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    SPORT

    Des régates ont été organisées en Mer Egée. L’épreuve la plus originale consiste à embarquer le maximum de passagers dans un canot pneumatique. L’équipe qui remportera le trophée est celle qui comportera le plus de membres et dont l’embarcation n’aura pas sombré avant d’atteindre son but. C’est le nombre de passagers qui est pris en compte et non le poids, d’où l’intérêt d’embarquer des femmes et des enfants.

    ART

    Un concours international propose aux artistes un sujet unique : la représentation d’un enfant couché sur le ventre. Tous les modes de représentation : dessins, peintures, photos, et tous les matériaux sont autorisés y compris le matériel humain et même le sable. Une obligation : utiliser le bleu et le rouge.  

    TOURISME

    L’activité touristique en Turquie, en Jordanie, au Liban et en Europe connait une recrudescence inhabituelle. Les hôteliers sont débordés, et les camps de camping sont pris d’assaut. Les associations de consommateurs mettent en garde les voyageurs : l’affluence est telle que des passeurs malhonnêtes proposent des circuits à des prix déraisonnables et sans garantie.

    ETHNOLOGIE

    Les Hongrois étudient le comportement d’un groupe de l’espèce homo sapiens lorsque l’on jette de la nourriture dans l’enclos où il est enfermé.

    AERONAUTIQUE

    Le salon international a lieu en Syrie où sont exposés des avions de toute provenance, notamment américains, russes et même français. Les experts s’inquiètent de l’absence de précautions pour éviter un accident. Cette inquiétude a gagné les spectateurs qui ont spontanément quitté les lieux.

    CIRCULATION

    Les trains vers l’Allemagne sont bondés. C’est déjà arrivé.

     

    Brèves ignobles

    Courbet : « Le désespéré »


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    Ce week-end, le temps étant très incertain, une sortie s’impose pour entrer de plein pied dans l’obscurantisme : le salon de la femme musulmane qui se tient à Pontoise. Si vous avez perdu la première journée, ne ratez pas la seconde en amenant la gent féminine de votre famille qu’il est préférable, par prudence, de voiler (voir ci-dessous).

    En voici le programme dont les conférences sont tenues, comme il se doit, par des hommes, prédicateurs intégristes bien connus, avec cependant une représentante du sexe hyperfaible, signe d’une tolérance qu’il faut ici saluer et qui traitera de la question délicate suivante : «L'islam traite-t-il la femme et l'homme de la même manière?».

    La femme est la plus noble conquête de l’homme

    Ce salon insiste sur les activités propres aux femmes comme la cuisine et le shopping et elles auront la chance de bénéficier d’un espace «100 % femmes» qui permettra aux femmes de se retrouver «rien qu'entre elles», comme la volaille dans une basse-cour où elles pourront caqueter librement sans le regard de leurs maîtres.

    Rachid Abou Houdeyfa, imam de la mosquée de Brest, proche du Collectif contre l'islamophobie en France, enjoint sur les réseaux sociaux les femmes musulmanes à porter le voile islamique sous peine d'encourir les feux de l'Enfer dans l'au-delà, et des agressions sexuelles en ce bas-monde: «Si la femme sort sans honneur, qu'elle ne s'étonne pas que les hommes abusent de cette femme-là».

    Autrement dit, cet imam qui exerce ses activités dans la bonne ville de Brest délivre à ses ouailles un permis de violer : il est tout à fait licite de violer une femme si elle ne porte pas le voile islamique et qu’elle ne vienne pas se plaindre ensuite !

    Nader Abou Anas, prédicateur qui enseigne le coran et l'arabe au sein de l'association D'CLIC à Bobigny et qui tient un site communautaire. Lors d'un précédent salon musulman où il était invité, il a déclaré: «La femme, elle ne sort de chez elle qu'avec la permission de son mari (…) Le soir, il a un besoin, il a une envie, elle ne veut pas... L'homme il craque… Qu'elle sache que les anges la maudissent toute la nuit dans le cas où elle se refuse à son mari sans raison valable.» Il donnera une conférence sur «la valorisation de la femme en islam» (sic), en compagnie de Medhi Kébir, prédicateur à la mosquée de Villetaneuse connu pour ses prêches intégristes et misogynes.

    Ne sont-ils pas un peu obsédés par la fornication ? Cela se soigne.

    Pépère, ne pourrais-tu pas envoyer quelques avions de reconnaissance au-dessus de Pontoise ?

     

    Source : Le Figaro.


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    Garder les pieds sur terreJe n’ai ni vu, ni entendu la conférence de presse de F. Hollande. Rien de personnel. Cela fait de nombreuses années que je m’abstiens d’assister en direct aux prestations élyséennes.

    J’évite les émotions.

    Aussi est-ce la rumeur qui m’a transmis que la France allait entrer en guerre en Syrie contre l’Etat islamique qui occupe les deux tiers du territoire de ce pays, et on comprend que celui-ci se vide de ses habitants pour peupler les pays voisins, et si possible l’Europe où il y a matière à faire étant donné le nombre d’infidèles qui la peuple.

    Comment reconquérir la Syrie et arrêter le flux des réfugiés ? Notre chef de guerre (voir ci-contre le dessin de Kiro paru dans la Canard enchaîné du 9/09/15) envisage, mais oui, des vols de reconnaissance de l’aviation française (indépendamment des Américains qui le font depuis longtemps).

    Des vols de reconnaissance ! Tremblez misérables ! C’est que les hommes en noir sont très pudiques, et être vus dans leurs frasques par un objet céleste ne peut que les affoler.

    N’étant pas expert militaire, j’ignore l’efficacité que l’on peut attendre d’un survol du champ de bataille car le tapis volant de bombes qui recouvre l’Irak n’a pas empêché les hommes en noir de continuer de recruter, d’avancer, de vendre les femmes non musulmanes, de violer, de décapiter et de faire fuir les populations.

    Si l’on en croit l’extrait d’un article d’Alain Finkielkraut paru dans Causeur de septembre 2015, pour l’instant, en gardant les pieds sur terre, il y a peut-être des choses à faire dans l’hexagone.

    Garder les pieds sur terre


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    Tragi-comédie

    J’avoue que cette photo d’une trentaine de Marocains et Marocaines rendant hommage sur une plage de Rabat au petit Aylan Kurdi retrouvé mort noyé sur une plage turque me rend mal à l’aise.

    Ce simulacre mortuaire pendant une vingtaine de minutes imitant la position de l’enfant mort, telle qu’elle a été photographiée et largement diffusée, tient plus de la tragi-comédie que de l’hommage. D’autant plus que les motivations du voyage hasardeux de la famille Kurdi prêtent peut-être à discussion.

    Personne n’a fait de simulacre mortuaire pour les enfants non musulmans assassinés par les coupeurs de têtes, parce que non musulmans, et dont on évite de montrer les photos tant elles sont cruelles.

    Contre quoi et qui protestaient ces Marocains ?

    Contre l’Europe ? Qui a tout de même accueilli depuis le début de l’année 366402 personnes ayant traversé la Méditerranée et qui n’est aucunement responsable des 2800 disparus.

    Contre les passeurs ? Qui prennent beaucoup d’argent pour entasser ces malheureux dans des embarcations fragiles.

    Contre les musulmans de l’Etat islamique dont les décapitations et les viols font fuir les populations ?

    Contre Bachar el-Assad, allié des Russes et de l’Iran, qui participe au massacre de sa propre population ?

    Non, manifestement, ces Marocains protestent contre les Européens coupables, forcément coupables, de ne pas affréter des bateaux pour aller chercher les migrants voulant fuir leur pays.*

    Que ces Marocains imitant l’enfant mort se rassurent, le flot ininterrompu des migrants cherchant à sauver leur vie ou aspirant à une vie meilleure emprunte à présent la voie terrestre qui s’avère plus sûre.

    Mais combien de réfugiés authentiques ?

    Tout le monde a été frappé de voir sur les photos et les vidéos une écrasante majorité d’hommes parmi ces réfugiés. Cependant d’après l’UNICEF, en Macédoine, un tiers serait constitué de femmes et d’enfants.

    D’après cette statistique de l’UNICEF, admettons que 30% de ces réfugiés venus par voie terrestre sont des femmes et des enfants (et là ce sont des réfugiés authentiques) et que les familles, pour schématiser, sont constituées d’une femme (10%), d’un homme (10%) et de deux enfants (20%), les familles fuyant la guerre représenteraient 40% des immigrés.

    Resteraient 60% d’hommes seuls (au moins), le plus souvent jeunes.

    Ces hommes seuls qu’ont-ils fait de leurs femmes et/ou de leurs sœurs ?

    Les ont-ils laissées lâchement en zones de guerre comme quantités négligeables ou s'ils sont mariés (mais la majorité est jeune) espèrent-ils un regroupement familial ? Ou viennent-ils en Europe pour des raisons économiques afin d’améliorer le sort de ceux qui sont restés au pays ?

    Et je vous prie de m’excuser pour ces calculs un peu sordides s’agissant du malheur des autres, mais j’ai trouvé irritant et indécent ce simulacre mortuaire. Cet enfant mort a droit à notre respect, sans être sans cesse instrumentalisé.

    *Cette "démonstration" sur la plage de Rabat, applaudie par les spectateurs, a été organisée par une actrice marocaine. Un journaliste y participant a déclaré que la Méditerranée devrait rester un espace de partage et d'échanges et non une barrière. Mais il me semble que ces échanges existent : l'Europe accueille les migrants venus du sud et le Maroc les touristes venus du nord.

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    Dans le commentaire 18, Souris donc m'a signalé que sur une plage de Gaza on n'a pas hésité à instrumentaliser de façon quasi ludique la mort d'un enfant.

    Tragi-comédie


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    Depuis près de deux ans le directeur de l’UIT de Saint-Denis (annexe de l’Université Paris XIII), Samuel Mayol, et ses proches reçoivent des SMS menaçants dont voici un exemple qui date du 26 août dernier :

    La violence est inculte mais persévérante

    Ces menaces ont succédé à la destitution de Rachid Zouhhad qui était à la tête d’un département où le personnel recruté était non qualifié, ce qui n’avait d’ailleurs aucune importance puisque les cours n’étaient pas donnés mais dont les heures étaient néanmoins comptabilisées.

    Ce brave Rachid responsable du département dit qu’il n’y est pour rien, alors qu’il semble s’agir d’une récidive puisqu’il avait été mis en cause par les inspecteurs de l'Éducation nationale en 2004 pour des faits semblables à Bobigny. Son avocat, maître Bouziane Behillil, avait réussi à l'époque à faire annuler, pour vices de procédure, des sanctions prises contre son client et l'un de ses proches. Les desseins de la justice sont impénétrables car cet avocat considère que puisqu’il y a eu vices de procédure à l’origine de l’annulation des sanctions, les faits incriminés sont devenus « un tissu de mensonges ».

    Il s’y ajoute une sombre histoire de distribution de sandwichs hallal et de tapis de prière que, par prudence, j'évite de développer

    Samuel Mayol qui a osé s’attaquer à ce petit trafic communautaire a été roué de coups en plein Paris en mai 2014 assortis d’un « on t’avait prévenu ».

    « Les menaces ne cesseront plus : livres ornés de têtes de mort envoyés à son adresse personnelle en décembre, graffitis antisémites sur la porte de son bureau et de l'une de ses collaboratrices avant les vacances. ».

    Mr Rachid Zouhhad est très confiant dans la suite des évènements.

    Il n’a pas tort car Samuel Mayol n’a guère été soutenu jusqu’à présent par sa hiérarchie qui lui reproche même de faire des vagues médiatisées. Le président de l'université Paris-XIII dont dépend l'IUT, déclarant : « Cela donne une mauvaise image de notre université et cela nuit aux investigations en cours ». On voit que ce qui compte pour cet universitaire ce n'est pas la vérité, mais d'avoir une image favorable aussi fausse soit-elle.

    On vit une époque formidable.

    Source Le Point.fr du 7/09/15


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    La main tendue, coupée

    © REUTERS/Gary Cameron

    Obama rassure le roi Salman d'Arabie saoudite sur l'accord iranien, avec en perspective, pour apaiser les craintes saoudiennes, d’une aide militaire d’un milliard de dollars, annoncée par le New York Times, alors que la France a déjà contribué avec bonheur à armer cet allié des sables, mouvant.

    Rien  n’est plus enivrant que le parfum d’Arabie issu du pétrole.

    Mais qui nous rassurera vis-à-vis de l’Arabie saoudite ?

    Son comportement n’a-t-il pas quelques similitudes avec celui de l’Etat islamique ? Fouet et emprisonnement pour un ersatz de protestation, mise sous tutelle jusqu’à l’absurde de leurs femmes*, esclavagisme à peine voilée**, amputations, décapitations…

    Et certains vont jusqu’à dire que des Saoudiens ne répugneraient pas à financer des groupes terroristes après s’être penchés sur le berceau d’Al- Qaida.

    Mais je ne doute pas une seconde qu’ils sont aujourd’hui bouleversés par l’exode des Syriens et des Iraquiens qui, pourtant, se tournent bizarrement vers les infidèles pour les sauver, ce qui doit les ulcérer alors qu’ils étaient prêts à leur tendre la main, et à les accueillir bras ouverts dans leur vaste pays sous-peuplé et riche.

     

    * Quinze jeunes filles moururent dans l'incendie de leur école car la police religieuse empêcha les pompiers de les secourir en l'absence de leurs tuteurs.

    ** Jinan, une yézidie âgée de 18 ans, raconte dans son récit paru chez Fayard, qu'après avoir été enlevée par les coupeurs de têtes islamistes, elle fut exposée sur un marché et achetée pour l'équivalent de huit dollars. Des Saoudiens faisaient également leurs achats d'esclaves féminines sur ce marché. Elle eut à subir le pire avant de pouvoir s'échapper et de rejoindre les positions des peshmergas du Kurdistan.


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    "Tant qu'il y aura des hommes"

    Sur ce quai d'une gare hongroise où les réfugiés se pressent pour monter dans un train qu'ils espèrent en partance pour l'Allemagne ou l'Autriche, on ne voit que des hommes.

    Les femmes sont-elles déjà montées dans le train en priorité ? Sont-elles pour la plupart restées dans leur pays en guerre ? Les hommes qui ont fui leur pays sont-ils pour la plupart célibataires ? Sont-elles séparées des hommes sur le quai ?

    "Tant qu'il y aura des hommes"

    Réfugiés se rendant à pied de la Hongrie à la frontière autrichienne en empruntant l'autoroute.

    Où sont les femmes ? La vidéo montre qu'il y en a tout de même quelques-unes.

    "Tant qu'il y aura des hommes"

    Les femmes doivent sans doute faire canot à part et les hommes abordent l'île grecque de Kos en éclaireurs


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    Contraste

    Contraste


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    Le Figaro (Lifestyle) publie une enquête sur Le difficile art d'être heureux :

    N'ayant pas été sollicité pour participer à cette enquête, j'aimerais néanmoins apporter mon obole en publiant à nouveau l'article que j'avais commis en 2008 et qui compte tenu du sujet reste toujours d'actualité :

    Depuis des millénaires la recherche du bonheur est l’objectif principal des hommes (et probablement des animaux non humains). A vrai dire, on ne recherche pas le bonheur : on le trouve et le plus souvent d’ailleurs après l’avoir perdu. Depuis longtemps philosophes et sages se sont penchés sur la question et beaucoup ont abouti aux conclusions suivantes : pour être heureux, il ne faut pas souffrir et pour ne pas souffrir il ne faut pas s’exposer aux souffrances et donc en faire le moins possible ou alors agir et accepter la souffrance qui ne dépend pas de nous en tirant une sérénité de cette maîtrise.

    Après les penseurs, sociologues, psychologues, psychiatres, neurologues et scientifiques ont abordé cette question irritante et tenté de préciser les paramètres du bonheur. En voici une vision médico-sociale :

    La moitié de notre aptitude au bonheur serait innée, liée à notre programmation génétique, c’est en tout cas ce qu’affirme le généticien David Lykken après avoir étudié des jumeaux monozygotes ayant évolué dans des milieux très différents. Sans doute en partie par l’intermédiaire de la chimie du cerveau : sécrétion de dopamine en cas d’accomplissement personnel, d’opioïdes en cas de sensation agréable, de sérotonine pour l’humeur (sécrétion favorisée par la consommation de produits sucrés). C’est non la sécrétion mais la quantité secrétée qui importe dans l’éclosion du bonheur (je pense que certaines béatitudes laissent penser qu'il existe un risque d'over dose).

    Les évènements extérieurs ne joueraient que pour 10%. La guerre et les catastrophes ne sont pas incluses dans ces évènements.

    Restent 40% qui dépendent plus ou moins de nous et dans lesquels on peut mettre les ingrédients suivants :

    L’argent. C’est en tout cas le résultat d’un sondage CSA pour la moitié des Français, alors que la santé domine pour seulement un tiers d’entre eux. Il y a donc un secret pour profiter de son argent dans la tombe ?

    Vivre en couple (mais l’amour ne semble pas avoir été pris en compte). Les divorcés ont quatre fois plus de risque d’avoir un épisode dépressif, selon une étude québécoise. J’ignore si l’on a retiré les femmes battues de la statistique.

    Participer à des associations. Peut-être pour comparer et trouver des gens plus malheureux que soi.

    La méditation serait un facteur favorable au bonheur (en se basant sur l’imagerie du cerveau), mais ce n’est pas donné à tout le monde (surtout pour dépister le bonheur sur l’IRM).

    Surmonter un malheur augmenterait l’aptitude au bonheur et à l’ouverture aux autres (Cyrulnik). C’est un moyen qu’il n’est pas conseillé de provoquer.

    Attraper le bonheur par contagion en côtoyant des gens heureux et la contamination pourrait durer un an. Selon une étude récente, chaque ami heureux augmenterait de 9% la probabilité de le devenir, alors que des amis ronchons diminueraient l’aptitude au bonheur de 7%.

    Nous entrons dans le domaine envié des mathématiques et des psychologues britanniques n’ont pas hésité à établir une formule mathématique du bonheur après l’interrogatoire d’un millier de personnes, la voici :

    Le bonheur = P + 5E + 3HLes secrets du bonheur (bis)

    P = caractéristiques personnels

    E = santé, capacité financière, amitié

    H = estime de soi, ambition, sens de l’humour

    Alors, heureux(se) ?

    Yue Minjun


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