• Rayon de soleil sur orchidée


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  • Je me suis permis de retranscrire ici la fin d’une chronique de Pascal Bruckner parue dans Libération du 25 février 2015, journal étiqueté à gauche.

    NB. Le titre ci-dessus n’est pas de Pascal Bruckner

    « Qui en France excuse l’islam radical, «comprend» le terrorisme, justifie l’antisémitisme des banlieues, brandit «l’islamophobie» pour dénoncer les réformateurs musulmans, les traiter de collabos, de harkis, défend bec et ongles le voile islamique, le halal, les droits séparés pour les femmes ? Une partie de l’extrême gauche : inconsolable d’avoir perdu le communisme, le prolétariat, le tiers-monde, elle se réfugie dans la défense d’un islam imaginaire dressé contre le grand Satan américain et son allié Israël, les deux figures du mal sur cette terre. Cette gauche-là dépassera bientôt la droite extrême dans sa haine des juifs, rebaptisée pudiquement d’antisionisme. Puisqu’elle a échoué en tout, il lui reste au moins l’éternel bouc émissaire judaïque contre qui se retourner. On voit ainsi apparaître ce nouvel objet politique : «l’antisémite antifasciste», comme l’était le principal profanateur du cimetière de Sarre-Union qui jurait de combattre le nazisme… jusqu’au dernier juif. Ce pourquoi tant de retraités du bolchevisme et du trotskisme se reconvertissent dans la bigoterie aux couleurs du croissant, dernier rempart contre le capitalisme maudit, soutiennent les prêcheurs les plus réactionnaires, embrassent les valeurs les plus contraires à leur camp. Leur subversion du système s’est inversée en apologie d’une doctrine régressive, leur vrai désir n’est plus l’émancipation du genre humain mais la servitude pour tous.

    L’islam a toute sa place en Europe, il a droit à cet égard à la liberté de culte, à des lieux de prière décents et au respect : à condition qu’il respecte lui-même les règles républicaines et laïques, ne réclame pas un statut extraterritorial, dérogation de piscine et de gymnastique pour les femmes, enseignement à part, sécession spirituelle, faveurs et privilèges divers. Il ne s’agit pas d’islamiser l’Europe mais d’européaniser l’islam : en faire une religion parmi d’autres, dotée des mêmes droits et devoirs, et qui pourrait éventuellement rayonner ensuite sur le reste du monde musulman. Pour cette tâche de longue haleine, il faut commencer par ne pas capituler, ne pas renier le cœur de notre héritage : l’esprit d’examen, l’égalité des sexes, la discrétion religieuse, le respect des droits et des libertés individuelles. Ces principes-là ne sont tout simplement pas négociables. »

     Pascal BRUCKNER Philosophe


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    Isabelle Prime est consultante en développement pour une entreprise américaine spécialisée dans la logistique des projets humanitaires, au Yémen depuis 2013.

    Les autorités françaises avaient demandé à leurs ressortissants de quitter ce pays en plein chaos au plus vite. La mission d’Isabelle Prime qui voulait quitter le pays la dernière consistait  à rechercher…

    Un logement.

    Cette jeune femme qui circulait sans escorte a été enlevée à Sanaa, la capitale. Par qui ? On ne le sait pas pour l’instant, les ravisseurs de diverses obédiences, dont la crapulerie, ne manquent pas dans la péninsule arabique.

    La suite est aisément prévisible : elle sera soit assassinée, soit plus vraisemblablement l’objet d’une rançon.

    Il y a des lieux où « l’humanitaire » n’a guère de sens. Je ne sais pas si Isabelle a contribué à améliorer le sort de quelques familles, amélioration qui, compte tenu de la situation, ne pourrait être que transitoire, mais en donnant l’opportunité à ses geôliers de s’armer davantage avec  l’argent d’une éventuelle rançon, cette consultante en développement aura dans ce cas contribué à celui de ses ravisseurs qui augmenteront ainsi leurs capacités de massacrer quelques innocents de plus ou de liquider quelques opposants en alimentant le chaos yéménite.

     Il y a des pays ou des circonstances où « l’humanitaire » fait parfois plus de mal que de bien.


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    John Michael O’neal est un prêtre du Massachusetts âgé de 71 ans. Le 29 janvier dernier, il est ressuscité après une mort clinique de 48 minutes pendant lesquelles son cœur s’était arrêté. C’est bigrement long 48 minutes ! Les médecins, dont il faut saluer l’opiniâtreté, ont réussi à faire redémarrer son cœur, et le prêtre est sorti de sa petite mort (pas de confusion avec l’orgasme SVP) apparemment avec un cerveau intact ou du moins équivalent à celui qu’il avait auparavant. Ce qui suggère que, malgré l’arrêt cardiaque prolongé, le cerveau a eu une perfusion minimale grâce aux manœuvres de réanimation permettant de le maintenir en vie.

    Rencontre du 5ème type*De son passage présumé pendant 48 minutes  dans l’au-delà, le prêtre ressuscité prétend avoir des souvenirs clairs et qui correspondent pour l’essentiel aux récits d’autres ressuscités : une sensation d’être sorti de son corps, une lumière intense, le sentiment d’être entouré d’amour…Ce qui, il faut l’avouer, est assez troublant et a déjà conduit à des études sur ces phénomènes pré ou per mortem (voir l’extrait d’un article précédent placé en appendice de ce billet)

    Le père O’neal va plus loin : il affirme être monté au ciel et d’avoir rencontré le Tout-puissant : "être de lumière"…"figure maternelle chaleureuse et réconfortante"…"Sa présence était à la fois immense et réconfortante"… "Elle avait une voix douce et apaisante et sa présence était aussi rassurante que l'étreinte d'une mère. Le fait que Dieu soit une Sainte-Mère au lieu d'un Saint-Père ne me dérange pas, elle est tout ce que j'espérais et même plus encore".

    Déclarer que Dieu est une femme risque de bouleverser les dogmes religieux, je frémis des conséquences qu’une telle nouvelle pourrait provoquer chez les musulmans qui considèrent la femme comme la moitié d’un homme. Allah étant grand, c’est peu probable pour ce qui le concerne, encore que la taille des femmes semble augmenter progressivement.

    Nous avons en tout cas la réaction du cardinal Sean P. O’Malley  qui, dans une déclaration publique, a expliqué que Dieu n’était pas une femme, et que le père O’neal avait subi des hallucinations. Déclaration qui amène quelques remarques : 

    - Une telle affirmation laisse supposer que Monseigneur Sean P. O’Malley a rencontré Dieu en personne et qu’il n’a eu aucune hésitation à reconnaître en Lui le stéréotype masculin.

    - Il est impensable pour ce cardinal que Dieu puisse être une femme, preuve de la misogynie persistante de l’Eglise.

    - Comment peut-on attribuer un sexe à une entité Toute-puissante, comme l’ont fait les peintres, avec l’accord du clergé catholique, en la représentant sous la forme d’un vieillard barbu (et pas commode) ?

    - Et s’il y a sexe (car il aurait été inopportun de le montrer en public sans en avoir la preuve), à quoi servirait-il ? De modèle peut-être, mais si nous sommes à Son image, cette similitude serait vraie pour les hommes et pas tout à fait pour les femmes, le clitoris n’ayant pas les dimensions requises. La situation serait inversée si Dieu est une femme et on comprend qu’à cette pensée le cardinal puisse se sentir froissé et son visage virer au pourpre en s’accordant avec bonheur à son habit sacerdotal.

    - Enfin, le père O’neal est accusé par sa hiérarchie d’avoir eu des hallucinations, ce qui est fort possible et même probable, mais pourquoi l’Eglise ne parle-t-elle pas plus souvent d’hallucinations lors des révélations, des visions, des miracles et autres mystères ?

    Une vision de l’Au-delà (« L’ascension des bénis ») par Jérôme Bosch

    * Le titre de ce billet est en référence à la classification de J. Allen Hynek : « Le ou les témoins prétendent être entrés en communication avec les occupants d'un ovni. »

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    La John Templeton Foundation de Philadelphie n’a pas hésité en 2012 à financer les recherches sur l’au-delà du philosophe John Martin Fischer pour un montant de 5 millions de dollars ! Avant de s’aventurer dans l’au-delà l’équipe pluridisciplinaire du philosophe compte d’abord rester sur le pas de la porte en étudiant les expériences de mort imminente. On sait que les Occidentaux en état de coma avancé ou de mort clinique épargnés in extremis décrivent souvent un tunnel au fond duquel brille une vive lumière (description qui correspond étonnamment au tableau de Bosch !). Les Japonais, eux, ont plutôt tendance à évoquer un jardin. Tunnel ou jardin, voilà qui peut rendre perplexe, les peuples auraient-ils chacun une entrée de l’au-delà qui leur est réservée selon une sorte d’apartheid ? Plus intéressant, Mr Fischer se penchera sur l’influence sur notre comportement de la croyance en l’au-delà. Plus ambitieux, il compte s’intéresser aux tentatives de prolonger la vie : “On commence à parler de télécharger notre esprit sur ordinateur, de scanner notre cerveau pour le préserver”. Cette équipe se veut « rigoureusement scientifique », les athées en doutent un peu en notant que des théologiens doivent participer à ces travaux


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    N’en déplaise aux antisémites se réclamant du christianisme, le dieu des chrétiens était né juif, et ayant déplu aux Romains par ses agissements qu’ils considéraient comme suspects de rébellion, il paya cette naissance de sa vie. Comme tout juif, à qui on attribue automatiquement la bosse du commerce, Jésus racheta par sa mort tous les péchés du monde, transaction qui fut en réalité une mauvaise affaire car le péché est invendable puisque chacun peut l’obtenir gratis.

     Comme tout juif, Jésus de Nazareth fut circoncis huit jours après sa naissance. Les chrétiens, qui ne furent pas dans le passé à une contradiction près, massacrèrent pendant des siècles les descendants du peuple choisi par leur dieu pour se manifester, et qui avait été séduit par ses miracles, dès que l’occasion se présentait, et même lorsqu’elle ne se présentait pas. Ils fêtèrent longtemps  la circoncision de leur dieu le 1er janvier, fête pudiquement escamotée par l’Eglise catholique depuis quelques décennies.

    Le prépuce astronomique

    Il faut saluer la prémonition du rabbin qui pratiqua la circoncision du petit Jésus car il faut croire, si l’on se réfère à la suite des évènements, qu’il conserva le prépuce du nouveau-né en soupçonnant sa nature divine au lieu de le jeter comme d’habitude.

     Pierre Barthélémy (qui tient un blog scientifique dans le Monde) a exhumé un vieil article du Journal of Urology de juillet 2007 où les auteurs néerlando-américains se sont livrés à une enquête sur le destin de ce bout de peau : le Saint Prépuce, qui, oublié pendant des siècles, fit une apparition remarquée au Moyen Âge, car constituant une attraction de choix pour les pèlerins, bien supérieure aux dents de lait, aux phanères ou au sang du Christ.

     Le Praeputium Domini aurait été vu un peu partout, et le Journal of Urology a recensé 21 églises ou abbayes (dont 13 en France) ayant exposé le précieux bout de peau. Catherine de Sienne, au XIV siècle, pour marquer son mariage mystique avec le Christ aurait enfilé le prépuce à son doigt en guise d’alliance. A la même époque, la religieuse autrichienne Agnès Blannbekin aurait senti le Saint Prépuce sur sa langue, et l’aurait avalé une centaine de fois, ce qui laisse rêveur sur la signification de ce miracle.

     Cette étude rapporte également que le théologien italien du XVIIe siècle Leone Allacci considérait, lui, que le prépuce avait accompagné son propriétaire en montant au ciel, et qu’il aurait ainsi formé les anneaux de Saturne. Grandiose.

     Rubens : « Circoncision de Jésus »


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    Bien que nombre de prêtres ont contribué et parfois de façon décisive aux progrès scientifiques, les religions, et souvent leurs fidèles, ont toujours beaucoup de mal à les digérer car s’opposant aux textes sur lesquels elles se fondent, ce qui n’est pas étonnant puisqu’ils ont été écrits à une époque où la science était balbutiante. Cette digestion est d’autant plus douloureuse, et quasi mécréante, s’il est affirmé que ces textes furent inspirés par Dieu ou carrément dictés par Lui.

    Malgré les multiples preuves scientifiques apportées à la théorie de l’évolution, beaucoup d’Etatsuniens continuent à croire dur comme fer à la véracité du récit de la Genèse. En 2012, un sondage de l'institut Gallup montra que 46 % des Américains croient que "Dieu a créé les êtres humains d'un coup, sous leur forme actuelle, il y a plus ou moins 10 000 ans".

    Des dignitaires islamiques ne sont pas en reste, et on peut voir actuellement dans la presse la remarquable prestation du prédicateur saoudien Bandar Al-Khaybari affilié au ministère des Affaires religieuses, et invité à ce titre à un cycle de conférences dans une université de Charjah, près de Dubaï, aux Emirats arabes unis.

    Et pourtant, elle ne tourne pas !Devant les étudiants, il s’est livré à une remarquable démonstration, gestes à l’appui avec un gobelet d’eau, pour prouver que la terre est immobile, confirmant ainsi les textes sacrés.

    Bien que n’ayant pu assister personnellement à cette conférence (mais j’ai vu la video, sous titré en anglais, qui circule), il semble que le premier argument avancé est d’ordre scientifique, c’est l’impossibilité pour un avion d’atteindre sa destination si la Terre n’est pas immobile : "Si nous prenions l'avion pour aller en Chine, nous tournerions en avion pendant que la Terre tournerait elle aussi. Nous ne pourrions donc jamais atteindre la Chine."

    Ce qui serait évidemment fâcheux, encore que je n’ai pas l’intention pour l’instant de me rendre en Chine, son atmosphère pollué étant irrespirable.

    Le second argument est d’ordre apocalyptique : "Le Très-Haut a dit que la maison peuplée [d'anges] qui se trouve dans le ciel tomberait sur La Mecque si elle venait à tomber. Or, si la Terre tournait, la maison risquerait de tomber non pas sur La Mecque, mais dans la mer."A noter cependant que tomber dans la mer est moins traumatisant que tomber sur le sol, mais j’ignore si les anges – avec ou sans sexe - savent nager.

    Notre conférencier affirme, bien sûr, que les occidentaux sont des menteurs et, plus inquiétant, que la thèse sacro-scientifique qu’il défend est la doctrine officielle de l'appareil religieux saoudien.

     Cependant un site saoudien a écrit à propos de cette démonstration aéronautico-météorique : "La question n'est pas de savoir si la Terre tourne, mais comment un homme peut ainsi tourner sur lui-même [...] et sur ses références de pseudo-théologien."


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    Latifa ibn Ziaten, mère d’un des trois militaires assassinés à Toulouse et Montauban par un délinquant s’étant trouvé une vocation d’islamiste, a créé en avril 2012 une association pour la jeunesse et la paix.

    Elle fait la tournée des écoles où prédominent nos chères têtes brunes pour tenter d’y faire entrer dedans qu’ils doivent se considérer d’abord comme Français, ensuite comme républicains, et en dernière analyse comme, éventuellement, musulmans.

    Lors d’un reportage TV où l’on voyait cette femme digne s’exprimer, au moment des échanges, un des gamins déclara que, lui, se sentait exclu de la République, suivant en cela une déclaration venue de haut, s’agissant du premier ministre de la France, Manuel Valls, qui n’avait rien trouvé de mieux que de qualifier d’ « apartheid » les quartiers majoritairement habités par des immigrés ou des descendants d’immigrés le plus souvent d’origine africaine.

    Je me suis demandé en quoi et pourquoi cet enfant se sentait exclu de la République. Il va dans une école gratuite, la cantine doit être à bas prix, sa famille bénéficie sûrement des aides sociales, s’il veut faire du sport, les infrastructures sportives abondent et leur utilisation est quasiment donnée, alors qu’à Paris elles sont moins nombreuses et hors de prix. Dans le 93, j’ai vu surgir des salles de sport, aménager des stades, et construire des lycées tout neufs, rapidement tagués.

    Bien sûr, les immeubles sont laids et les tours inhumaines, et ses habitants regrettent peut-être le pittoresque des villages africains. Mais une partie de la population elle-même contribue à enlaidir son environnement : inscriptions à tous les étages, ascenseurs détériorés, linges aux fenêtres.

    Il y a quelques années, la mixité existait, mais dès qu’ils l’ont pu, beaucoup de « petits blancs » ont fui ces quartiers ne serait-ce que pour scolariser leurs enfants à un bon niveau.

    Parler d’apartheid ou de ghetto n’a guère de sens. On peut entrer et sortir (même définitivement) de ces quartiers, aucune séparation n’existe comme c’était le cas pour les noirs en Afrique du Sud ou les Juifs en Europe.

    La pauvreté et le chômage sont incontestablement des exclusions mais ils ne touchent pas seulement les populations d’origine africaine. Il est facile de s’en convaincre en regardant à Paris les gens qui dorment dans la rue et les queues au Pôle emploi.

    Alors pourquoi ce gamin se sent-il exclu ?

    Parce qu’on lui a dit et répété qu’il l’est.

    La famille sans doute, les copains qui ont trouvé leur voie dans la délinquance et la justifie ainsi, les bien-pensants qui écrasent une larme dans les beaux quartiers en réclamant davantage de mixité mais pour les autres, les médias qui trouvent matière à copie, les autorités qui trouvent une explication toute faite aux débordements périodiques des banlieues et se tiennent prêtes pour s’excuser à verser des subventions dans le tonneau des Danaïdes.

    Alors le gamin se sent exclu et réclame dès son jeune âge le statut de victime. C’est important un statut de victime. Il lui servira d’alibi s’il échoue dans sa scolarité, s’il brûle quelques voitures pour fêter le nouvel an ou s’il verse dans la délinquance.

    Et même s’il devient un jour un assassin, il se trouvera toujours de bonnes âmes pour chercher des causes « sociétales » à son acte et pour se sentir elles-mêmes coupables.

    S’il est tué après avoir trucidé quelques journalistes désarmés dont il n’apprécie pas l’humour, et quelques Juifs pour faire bonne mesure alors qu’il ne sait pas trop pourquoi il les hait, ses amis, qui se sentent également exclus, viendront déposer des fleurs sur le macadam où sa vie d’imbécile s’est terminée.

     


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  • Au 44 de la rue Lepic (Paris XVIIIème) se trouve la galerie W. Un peu surprenante car elle est vaste alors que la vitrine est étroite et on peut y accéder directement par un long couloir.

    En ce moment sont exposées des œuvres de Denis Robert. Journaliste et écrivain par qui le scandale Clearstream est arrivé en février 2001. Son enquête (un film "L'enquête" vient de sortir sur le sujet) avait mis en évidence la dissimulation des transactions financières mondiales qui passaient par cette chambre de compensation (achats, ventes, flux de titres etc... entre les banques adhérentes). Son livre : Révélations, fut interdit, retiré des librairies et Denis Robert poursuivi pour diffamation. Pressions multiples, une soixantaine de procédures judiciaires, trente et un procès. Des banques en France, en Belgique, au Luxembourg, en Russie...ulcérées que l'on puisse douter de leur probité.

    Alors Denis Robert devant "ce cirque médiatique, ce barnum judiciaire, ce délire financier, cette tragicomédie politique" (Denis Robert), quasiment interdit d'écriture, s'est tourné vers l'expression picturale. D'abord en peignant les listings bancaires de Clearstream sur la toile, puis l'expression de sa colère.

    Est-ce de l'art ? Je ne sais pas (à noter que ces œuvres sont achetées par des Brésiliens et des Chinois alors qu'ils ne connaissent aucunement l'affaire Clearstream), mais c'est l'expression d'un vécu, de la persécution pendant dix ans d'un homme honnête  alors qu'il disait la vérité et que ses  riches persécuteurs étaient les menteurs. Ce n'est seulement qu'en février 2011 que Denis Robert a été blanchi par la Cour de Cassation de sa condamnation pour ses deux ouvrages : Révélations et Boîte noire.

    D'autres œuvres sont exposées dans cette galerie W, en particulier des photos. En voici deux :


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    " J'ai deux avocats, Robert Badinter pour le droit, Roland Dumas pour le tordu"

    Mitterrand sur Roland Dumas

    Daumier "Le grand escalier du Palais de Justice"

    Il y en a qui le descende jusque dans la cave


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    « Selon le Washington free, en 2014, le Pentagone aurait dépensé quelques 504 816 dollars en pilules sexuelles diverses. Il s'agit essentiellement de viagra (425 000 dollars), mais aussi de Levitra (3 505 dollars) ou de Cialis (14 540 dollars).

    Dans son article, le journal américain s'est livré à un calcul amusant. En se basant sur le fait qu'une érection à base de Viagra ne dure pas plus de 4 heures, selon les médecins, et en se basant sur le prix de vente du médicament de 25 dollars la pilule, on découvre que ce sont 20 192 pilules qui ont été achetées et que cela représente 80 770 heures d'érection. Ou, pour être plus clair, 9,2 années d'érection cumulée pour les troupes américaines sous Viagra. »

    [Selon Economiematin.fr] et Egora

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    Ainsi le viagra ou équivalent fait apparemment partie de l’équipement du soldat américain. Est-il inclus dans le paquetage du « boy » en caserne ou en campagne (où l’érection serait plutôt un handicap) ? Mais ce qui est tout de même étonnant est que les soldats sont en grande majorité des hommes jeunes et qu’ils aient besoin d’un coup de fouet pharmacologique pour obtenir une érection fonctionnelle me semble inquiétant.

    Serait-ce la fin de l’empire américain ?

     

    Comment dresser des soldats

    Ceci n’est pas le résultat d’une overdose de viagra mais une sculpture tendue entre deux bâtiments d’Auckland intitulée « Transit cloud » par son concepteur. Cette oeuvre ne représenterait qu’un nuage, ce qui n’est pas l’avis des passants qui projettent sans doute leurs fantasmes dans le ciel. Cette chose a été commandée par la ville pour la somme de 200000 dollars néo-zélandais (131000 €)


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