• Hommage à MitterrandLe Premier ministre résiduel, Bernard Cazeneuve, s'est rendu à Jarnac le dimanche 8 janvier pour commémorer la mort de François Mitterrand, survenue il y a 21 ans.

    Dans son hommage, il a rappelé qu’au temps de Mitterrand "le clivage droite-gauche conservait toute sa force et toute sa pertinence et Ô combien il avait raison", et que le premier président socialiste acceptait "que les partis de gauche puissent évoluer (…) mais pas au point de théoriser le 'ni droite, ni gauche' qu’il considérait comme un ailleurs improbable. A moins qu’il ne fût la manifestation d’un opportunisme cynique dans des circonstances particulières ou d’une confondante immaturité". Missile envoyé en direction d’Emmanuel Macron.

    Cocasse.

    S’il y a un politicien qui fit preuve en son temps d’un opportunisme cynique c’est bien celui à qui il était venu rendre un hommage vibrant : Mitterrand.

    Feu le premier président socialiste de la Ve était davantage socialiste par opportunité que par conviction. Il revêtit cette défroque pour accéder au pouvoir. Il fut de gauche car ceux qui étaient au pouvoir étaient de droite, il se serait probablement proclamé de droite si les détenteurs du pouvoir avaient été de gauche.

    Opportuniste, passant de Vichy à la résistance (mais il est loin d’avoir été le seul, et résistant, il le fut). Cynique, continuant à fréquenter son ami Bousquet organisateur de la rafle du Vel d’hiv, et responsable de l’extermination de centaines de juifs français. Cynique jusqu’à vouloir passer pour une victime lors du pseudo attentat de l’Observatoire.

    Ce Mitterrand à qui les socialistes, comme des dévots, viennent rendre hommage aimait le pouvoir pour le pouvoir, et non pour réaliser un quelconque projet qui lui aurait éventuellement tenu à cœur. Le pouvoir avec ses oripeaux monarchiques* pour placer ses copains et protéger ses amis, même les crapules. Pour s’entourer d’une cour de flatteurs. Pour écouter les communications téléphoniques d’autrui pour son bon plaisir sans avoir à rendre des comptes comme dut le faire Nixon pour des travers semblables.

    Alors je trouve la sortie de Cazeneuve plutôt cocasse.

    Par contre, il peut rendre un hommage sans réserve à son héros pour sa maturité politique, car les seules choses qui intéressaient vraiment ce dernier, et qu’il faisait fort bien, furent les manœuvres politiciennes pour accéder au pouvoir et s’y maintenir.

    * Je me souviens de sa sortie du Panthéon après son élection où lorsqu'un quidam voulut s'approcher de lui pour le féliciter, Mitterrand fit un geste méprisant de la main pour qu'il s'écarte comme de la vulgaire valetaille.


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  • Les malinsLe Tunisien abattu en pleine nuit par un policier italien près de Milan après un contrôle, probablement au faciès, que le présumé coupable de l’attentat de Berlin n’avait pas apprécié, la police italienne a trouvé dans son sac un billet de train Chambéry-Turin.

    Mais notre nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux, a appelé à « la plus grande prudence concernant les informations qui circulent actuellement » sur l’itinéraire du Tunisien. « Je le répète, seules les enquêtes permettront d’établir précisément les faits ».

    Car Le Roux est un malin, certes Chambéry est en France, mais rien ne prouve que l’archi présumé coupable de la tuerie de masse est passé par la France.

    Et si le Tunisien, suffisamment astucieux pour avoir laissé ses empreintes digitales et ses papiers d’identité dans le camion meurtrier, avait eu également l’astuce d’acheter un billet de la SNCF pour faire croire qu’il est passé en France uniquement pour emmerder Le Roux, alors qu’en fait il a traversé un autre pays pour se rendre en Italie ? Hein ! Et si c’était un leurre ?

    Ce qui prouve que nous avons un ministre de l’intérieur à qui on ne la fait pas.


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  • La France a l'avantage de produire sur son sol des islamistes prêts à l'emploi.

    Alors que l'Allemagne est obligée d'en importer massivement.

    Mais la politique prévisionnelle de Merkel commence à porter ses fruits.


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  • Sept prétendants ont été retenus par la Haute Autorité qui organise la primaire de la gauche : Manuel Valls, Sylvia Pinel, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, François de Rugy, Benoît Hamon et Jean-Luc Bennahmias.

    Je vous propose de jouer avec eux au "portrait chinois", un jeu qui consiste - comme vous le savez -  à deviner l'identité d'un personnage en le caractérisant par ce qu’il peut évoquer en utilisant l’inanimé ou l’animé sauf l'être humain : si c’était un ou une…que serait-il ou elle ?

    Manuel Valls : si c'était un animal, ce serait un taurillon (fonceur, nerveux, mais sans la stature du taureau).

     

    Arnaud Montebourg : Je le verrais bien en paon. Plus de plumes chatoyantes (qui caractérisent le mâle et non la femelle qui doit passer inaperçue) que de cervelle. 

    Benoit Hamon : souris qui cherche à faire son trou.

     

     

    Vincent Peillon : smoking sorti de la naphtaline pour le repassage.

     

     

    François de Rugy : plante verte destinée à la décoration

     

     

    Jean-Luc Bennhamias : anguille insaisissable qui se faufile partout. Le caméléon lui irait bien aussi.

     

    Sylvia Pinel : mousse qui s'accroche. Cherche à se faire mousser

     

     

    Filoche a été écarté de la liste des prétendants : trop lourd.

     

     

     


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  • Le bateau gouvernemental doit sombrer dans quelques mois et les capitaines tentent de sauver leurs matelots avant le naufrage. Les chaloupes sont prêtes à voguer vers des havres plus sûrs.

    Marisol Touraine, ministre de la santé toujours sur le pont, vient de mettre dans une chaloupe un conseiller de son cabinet, Frédéric Vanier, ex inspecteur des finances, destiné à accoster à l’Institut Gustave-Roussy où il doit prendre la casquette de directeur adjoint par arrêté ministériel, poste opportunément libéré après la mutation de celui qui l’occupait auparavant.

    Le directeur de l’IGR, le professeur Alexander Eggermont, pense que l’homme imposé par la ministre n’a pas la compétence voulue (il a déjà été refusé par deux hôpitaux), alors qu’il avait choisi un candidat dont la compétence lui paraît supérieure en matière de gestion hospitalière.

    L’IGR est un établissement privé et si le ministère a la faculté d’entériner ou de refuser un candidat, il n’est pas d’usage qu’il le nomme directement, le directeur ayant habituellement le choix de son adjoint avec lequel il doit faire équipe. Aussi ce parachutage ministériel provoque-t-il de sérieux remous dans ce centre de cancérologie où le choix du directeur avait déjà été approuvé. Le Pr Eggermont, praticien de grand renom, menace à terme de démissionner et de partir à l’étranger.

    En France (comme ailleurs), l’important n’est pas d‘être compétent mais de connaître la bonne personne. Comme disait Brassens : « Les Copains D’abord » et les ministres connaissent la chanson.


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  • Un quartier bien mouluComme beaucoup j'ai vu le reportage passé dans le journal de Pujadas le 7 décembre dernier où deux femmes tentaient de prendre un café dans un établissement situé dans un quartier à majorité arabe. En tant que femmes ces deux aventurières furent plutôt mal accueillies dans des lieux occupés exclusivement par des hommes et qui leur montrèrent clairement que la gent féminine était indésirable dans un troquet destiné à la détente du mâle, la femelle devant se vêtir et vaquer à des occupations bien définies par le musulman nanti d'un pénis pour la gloire de Dieu.

    La femme qui essayait outrageusement de s'imposer pour prendre un café fit remarquer de façon outrecuidante que l'on était en France et son interlocuteur lui répliqua que l'on était dans le 93 !

    Voir l'article de Lydia Guivous.


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  • La petitesse d'un grand hommeDans ses mémoires ("Le voleur dans la maison vide"), Jean-François Revel raconte une anecdote à propos de Jean Cocteau (p 182 de l'édition Plon). Il s'agit cependant d'une anecdote de seconde main puisqu'elle lui a été racontée par un certain Philip Lasell :

    " Une autre fois, il me racontait comment une riche admiratrice de Jean Cocteau...avait fait porter au poète, pour qu'il le lui dédicaçât, un exemplaire de "Thomas l'imposteur" à chaque page duquel elle avait épinglé un billet de mille francs. En 1925, un manoeuvre gagnait par an cinq mille francs, un employé dix mille. Un hectare de bonne terre en Beauce valait six mille francs. Comme le roman de Cocteau a trois cents pages, l'étrenne ne manquait donc pas de munificence. Pourtant l'"enchanteur" s'abîma, racontait Philip, dans une colère convulsive parce que la postulante avait omis d'accrocher un billet à la toute ultime page, le feuillet blanc qui suit l'achevé d'imprimé"


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  • Adieu les duettistes !On se souvient de Laurel et Hardy, ce couple d’acteurs dont les films nous ont fait rire, je parle pour les plus anciens. Le rire venait du contraste entre un obèse autoritaire mais qui devenait à la fin la victime des bêtises de son compagnon mince, faible, pleurnichard, et maladroit.

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    Bal tragique à l'Elysée : une chute


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  • Bal tragique à La Havane : un mort


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