’ovules et la capacité de gestation ne sont pas imposées par la culture et ne dépendent pas du libre choix de son sexe.

    La différenciation sexuelle n’est pas seulement qu’apparente (un homme après transformations médico-chirurgicales peut apparaître comme une très belle femme stérile), elle est plus profonde, elle existe même au niveau cellulaire comme le montre une étude parue dans la revue «Nature »[1]. Les cellules masculines et féminines sont différentes et se moquent bien des stéréotypes sociaux et des choix individuels. Elles ne réagissent pas de la même façon lorsqu’elles sont agressées et leurs sécrétions sont également différentes. Certaines spécificités sont dépendantes des hormones, d’autres sont inhérentes au « sexe » de la cellule porté par le génome du noyau (dont l’expression des mutations est bien plus importante chez les hommes que chez les femmes). Les différences de métabolisme nécessiteraient pour les dosages biologiques de spécifier le sexe réel et non choisi. En outre la toxicité des médicaments est différente selon le sexe biologique : sur dix produits récemment retirés du marché aux  USA, huit avaient une toxicité bien supérieure chez les femmes. Nier le sexe biologique, comme le font les tenants de la « théorie » du genre et les politiques qui les suivent, est non seulement absurde mais dangereux pour les femmes voulant se faire passer pour des hommes.

    Cependant, pour ma part, je ne vois aucun inconvénient au fait qu’un homme désire ou éprouve le besoin de se comporter ou de se transformer en femme et inversement, cela fait partie de la liberté de chacun, mais que l’on ne vienne pas appuyer ce désir ou ce besoin par une « théorie » de  « dé-différenciation sexuelle » sans aucun fondement scientifique et qui vise essentiellement à atténuer ou mieux à faire disparaître l’opprobre dont ils sont l’objet. Je trouve donc aberrant de vouloir traiter ce concept idéologique et militant dans le cadre de la biologie, comme les créationnistes veulent enseigner la création à la mode biblique ou le divin dessein intelligent au même titre que la théorie de l’évolution.


    [1] Je n’ai pas lu cet article. Je me base sur des éléments rapportés par le Pr Didier Raoult

    « ScandaleScience buissonnière »

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 15 Septembre 2013 à 11:10

     

    Coucou Doc,

     

    Rien qu'en lisant le titre du billet, j'avais déjà le sourire aux lèvres....

    Effectivement absurdité, et nous en parlions avec mon poux ronchon, ne serait-ce qu'hier soir.

     

    Nous savons que bien souvent les contraires s'attirent, et dans nos conclusions, nous en étions arrivés à me définir comme une femme anatomiquement parlant avec tout ce que cela engage, mais que de par mon comportement et mon caractère de dominatrice, j'étais plutôt un mec. Lui à l'inverse, un homme parfaitement constitué et en état de fonctionnement, mais avec une part de féminité dans le comportement et le caractère.

     

    Alors, that'is the question ???? En lisant votre billet, qu'en pensez-vous ????? (rires)

     

    Bonne journée Doc, et chez nous ce sera sous le soleil.

     

    2
    Dimanche 15 Septembre 2013 à 11:44

    Ne pas obéir aux stéréotypes masculin/féminin pour le comportement n'implique pas (heureusement pour vous) la négation des différences sexuelles. D'ailleurs les stéréotypes sociaux ont évolué au cours du temps sans faire intervenir le concept du genre.

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    3
    Dimanche 15 Septembre 2013 à 13:34

    Rien que d'imaginer que ces théories on ne peut plus fumeuses puissent un jour même lointain dominer le bon sens et la raison me fait craindre pour les arrières arrières petits anfants que je ne connaitrai pas !

    J'espère que d'autre évaporé(es), avides de dévoiler leur folie au monde remplacerons ces inepties dangereuses par d'autres l'étant moins, à moins que leurs concepteurs (trices) ne finissent leurs études en jouant dans des bacs à sables en faisant "Areu... Areu..."

    Bonne journée Paul

     

    4
    Dimanche 15 Septembre 2013 à 15:47

    Lorsque une idéologie abstraite de la réalité commence à se diffuser avec l'appui d'une tendance politique, elle devient dangereuse pour la société dans laquelle elle se répand et aboutit très vite à une tyrannie. Même si elle croit trouver sa justification dans des grands principes (liberté, égalité). L'histoire nous en a donné des exemples récents (Hitler, Pol pot, Mugabe etc)

    5
    Dimanche 15 Septembre 2013 à 16:52

    Je suis entièrement d'accord avec Pangloss ! J'ai beaucoup de mal à comprendre comment quelques théoriciens plus ou mons psychotiques parviennent à imposer leurs idées délirantes.

    6
    Dimanche 15 Septembre 2013 à 17:40

    @ Nettoue. Vous leur promettez un triste destin

    @ Pangloss; Cette théorie est déjà ancienne, elle aurait pu rester confidentielle, l'étonnant c'est sa propagation et son installation dans l'enseignement sans aucune preuve scientifique et uniquement pour ne pas marginaliser des enfants qui se sentent mal dans leur peau.

    @ Souliko. Je vois que l'avis est unanime.

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