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Note légère
Les jeunes femmes sont de plus en plus grandes, les hommes suivent le mouvement, mais le phénomène me parait moins impressionnant, surtout qu’il est apparu en peu de générations. Certes il existe encore bien de jeunes filles petites, et je me demande si pour s’habiller elles ne devront pas à l’avenir être obligées de se fournir aux rayons pour enfants.
Non seulement les jeunes femmes sont grandes, mais elles sont souvent minces, pour ne pas dire maigres, et elles n’hésitent pas de surcroît à porter des talons très hauts, ce qui fait qu’il arrive souvent que dans les couples la femme domine largement l’homme. Comme la tête n’a pas suivi le développement du corps, on a parfois l’impression de petites têtes emmanchées sur de longs corps filiformes, l’ensemble évoquant une aiguille à tricoter. Les hommes de grande taille, lorsqu’ils sont minces, me donnent également cette impression. Comme le montre une étude faite dans 13 pays, c’est en France que les femmes ont le plus le souci de leur poids, les Coréennes également, mais leur morphologie ne leur demande que peu d’efforts, ce qui n’est pas le cas des Françaises qui obtiennent leur silhouette élancée de haute lutte. Je leur en suis reconnaissant, car une grande femme massive perd un peu de sa féminité.
La mode vestimentaire actuelle permet aux jeunes femmes (et parfois aux moins jeunes) de montrer leurs jambes gainées de bas jusqu’à un haut niveau car elles portent avec, soit une mini jupe, soit un short, ce qui donne l’impression que, distraites, elles n’ont pas achevé de s’habiller pour sortir.
Pour clore cette note légère qui prouve l’intérêt que je porte à la gent féminine, je trouve que les jeunes femmes sont de plus en plus volubiles avec un débit de paroles accéléré comme si le temps pour parler leur était compté et le silence entre les phrases interdit. Ce phénomène est évident dans les films ou téléfilms où beaucoup de jeunes actrices débitent leurs répliques à grande vitesse à la limite de la compréhension, et le flot de paroles, s’il est incontestablement dense, risque fort de rater son objectif par la difficulté pour l’auditeur à décrypter le message. Une étude a d’ailleurs constaté que si les femmes délivrent en moyenne 20000 mots par jour, les hommes n’en délivrent que 7000 !
Tags : Femmes, mode, taille, langage
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Commentaires
Il faut en effet remarquer que les politiques que l'on entend le moins sont souvent en tête dans le sondages (comme Lang).
Pour ce qui est de la croissance accélérée, je n'ai pas lu d'explications. L'alimentation est probablement en cause et en particulier la prévention du rachitisme par l'apport systématique de vitamine D, du moins dans les pays développés.
Pour la taille, d'accord. On peut attribuer ça à la vitamine D. Mais le débit de mitraillette?
Existe-t-il un rapport avec la libération de la femme ? (du moins dans les pays où elle existe)
Le débit et l'accent ne seraient-ils pas tout simplement de simples questions de mode et d'environnement ? On raconte que sous Napoléon, il était de bon ton, chez les snobs parisiennes, de prononcer les R à la créole, façon Joséphine de Beauharnais "Vive notre g'and empe'eu' !"
(J'ai de doutes, je n'étais pas à Paris à cette époque-là :-))
Il est possible que les unes imitent les autres ou que les unes empêchent les autres de parler en monopolisant la parole. Les hommes seraient moins sensibles à la mode.
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L'hypothèse que je serais tenté de faire pour expliquer cette dernière différence est que, nous, les hommes avons bien compris depuis longtemps que l'avertissement en vigueur dans les séries américaines "vous avez le droit de garder le silence, mais tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous" nous est appliqué quotidiennement par nos compagnes . D'où notre prudence verbale.
Et le phénonème s'étend à la presse et au monde politique, puisqu'on peut constater aujourd'hui qu'une grande partie de l'actualité est constituée des maladresses verbales des uns et des autres ! :-).
Plus sérieusement, j'avais cru entendre, il y a bien longtemps, que la meilleure qualité générale de notre alimentation (notamment la grande consommation de lait dans l'enfance et l'adolescence) pouvait expliquer les centimètres gagnés en deux ou trois decennies par nos squelettes. Cette explication a-t-elle toujours cours, à votre connaissance ?