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    Ces personnages historiques auraient été atteints d'épilepsie de façon transitoire ou chronique (en cliquant sur l'un des 12 premiers portraits vous pouvez obtenir des détails). Une seule femme figure dans cette galerie alors que la maladie est aussi fréquente que chez l'homme. Question de notoriété, à moins que le diagnostic d'hystérie ou  celui de "possession" ait été plus volontiers posé. La crise épileptique est provoquée par une décharge électrique du cerveau. La crise peut revêtir des formes multiples, elle peut être unique,  et on ne parle d'épilepsie que si les crises se répètent.

    Vincent van Gogh (1853-1890) G. Jule César (100-44 a.Chr.n.) Gustave Flaubert (1821-1880) F.M. Dostoïewski (1823-1881)

    Vincent van Gogh
    peintre néerlandais

    G. Jule César
    homme d'état romain

    Gustave Flaubert
    écrivain français

    F.M. Dostoïewski
    écrivain russe

     
    Paul de Tarse (environ 10-64 p.Chr.n.) Héraclès Napoléon Bonaparte (1769-1821) Archiduc Charles d'Autriche

    Paul de Tarse
    Apôtre

    Héraclès
    héros grec

    Napoléon Bonaparte
    empereur français

    Charles d'Autriche
    chef d'armée habsbourgeois

     
    Pie IX (1792-1878) Louis II, Comte de Württemberg (1439-1457) Alfred Nobel (1833-1896) Lord Byron (1788-1824)

    Pie IX
    Pape

    Louis II
    Comte de Württemberg

    Alfred Nobel
    chimiste suédois

    Lord Byron
    poète anglais

     
    Alexandre le Grand Hermann von Helmholtz Jeanne d'Arc Molière

    Alexandre le Grand
    conquérant de la Perse

    Hermann von Helmholtz
    physicien allemand

    Jeanne d'Arc
    sainte française

    Molière
    dramaturge français

     
    Charles V. Rudi Dutschke Wladimir Iljitsch Lénine Socrate

    Charles V.
    empereur habsbourgeois

    Rudi Dutschke
    leader des étudiants allemand

    Wladimir Iljitsch Lénine
    révolutionnaire russe

    Socrate
    philosophe grec

     
      Cardinal Richelieu Margaux Hemingway  
     

    Cardinal Richelieu
    homme d'état français

    Margaux Hemingway
    actrice américaine

     

    © Musée allemand de l'épilepsie à Kork - Musée de l'épilepsie et de l'histoire de l'épilepsie

    C'est évidemment la crise généralisée qui est la plus impressionnante et même effrayante pour l'entourage. Perte de connaissance avec chute brutale, rigidité du corps avec blocage de la respiration, cyanose, morsure fréquente de la langue puis le corps est secoué par des convulsions jusqu'au réveil confus.

    Le patient est ainsi brutalement dépossédé de son corps qui fonctionne en-dehors de sa volonté et de sa conscience. On a donc pu penser que le corps était habité lors de ces crises par une entité surnaturelle, d'où les dénominations de "mal sacré" ou de "mal divin". En médecine on parle aussi de "grand mal" pour ces formes généralisées.

    Marc Gozlan rapporte dans Sciences et Avenir l'observation par des neurologues israéliens du délire religieux d'un ouvrier de 45 ans atteint d'une épilepsie résistante au traitement, par ailleurs très modérément porté sur la religion :

    "Huit heures après la dernière crise, alors qu’il est allongé sur son lit, le patient se fige soudainement et regarde fixement le plafond pendant plusieurs minutes, puis déclare qu’il sent que Dieu s’approche de lui. Il se met alors à doucement entonner des prières et à chercher sa kippa qu’il pose sur la tête. Puis, brusquement, crie « Et toi, Dieu, mon Seigneur ! ». Il déclare alors que Dieu s’est révélé, lui ordonnant d’apporter la rédemption au peuple d’Israël. Le patient se lève alors et retire de son cuir chevelu toutes les électrodes de l’électroencéphalogramme. Il se met ensuite à déambuler dans le service et tente de convaincre les gens de le suivre en déclarant « Dieu m’a envoyé vers vous ». Interrogé par les neurologues, il concède ne pas avoir de plan précis mais est certain que Dieu va lui donner ses instructions afin que lui-même et les gens qui le suivront sachent que faire sur le chemin de la rédemption. Cet état psychotique va disparaître en quelques heures sous traitement neuroleptique." 

    http://biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr 

    Dans un article précédent 211. Révélations, la question avait été posée de savoir si les prophètes n'étaient pas psychotiques. A présent, on peut se demander si certains n'étaient pas épileptiques.

    Dieu seul le sait.

     

     


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    Il y a trois ans on aurait pu fêter le centenaire de l’invention du zip ou « fermeture Eclair ». Ce fut un progrès pour ouvrir ou fermer les braguettes puisque les manchots peuvent depuis plus aisément se servir de leur main restante pour uriner, et l’ensemble du sexe masculin a pu apprécier la rapidité de la manœuvre d’extirpation en cas d’urgence.

    Cependant, on sait que tout progrès a son revers et le zip s’est révélé à l’usage être l’ennemi le plus redoutable du prépuce.

    J’entends d’ici les circoncis ricaner, mais sachez que le scrotum n'est pas à l'abri.

    Près de 2000 adultes se zippe le prépuce chaque année aux USA, accident dénommé par les urologues : syndrome ZIRPI (zipper-related penile injury). Le zip peut ainsi s’enorgueillir de représenter la principale cause de traumatisme pénien chez l’Américain adulte (surtout s’il ne porte pas de sous-vêtements) alors que chez les enfants, ce sont les accidents de lunettes de WC qui arrivent en tête, mais le zip arrive en deuxième position.

    Au récent congrès de l’Association Américaine d’Urologie, un urologue s’est élevé contre le zip qu’il considère comme un instrument de torture et s’étonne que le Velcro ne l’a pas remplacé.

    Le ricanement des circoncis

    Ceux qui ont vu le film déjà ancien « Le grand blond avec une chaussure noire » se souviennent sans doute de la scène un peu chaude entre Mireille Darc et Pierre Richard où au mauvais moment la fermeture Eclair du malheureux se coince sous le regard navré (notamment de Bernard Blier) de ceux qui les surveillaient secrètement.

    Source : Journal International de Médecine et Wyner J : A century of urological mayhem from zippers. Congrés annuel de l’American Urological Association (San Diego, Californie) : 6-10 mai 2016. 


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    Cette photo montrant Arnaud Montebourg gravissant, comme chaque année depuis 2004, le mont Beuvray, en Bourgogne, le jour où le Saint-Esprit descendit sur les apôtres, fait plutôt ricaner tant cette promenade est une caricature de l’autopromotion et de la vanité politicienne.

    Le héros, avec sac à dos, entouré d’un essaim de journalistes hérissé de micros et de caméras (mais sans sac à dos) pour recueillir les paroles du marcheur héroïque et en espérant une déclaration susceptible de bruisser et de gazouiller dans les médias et sur les réseaux sociaux.

    Des journalistes tournoyant comme des mouches à merde autour d’un micro-événement sans intérêt alors que le pays connaît une situation préoccupante.

    C’est au sommet de ce mont que Vercingétorix avait uni les tribus gauloises avant d'affronter les armées de Jules César.

    Avec le succès que l’on sait. 


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    MELODRAME DIVIN

    Robert Campin « La trinité affligée (le trône de Dieu) »



    Dieu sur Son trône Se tient Lui-même dans Ses bras,

    Sa part souffrante comme un pantin inerte

    Que le montreur abandonne à sa perte.

    Un Dieu éternel peut-Il souffrir et mourir ici-bas ?

     

    Si la mort de l’homme est le châtiment de la vie,

    Elle fait partie de la perfection du Seigneur,

    Capable de vivre l’agonie et de mourir en acteur

    Pour Se relever à la fin et être applaudi.

     

    Le Père sur Son trône semble affligé.

    Mais pourquoi en voudrait-Il aux humains ?

    Ne s’est-Il pas envoyé sur terre pour être tué ?

    Les acteurs ont suivi le script de Son dessein.

     

    Pourquoi culpabiliser les hommes ?

    Sans supplice le message serait tombé à plat,

    Sans Golgotha pas de Rome,

    Pas de Christianisme sans croix.

     

    La Bonne Nouvelle a pu se répandre

    Une fois le sang du supplice versé

    Et le Héros revenu de Ses cendres.

    Le mélodrame divin s’est bien terminé.

     

    Paul Obraska

     


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    213. Illusions sanitairesLa pollution de l’atmosphère des villes chinoises est telle que les images que l’on en montre ne permettent plus de voir le contour des bâtiments. Les Chinois dans les rues se protègent les voies aériennes et certains continuent à le faire à Paris dans les environs des Galeries Lafayette, lieu très prisé par les communistes asiatiques.

    Des études auraient montré que cette pollution tuerait par an près de 1,6 million de Chinois. Enfin, pour la plupart, il s’agit d’un raccourci car ce qui tue n’est pas la pollution mais la maladie respiratoire préexistante qu’elle peut aggraver.

    Quoi qu’il en soit, des petits malins vendent, pour 20 dollars pièce, des canettes d’air pur permettant de s’enivrer de 130 à 140 bouffées d’air censé provenir des côtes australiennes ou des montagnes du Canada, bien entendu, si c’est le cas, ces pures canettes sont véhiculées par des transports polluants.

    Cet air en conserve aurait un grand succès chez les Chinois soucieux de leur santé, bien que personne ne peut vérifier la provenance de l’air en boîte. Une inhalation de luxe d’une centaine de bouffées d’air théoriquement non pollué ne changera évidemment rien à la santé de quiconque à moins d’être branché de façon permanente sur des canettes d’air pur et à condition que celui-ci le soit, ce qui serait hors de prix.

    De la même façon, le consommateur qui attend surtout des produits bio des bénéfices pour sa santé (et accessoirement pour l’environnement) ne se fait-il pas des illusions ? On assiste ainsi à une inflation du label « bio » qui frise le ridicule mais pour le plus grand bénéfice des marchands : « Gouvernements, associations écologistes, grande distribution alimentaire, médias, se retrouvent pour vanter les vertus des produits bio. Et cette frénésie nous fait découvrir des produits insolites comme la limonade bio, les pneus bio, les jeans bio, les «cigarettes bio et équitables», les couches bio, les shampoings bio, les aliments bio pour chats jusqu’au «cercueil bio pour les amoureux de la nature»».

    213. Illusions sanitairesL’agriculture bio, elle, doit remplir un cahier de charges précis en adoptant des méthodes de production excluant les produits chimiques de synthèse (pesticides, engrais) et les OGM, méthodes et résultats étant dûment contrôlés. De ce fait les produits « bio » sont nettement plus chers que ceux issus de l’agriculture habituelle.

    La question est de savoir si ces produits « bio », plus onéreux, apportent un bénéfice en matière de santé (nous ne parlons pas des bénéfices sur l’environnement). Il ne semble pas que l’on ait démontré jusqu’à présent que ce bénéfice existe de façon significative.

    Inversement, il n’est pas exclu que les produits agricoles « bio » en utilisant des engrais naturels, vecteurs possibles de microbes et de parasites, pourraient parfois comporter un risque pour la santé. Une grave crise sanitaire a d’ailleurs eu lieu en Allemagne en 2011 (300O malades, 43 décès !), des graines germées ayant été contaminées par une souche pathogène de la bactérie E. coli (origine fécale) et produites par une ferme allemande pratiquant l’agriculture biologique.

    Nature, naturel, mots magiques qui confèrent à un produit un caractère d’innocuité, un zeste d’innocence édénique. Dire que ce qui est naturel est bon pour la santé parce que naturel est une idée fausse mais rémunératrice.


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    En avril dernier la France a voté la résolution de l’UNESCO niant tout lien entre le peuple juif et Jérusalem.

    Les régimes totalitaires et les extrémistes de tout poil ont la manie, parfois ubuesque, de réviser l’histoire pour en exclure les évènements qui ne vont pas dans leur sens ou pour les travestir dans le sens qui leur convient. Ce fut le cas des nazis, des communistes, des négationnistes, et aujourd’hui des islamistes qui estiment que l’histoire préislamique n’existe pas, mais comme les pierres attestent de son existence, ils s’efforcent de les faire disparaître à coups d’explosifs : destruction des Bouddhas géants d’Afghanistan ou des temples de Palmyre entre autres.

    L’existence des vestiges millénaires de la présence juive en Palestine est intolérable dans la perspective arabe dont l’histoire islamique ne date que du VIIe siècle. Ne pouvant les détruire, les musulmans cherchent à se les approprier avec la complicité des idiots utiles qui foisonnent dans les instances onusiennes.

    Déjà en 2015, l’UNESCO s’était ridiculisé en déclarant que le tombeau de la juive Rachel à Bethléem, le troisième site saint du judaïsme, et le Tombeau des Patriarches à Hébron, le plus ancien site juif et la deuxième site saint, étaient des lieux saints musulmans.

    Pour continuer à faire plaisir aux Arabes, l’UNESCO persiste dans son révisionnisme historique et a été jusqu’à arabiser le Mur de Lamentations, vestige du second Temple détruit en 70 par les Romains après la défaite des juifs qui les avaient combattus.

    On comprend l’intérêt politique pour les Arabes de ce révisionnisme historique dont personne n’est dupe. Mais pourquoi la France s’est-elle prêtée à cette mascarade ?

    Aussi étonnantes sont les réactions des responsables (sic) français :

    Celle de Jean-Marc Ayrault, notre brillant ministre des Affaires étrangères, qui a déclaré le 10 mai, devant l’Assemblée nationale, trois semaines après le vote à l’Unesco, que « Jérusalem appartient à tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans », en ajoutant : « S’il y a une incompréhension du fait de certaines formulations dans cette résolution, je le regrette. » Alors pourquoi l’avoir votée ?

    Celle de Manuel Valls, le lendemain : « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote. »

    Ce vote aurait dû être évité ?! Eh ! Manuel n’es-tu pas le chef du gouvernement de la France ? La diplomatie française se passe donc de ton avis et vote pour une résolution avec laquelle tu n’es pas d’accord.

    On hésite entre l’incompétence et la lâcheté[1].

     

    [1] Cette résolution révisionniste a été approuvée par trente-trois pays, dont la France, la Russie, l’Espagne et la Suède. Dix sept pays se sont abstenus et six seulement ont voté contre : les États-Unis, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.


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    La récréation continue Place de la République et son parc d'attraction sera bientôt complété par un cinéma improvisé en utilisant une bouche de métro (fermée) et en couvrant l'escalier par une canopée.

    Ces trentenaires ont incontestablement de l'imagination pour s'amuser.

    Les citoyens employés de la ville de Paris qui seront obligés de nettoyer derrière eux s'amuseront sans doute beaucoup moins. Mais qu'ils sachent que l'orthostatisme nocturne récréatif n'a été instauré que pour les libérer du joug du capital.


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    Lors d'une conférence donnée à l'université du Caire, Salah Abdel Sadek, le chef des services de renseignement, a accusé le dessin animé Tom et Jerry de participer à la montée de l'extrémisme et de la violence dans le monde arabe. 

    « Le dessin animé Tom et Jerry présente la violence de manière drôle et émet l'idée que, oui, je peux frapper quelqu'un... et je peux le faire sauter avec des explosifs. Ce discours devient naturel dans l'esprit du téléspectateur ». (Source : Le pure-player égyptien Egyptian Streets et Slate Afrique.)

     

    L'origine de la violence

    Illustration dans Tom et Jerry de la répression de l’opposition en Egypte

    Adonis, poète d’origine syrienne (interview dans Slate.fr) a déclaré :

    « J’ai compté 80 versets sur la Géhenne (l’enfer). [...] Le kufr (mécréance) et ses dérivés figurent dans 518 versets, le supplice et ses dérivés font l’objet de plus de 370 versets. Sur 3.000 versets, 518 portent sur le châtiment. »

    L'origine de la violence

     Illustration dans Tom et Jerry de la décapitation.

     « Afin de retrouver le paradis, il y a des milliers de gens qui sont prêts à se faire exploser eux-mêmes. Car le paradis qui les attend est le lieu d’une jouissance masculine éternelle. » (Adonis)

     

    L'origine de la violence

    Illustration dans Tom et Jerry sur la façon d’inciter un débile à se faire exploser.


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    Salvador Dali "Le Christ de St Jean sur la croix"


    TRANSIT

     

    Qui suis-je ? Homme ou Dieu ?

    Diantre ! Les deux ?

    Où suis-je ? Entre la terre et les cieux,

    En transit, entre les deux.

    Difficile de trouver sa place dans l’univers.

    Où vais-je ? Comme tous : à la recherche du Père.

     

    Alors c’est décidé, je rejoins l’Eternel.

    Son regard pèse sur mes épaules,

    Je suis en route vers le ciel,

    J’ai terminé mon rôle.

     

    De Là-Haut, Il me voit, cloué sur ma croix, revenir.

    Dommage. Mais j’emporte de beaux souvenirs,

    En montant je regarde l’eau refléter les cieux,

    Les villes bruyantes et les déserts silencieux,

    L’argent des montagnes et l’or des plaines,

    Les mortels entre plaisirs et peines.

     

    Je me souviens de la douceur et du charme féminins,

    J’ai regardé vivre les femmes avec des yeux humains,

    Et je me demande si ce n’est pas d’abord l’homme

    Qui, emporté par son désir, a croqué la pomme,

    Et accusé la femme de lui avoir forcé la main.

     

    Enfin quel que soit le coupable, j’ai racheté leurs fautes,

    Mais ils continuent et pour pécher aucun n’hésite,

    Je ne peux pas descendre à chaque fois qu’ils fautent,

    Ne devrais-je pas, mon Père, rester en transit ?

     

     Paul Obraska

     

    C'est le tableau de Dali que je préfère. Lors de la première parution de ce poème en 2008, Souliko, blogueuse et peintre, avait fait ce commentaire : "Ce tableau de Dali est une vraie merveille : dans sa construction (la perspective aérienne est extraordinaire), les couleurs, la technique, le clair-obscur, la paix qui s'en dégage malgré la croix...difficile d'exprimer son ressenti. Reste l'émotion...Dali aurait peint ce tableau d'après un dessin effectué par St Jean de la Croix." Je ne saurais mieux dire.

    J'ajoute que Jésus de Nazareth monte au ciel, non pas ressuscité, mais toujours cloué sur sa croix comme pour montrer à son Père le sacrifice qu'il a du subir, et en quelque sorte lui reprocher de l'avoir abandonné. Reprocher à Dieu cet abandon est d'ailleurs assez paradoxal puisque le Christ serait Dieu, à moins qu'il ne se fasse des reproches à lui-même, ce qui n'est pas exclu.

    Enfin, montrer en même temps la Crucifixion et l'Ascension efface le mystère de ces quarante jours d'errance sur terre entre la résurrection et l'ascension.

     


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    Le goût de l'oppression

    La CGT, dont on connaît la pondération, vient de diffuser cette affiche sanglante (succédant à une autre, également du meilleur goût) pour protester contre ce qu’elle estime être une répression policière sans mesure face aux manifestants dont les motivations sont respectables, mais malheureusement régulièrement accompagnés d’escadrons de casseurs internationaux.

    Cette affiche illustre le goût de l’oppression et le désir de lui résister. Beaucoup sur les places et dans les rues jouent aux opprimés face à une dictature répressive.

    L’ennui est qu’elle n’existe pas.

    Quand on entend à « Nuit debout » des participants se réjouir d’avoir enfin une liberté de parole comme si la liberté d’expression n’existait pas en France, que les journaux d’opposition étaient interdits, les journalistes en prison et les manifestations réprimées par l’armée.

    Alors on joue à être opprimé en forçant le trait jusqu’à la caricature (et comme dirait l’autre « plus c’est gros, plus ça passe") en attendant le premier mort, évoqué par Mélenchon, de préférence un manifestant (ou à défaut un casseur) plutôt qu’un policier, ce qui serait contre-productif.


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