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L'illusionniste
Marché aux esclaves avec la disparition du buste de Voltaire
Il composait et décomposait à loisir les images,Créant sous nos yeux d’impossibles mirages :
Dans un marché d’esclaves de nulle part,
Dans la foule, il fit apparaitre et disparaître
Le buste de Voltaire en changeant notre regard.
De sa baguette de magicien, tout pouvait naître.
Pour ce maître un peu fou de l’illusion,
Se créer lui-même fût aussi sa tâche :
Il se fit Dali, il se fit génie sans façon,
Sculpta vers le ciel ses moustaches
Sous la forme d’un guidon de vélo,
Et de sa baguette il fit un pinceau.
Paul Obraska
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Commentaires
1sebMardi 12 Mai 2009 à 16:05J'ai visité le musée Dali de Figueres, il y a quelques années de cela... J'en ai encore les yeux qui brillent... Chouette poème !RépondreIl y a de tout dans Dali. Pour moi c'est sutout un peintre de l'imaginaire et du rêve et il parle plus à l'intellect qu'à la sensibilité, mais quelle maîtrise !
Dr WOJ'ai deux grands amours en peinture, Dali et Bosch ! Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous quand vous dites que Dali parle plus à l'intellect ; cela dépend des oeuvres. Personnellement il me touche beaucoup.Un véritable génie! Et merci pour le poème qui traduit mon admiration.Et bien moi, j'ai du mal avec Dali. Je préfère Miro. Bravo pour le poème ! Comment faites-vous pour être toujours inspiré ?Oups ! J'ai oublié le "toujours aussi bien"... inspiré ! Toutes mes excuses.Je vous remercie. Si inspiration il y a, peut-être que les encouragements y sont pour quelque chose. Dali a fait des oeuvres très diverses, il serait étonnant que vous ne trouviez pas votre bonheur avec certaines d'entre elles.
Dr WOMerci d'être passé lui rendre hommage.
NB. Je n'arrive plus à atteindre votre blog (qui n'existerait pas...)
Dr WO
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