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473. Qui prétend que l’on ne fait rien pour le climat ?
Lors de sa dernière conférence de presse Emmanuel Macron a parlé de l’infertilité. Dans tous les pays l’infertilité est en marche, et pour les spécialistes cette marche conduirait à la disparition de l’espèce humaine toute entière. Seulement en France plus de 6 millions de personnes auraient des difficultés à procréer par la vénérable méthode naturelle qui, jusqu’à présent, avait tout de même fait ses preuves. Une infertilité malgré une persévérance dans l’accomplissement de l’ouvrage. On attribue ce fiasco procréatif à de multiples causes (stress, surpoids, alcool, tabac etc…), ce qui prouve que l’on ne sait pas trop, la seule cause certaine est que les femmes tentent d’enfanter trop tard (31 ans en moyenne aujourd’hui) associée au rôle probable des perturbateurs endocriniens présents à peu près partout. Si l’on veut vraiment agir pour le climat il va falloir conseiller aux gens de grossir, de boire, de fumer, d’utiliser des produits chimiques toxiques. Déjà le résultat n’est pas négligeable : En 2023, l'indicateur conjoncturel de fécondité est tombé à 1,68 enfant par femme. C’est pas beau ça. Pour une décroissance, c’est une décroissance. La fin de l’humanité, un écorêve : La planète va respirer : plus de pollution, l’air va vite se décarboner, les autres espèces vont enfin se bouffer entre elles sans craindre les chasseurs, le climat va se refroidir, mais les bêtes ont une fourrure qui les tient au chaud, les mammouths et les dinosaures vont peut-être revenir et le nombre de loups et d’ours ne sera plus contingenté. Malheureusement aucun écologiste radical ne sera là pour constater les bienfaits de cette décroissance également radicale, et de la justesse de ses vues.
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Commentaires
2Souris doncMercredi 24 Janvier à 10:05On attribue ce stress procréatif à de multiples causes : l'INED, Institut National d'Etudes Démographiques, met en évidence des facteurs sociaux culturels, et ce dans des publications datant déjà parfois de près de 10 ans, donc prophétiques, et surtout utile à nos politiques.
À partir d’indicateurs démographiques, il est possible d’illustrer quelques-unes des grandes mutations du couple et de la famille en France : déclin du mariage, création du pacte civil de solidarité, reconnaissance des unions de même sexe ou encore banalisation des séparations et remises en couple figurent parmi les changements majeurs du dernier quart de siècle. Celles-ci s’accompagnant d’une modification des comportements de fécondité et d’une diversification des structures familiales. (Arnaud Régnier-Loilier)
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Mercredi 24 Janvier à 12:16
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3BrindamourMercredi 24 Janvier à 10:30Après le régime crétois on devrait adopter le régime nigérien.
Au Niger ils ont le record du monde du nombre d’enfants moyen par femme: huit.Quand je suis né en 1960 il y avait 50 millions de Français . Aujourd’hui nous sommes 68 millions. Et on chiale parce qu’on ne fait pas assez de gosses.
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Mercredi 24 Janvier à 12:22
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Mais, non.....
Il ne faut pas dramatiser la situation :
Le "nombre d'enfants par femme" est particulièrement stigmatisant
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Mercredi 24 Janvier à 14:37
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Je vois deux raisons de rester optimiste :
- Nous ne sommes pas mal placés en terme de fécondité: Il n'y a pas si longtemps, en 2016, notre taux de fécondité de 1,98 était au niveau de l'Arabie Saoudite, du Sri Lanka, du Turkménistan, de la Lybie, et de la Turquie.
- Et pour ce qui est de la fin de l'humanité, nous avons toutes les raisons de rester optimistes : non seulement le Niger, le Burundi, le Mali, la Somalie, l'Ouganda mettent l'humanité à l'abri d'une extinction, avec des taux de fécondité très supérieurs aux nôtres, mais en plus, ils ne demandent qu'à nous aider à régler nos problèmes de natalité-fécondité par une politique migratoire dont ils auront eux-mêmes défini les règles
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Jeudi 25 Janvier à 13:24
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Je ferais bien une comparaison entre les poules pondeuses qui pondent moins au fil des années et les femmes qui veulent des enfants sur le tard mais même si ce serait peut-être pertinent (mais je n'en suis pas sûr), certains et surtout certaines jugeraient que ce n'est pas politiquement correct.
Ce n'est qu'un effet de la nature qui s'applique à la plupart des espèces.