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Le wokisme frappé au portefeuille ?
L’affirmation identitaire pointilleuse, victimaire, et concurrentielle, prônant l'inclusion pour exclure, et raciste par antiracisme, ne serait pas économiquement rentable. Le PDG de Walt Disney vient de s’en apercevoir, il constate, un peu tard, que le but de son entreprise est de distraire et non de délivrer des messages. On peut aussi constater que le but des universités est de transmettre des connaissances et non de les manipuler ou de les effacer pour plaire aux minorités effrayées par des « micro agressions » au point de disposer sur leur carte d’étudiant, à côté du numéro d’appel pour un secours médical et celui pour un évènement terroriste, d’un numéro permettant de signaler une micro-agression (mentale) subie. La belle idée du respect des autres s’est transformée en censure, en effacement culturel touchant même le passé, en procès staliniens menés par les étudiants transformés en commissaires politiques. Devant les excès liés à cette sensibilité exacerbée des minorités identifiées par la couleur de peau ou la façon d’utiliser son sexe ou son Dieu, assortis d’un antisémitisme paradoxalement réveillé par l’effroyable pogrom subi par les Israéliens le 7 octobre et entretenu à présent par la riposte massive subie par les habitants de Gaza, les universités risquent fort d’être frappées au portefeuille par le retrait de donateurs sans lesquels elles risquent d’être réduites à leur plus simple expression : celle d’une idéologie devenue folle, la folie étant le destin des idéologies lorsqu’elles sont appliquées.
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Commentaires
Des idées, des doutes, des opinions, pourquoi pas des certitudes (avec modération) oui. Mais une idéologie, c'est l'organisation d'une maladie mentale.
Emprunter aveuglément un sens unique, c'est toujours dangereux.